Inspiré d’un poème inuit dont le texte remonte à 1927, ce court métrage d'animation évoque en silence la beauté et la puissance de la nature, ainsi que le lien unissant une mère et sa fille. Sous le regard de sa fille, une Inuite crée une pièce murale couverte d’images du spectaculaire paysage arctique, de l’iconographie et des objets inuits traditionnels. Art et réalité ne tardent pas à se confondre. La réalisatrice Gyu Oh nous présente dans Je ne suis qu’une petite femme l’animation qu’elle a exécutée à la main et qui s’accompagne d’un chant traditionnel dont elle se fait l’interprète.
Ce film fait partie du projet Unikkausivut. Procurez-vous le coffret DVD Unikkausivut : Transmettre nos histoires.
Court métrage d’animation dépeignant un monde où les baleines tombent du ciel et où les poissons se transforment en ballons; un univers monochrome, en prise directe sur le réel, égayé par la fantaisie du conteur. Entre réalisme magique et abstraction figurative, ce petit conte pour humains esquisse un appel à la vigilance pour mieux évoquer cet Arctique qui se fragmente et se livre à l'océan, un peu plus chaque année. Le cinéaste Nicolas Brault a conçu à même une tablette graphique cette ode au Grand Nord et à ses habitants alors qu’il se trouvait à bord du Sedna IV.
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Dans ce long métrage documentaire, huit jeunes adolescents inuit posent leur regard de cinéaste sur la vie contemporaine dans le Nord canadien et proposent un compte rendu pénétrant sur le passage à l'âge adulte à une époque de confusion et de désagrégation culturelle.
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Shaman est le fruit de la première collaboration entre l’Office national du film du Canada et l’artiste inuite du Labrador Echo Henoche, qui signe ici sa première œuvre en tant qu’animatrice. Le court métrage donne vie à la légende préférée d’Echo Henoche, celle d’un ours polaire féroce transformé en pierre par un shaman, que racontait son grand-père dans son village natal de Nain, au Nunatsiavut, sur la côte nord du Labrador. Dessiné et peint à la main dans un style unique, Shaman communique le regard de l’artiste sur cette légende inuite du Labrador
Série de six courts métrages, qui jette un regard d'enfant sur un groupe éclectique d'artistes canadiens en arts visuels. Andrew Qappik est un graveur inuit de renommée mondiale vivant à Pangnirtung, au Nunavut. D'abord inspiré par les images des bandes dessinées qu'il lisait quand il était enfant, Andrew puise aujourd'hui ses sujets dans les histoires, les traditions et les événements quotidiens de son univers.
Dans Moi, je fais de l'art comme Andrew Qappik, il fascine les élèves en créant sous leurs yeux une gravure en relief en utilisant une pierre à savon comme support. Puis, c'est au tour des enfants. Explorant l'imagerie symbolique d'Andrew, ils créent dans la mousse de polystyrène une gravure en relief représentant leur autoportrait.
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Court métrage d’animation mettant en scène un hibou et un corbeau. Dans un igloo construit selon les normes en usage chez les Inuit, un hibou et un corbeau tracent, avec de petits os de phoque, le contour d'un igloo miniature, puis passent à un autre divertissement qui consiste à se peindre le plumage avec de la suie jusqu'à ce que le hibou perde patience... Les marionnettes et les décors ont été fabriqués selon des dessins ou des modèles authentiques. La bande sonore, où alternent conversation et chants inuits, crée l'ambiance nécessaire au déroulement de la légende.
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Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Court métrage d'animation sur une Inuit nommée Ulayok Kaviok. Cette femme apprécie tout le confort apporté par les Blancs. Mais dès qu'arrive le printemps, elle attelle ses chiens et retourne planter sa tente dans la toundra pour y recueillir des œufs d'oies sauvages ou braquer son fusil sur un phoque dont la peau lui fournira la matière première pour la confection des Kamik, ces bottes magnifiques qui ont assuré la survie de générations de chasseurs. Kamik, un film étonnant sur la rencontre de deux modes de vie en apparence diamétralement opposés.
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Dans ce court métrage documentaire, Georges Annanack, premier président de la Coopérative esquimaude de Port-Nouveau-Québec, raconte un chapitre de sa vie et de celle des Inuit de l'Ungava. Au début de 1959, les quelque 150 Inuit de Port-Nouveau-Québec voulaient quitter leur petite patrie parce qu'ils mouraient de faim, le caribou ayant disparu de la région. Une équipe du gouvernement se rendit donc sur place, rencontra les habitants et chercha avec eux de nouvelles façons de subsister en ce coin de l'Arctique qu'ils aimaient tant. On parla fabrication d'embarcations légères, pêche à l'omble, et fondation d'une coopérative, tandis que les Inuit s'initiaient avec intérêt au domaine nouveau du monde des affaires...
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Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Âge 6 à 9 ans
Guide pédagogique - Guide 1
Domaine des arts - Arts visuels
Économie domestique/Étude de la famille - Relations
Études autochtones - Identité/Société
Le concept des cycles occupe une place symbolique importante dans la culture inuite. Comment le cycle est-il représenté dans le film? Quelle est la signification symbolique de la couture par rapport aux images du film? Comment le film est-il relié au titre Je ne suis qu’une petite femme. Demander aux élèves d’inventer une image qui les représente, puis de faire un collage collectif regroupant toutes ces images.