Le court métrage d’animation Poil aux jambes relate le geste de rébellion modeste, mais déterminant d’une adolescente de 13 ans qui chemine à travers la féminité et vers le féminisme. Lorsqu’elle choisit de ne pas se raser les jambes, la jeune Andrea Dorfman est amenée à se questionner sur les attentes de la société, pour finalement les défier. Poil aux jambes capte avec charme, humour et tendresse la dimension universelle de l’exploration identitaire et de la curiosité des jeunes adolescentes. À leur enfance insouciante passée à bicyclette, la tête dans les nuages, succède bientôt la volonté de contester les stéréotypes qui menacent de freiner l’affirmation de leur personnalité.
Poème de l'imaginaire et de l'irrationnel imprégné d'un certain esprit rimbaldien. Les images qu'il présente sont de tous les jours: animaux, feuilles, foules, figures, etc. La force de cet essai surréaliste provient de l'agencement de ces éléments familiers et du rythme affolant que communique au film une caméra ultra-mobile.
Moncton, ville bilingue. Ville hybride, entre deux cultures qui s'entremêlent, se perdent et se réinventent. Les hommes, les femmes et leurs enfants s'y fabriquent une vie à leur mesure. Parfois contradictoire, parfois provocateur, Moncton/Acadie est surtout un film tendre. Denise, jeune femme de 26 ans, nous fait partager quelques jours de sa vie ordinaire, traversée de rencontres multiples et contrastées comme les points de repères qui sont les siens. Sa mère et sa soeur anglophones, son père acadien, son chum québécois, des artistes, un philosophe, un poète... Un milieu, une vie. La chronique d'une certaine Acadie.
Ce dernier épisode traite de la difficulté pour les nouveaux venus de trouver un emploi à la hauteur de leurs acquis professionnels. La reconnaissance des titres de compétence dans le nouveau pays pose souvent problème. Des immigrants possédant une solide formation et expérience ne peuvent travailler dans leur domaine parce que les associations professionnelles canadiennes ne reconnaissent pas leur compétence. Autre obstacle à surmonter, les nouveaux venus sont souvent habitués à une répartition traditionnelle des rôles où l'homme est le soutien de famille. Souvent, la famille doit changer son mode de fonctionnement et se refaire un équilibre. Cet épisode aborde également le problème du manque d'expérience de travail au Canada. Le long parcours des immigrants : une expérience à partager, série de quatre épisodes, montre les nombreux obstacles que doivent franchir ceux et celles qui laissent tout derrière eux pour commencer une nouvelle vie ici. En invitant le spectateur à suivre le parcours des immigrants, la série vise à faciliter la compréhension et la tolérance à l'égard de l'expérience de l'immigration au Canada et, surtout, envers ceux et celles qui la vivent.
Trois courts reportages : Officiers de demain : la formation universitaire au Collège militaire royal de Saint-Jean. Monde invisible : la photomicrographie révèle les secrets de la vie végétale et animale. L'Alberta préhistorique : des paléontologistes découvrent des fossiles dans le canyon de la rivière Red Deer.
Automne de 1999. Fidèles alliés durant des siècles, Acadiens et Mi'kmaq s'affrontent pour la première fois à Burnt Church, une réserve autochtone du Nouveau-Brunswick, dans ce que l'on a appelé la «guerre du homard».
Un face à face historique dont la mer est l'enjeu. En vertu de traités conclus avec la Couronne britannique en 1760 et 1761, les Mi'kmaq réclament le droit à une pêche au homard illimitée. Les Blancs entendent tout mettre en oeuvre pour protéger la ressource. Burnt Church, comme Oka, devient ainsi l'un des hauts lieux des revendications autochtones. Au-delà des arguments qui motivent les positions de part et d'autre, ce documentaire nous fait connaître ceux et celles qui vivent ce drame au quotidien, dans ce qui les unit comme dans ce qui les sépare.
Dans cet épisode, l'expérience de l'immigration prend un visage. Des personnes immigrées racontent pourquoi elles ont quitté leur pays d'origine pour s'établir au Canada, et comment elles vivent leur nouvelle quête identitaire. Les familles discutent du fossé que creuse l'immigration entre les générations et des relations parfois tumultueuses entre parents et enfants. Le long parcours des immigrants : une expérience à partager, série de quatre épisodes, montre les nombreux obstacles que doivent franchir ceux et celles qui laissent tout derrière eux pour commencer une nouvelle vie ici. En invitant le spectateur à suivre le parcours des immigrants, la série vise à faciliter la compréhension et la tolérance à l'égard de l'expérience de l'immigration au Canada et, surtout, envers ceux et celles qui la vivent.
Par des entrevues avec de nouveaux Canadiens et des psychodrames illustrant leur cas individuel, ce deuxième épisode examine de près les tribulations et succès des nouveaux venus qui s'efforcent d'acquérir l'une des langues officielles du Canada, ou les deux. Pour les immigrants, l'habileté à communiquer en français ou en anglais revêt une importance capitale pour devenir membre à part entière de la société canadienne. Sans une maîtrise suffisante de l'une ou l'autre langue, des professionnels d'expérience bardés de diplômes sont réduits au rôle de simples pions sur l'échiquier de l'emploi. Certains d'entre eux sont même exploités par des membres de leur propre communauté. Le long parcours des immigrants : une expérience à partager, série de quatre épisodes, montre les nombreux obstacles que doivent franchir ceux et celles qui laissent tout derrière eux pour commencer une nouvelle vie ici. En invitant le spectateur à suivre le parcours des immigrants, la série vise à faciliter la compréhension et la tolérance à l'égard de l'expérience de l'immigration au Canada et, surtout, envers ceux et celles qui la vivent.
La société canadienne se veut le reflet d'une mosaïque culturelle où chaque ethnie, chaque culture, est respectée. Dans ce troisième épisode, des Canadiens immigrants parlent de leur vécu au sein de cette mosaïque, décrivant des réalités qui ne vont pas toujours dans le sens de la politique officielle. En effet, la réticence sociale est souvent palpable. De nombreux immigrants, particulièrement s'ils appartiennent à une minorité visible, se butent à des portes closes sur le marché de l'emploi ou du logement. Le film porte également sur les expériences des réfugiés qui cherchent asile au Canada. Le long parcours des immigrants : une expérience à partager, série de quatre épisodes, montre les nombreux obstacles que doivent franchir ceux et celles qui laissent tout derrière eux pour commencer une nouvelle vie ici. En invitant le spectateur à suivre le parcours des immigrants, la série vise à faciliter la compréhension et la tolérance à l'égard de l'expérience de l'immigration au Canada et, surtout, envers ceux et celles qui la vivent.
Premier long métrage filmé en inuktitut et entièrement réalisé par des cinéastes inuits, la dramatique Atanarjuat : la légende de l'homme rapide fait revivre une ancienne légende inuite de façon exceptionnellement puissante!
Tourné à Igloolik, au Nunavut, il ne s'agit pourtant pas d'un documentaire, bien que tous les éléments du mode de vie inuit, depuis les vêtements jusqu'aux habitations, en passant par les attelages de chiens, les lances et les lunettes de soleil, aient fait l'objet d'une recherche minutieuse. « Nous dépeignons avec réalisme la vie de nos ancêtres, leurs préoccupations, leurs échanges, leurs rires... et leurs façons de lutter contre le mal », précise le réalisateur Zacharias Kunuk.
« Ce film démythifie le stéréotype de l'autochtone exotique et détaché de ce monde en racontant une histoire universelle», ajoute le cinéaste. Plusieurs spectateurs enthousiastes ont d'ailleurs comparé ce récit épique à l'Illiade. Dans la foulée, un critique de cinéma a même déclaré : « Si Homère avait été cinéaste, il aurait réalisé une oeuvre semblable! »
Version originale inuktitut avec sous-titres français. Format panoramique.
La vie et l'oeuvre d'Ozias Leduc. Paysagiste, portraitiste, peintre d'exquises natures mortes surtout, il a aussi décoré, de larges fresques, maintes églises de chez nous. L'abrupte et sauvage montagne de Saint-Hilaire, dont il habita les flancs de 1864 à 1955, a largement inspiré son oeuvre.
Réalisé à partir de chutes inédites – des tests qui ont été faits pour la réalisation du film Il était une chaise (1957) de Norman McLaren, Flocons est un court métrage en noir et blanc qui met en scène, sur une musique de Tchaïkovski nul autre que Claude Jutra. Le cinéaste canadien y incarne un personnage prisonnier de la pellicule sur laquelle le maître de l’animation peint directement. Flocons veut souligner le centenaire de la naissance de Norman McLaren en 2014. Produit avec l'assistance du programme ACIC de l'ONF.
Dans deux générations d’ici, le monde vacille. Cherchant à se défendre contre une horde de monstres affamés et féroces, Dove, une jeune personne dotée d’une fluidité naturelle entre le masculin et le féminin, découvre les forces et les périls de son Inkwo (médecine autochtone). Le courage et la résilience de Dove ainsi que son alliance avec la Terre sont mis à rude épreuve lorsqu’il lui faut combattre ces créatures sanguinaires qui puisent de nouvelles forces dans chaque corps qu’elles dévorent. Inkwo à la défense des vivants est un appel à l’action qui nous invite à lutter et à nous protéger contre les forces de la cupidité qui nous entourent.
Au fil de moments dans la vie de trois groupes d’adolescentes, d'images glanées sur le web et de vidéos en direct (« live » ) de jeunes femmes aux quatre coins du globe, Jouvencelles nous plonge dans l'univers des adolescentes d'aujourd'hui. Nous observons avec délicatesse une génération hyperconnectée mais isolée, habitée par une grande lucidité, une lutte intérieure contre l'obsession de l'image de soi, et un besoin d’affirmation de soi face à un complexe sentiment d’aliénation.
Ce film constitue le premier document vécu, tourné sans trucage, avec enregistrement direct du son, sur l'alpinisme de rocher ou varappe au Québec. Les images en couleurs nous font découvrir les régions d'escalade situées près de Val-David et de Weir, dans les Laurentides, ainsi que le mont Saint-Hilaire. Les alpinistes à l'oeuvre sont des membres du Club de montagne canadien.
À partir de la tragédie rwandaise, D’Arusha à Arusha interroge le fonctionnement de la justice internationale et ses limites, en se penchant sur les activités du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) chargé de juger les responsables du génocide et le rôle des gacacas, ces tribunaux populaires qui tentent d’instaurer une justice de réconciliation.
Entremêlant les archives audiovisuelles d’une justice internationale se mettant en scène en vase clos et des témoignages sur le terrain, le film confronte les points de vue et invite le peuple rwandais à se réapproprier son histoire.
Héritier d’une riche tradition documentaire qui s’intéresse aux rituels des institutions – notamment avec Raymond Depardon –, Christophe Gargot explore les enjeux d’une conscience universelle à l’œuvre, tout en questionnant notre rapport aux images et notre appartenance au monde.
Formant l’un des premiers duos de ska de Jamaïque, Roy Panton et Yvonne Harrison ont marqué l’histoire avant de disparaître du feu des projecteurs. Des dizaines d’années plus tard, les deux artistes ressuscitent leur magie près de 3 000 kilomètres au nord de leur île natale.
À Trench Town, le berceau du reggae, Leroy Sibbles, alors chanteur des Heptones, se taille une réputation de géant en tant que « roi de la ligne de basse ». Au sommet de sa célébrité, il laisse son héritage derrière lui pour en créer un nouveau au Canada.
Avant d’être sacré « parrain du dancehall », le légendaire chanteur Johnny Osbourne a été à l’avant-garde d’une révolution qui a fait de Toronto l’une des scènes reggae les plus influentes sur la planète.
Le studio d’enregistrement Summer Records, fondé par Jerry Brown, fut l’un des premiers à donner une voix aux artistes reggae du pays. Quarante ans plus tard, des images inédites révèlent pour la première fois l’homme derrière la table de mixage.
Fondatrice de boutiques d’albums de reggae devenues de véritables institutions, la chanteuse Nana McLean fait voler en éclat les stéréotypes sexistes en régnant en maîtresse incontestée sur la scène canadienne du reggae.
Programme de développement socio-économique rural et de conservation des ressources naturelles, ARDA (Aménagement rural et développement agricole) tente de résoudre les problèmes de pauvreté qui sévissent dans un bon nombre de régions rurales, au Canada. Ce programme fédéral-provincial implique la participation des régions, des municipalités et de divers organismes privés et universitaires. Au Québec, le BAEQ a reçu mandat de préparer un plan de développement régional pour les régions du Bas-du-Fleuve, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Cette série de films présente la situation des coopératives agricoles, de pêcheries et forestières dans ces régions pilotes.
Andrea Harris, une jeune cow-girl, désire ardemment une selle. À la boutique de Felmer Eamor à High River en Alberta, on les fait très belles, mais trop chères. Notre jeune amie fait donc le projet de travailler chez ce célèbre sellier. Ce film vous fera connaître l'art délicat de l'un des meilleurs selliers du Canada, tel qu'il se présentait en 1959.
Un Canadien français de passage à Toronto tente de découvrir la vérité multiple de cette ville culturelle progressive et invitante, trop méconnue du Québec francophone. Sur le ton du plus pur humour, le film prend l'allure d'une enquête sur les bruits désagréables qui courent sur cette ville où, selon la légende, les dimanches seraient les plus ennuyeux du monde.
Gregory Clark parcourt, ravi, une exposition d'articles de sport : il a visiblement une prédilection pour l'attirail de pêche. Dans le but de transmettre sa passion à son ami Pete McGillen, un chasseur invétéré, il énumère les poissons qui vivent dans les eaux canadiennes : l'achigan à petite gueule, le brochet, le maskinongé, la truite mouchetée, le saumon Coho et de l'Atlantique et le thon. Le chasseur finit par capituler et part suréquipé...
En nous présentant quatre personnalités dont le style et les méthodes diffèrent, ce film nous fait voir les exigences de la tâche des entraîneurs des équipes canadiennes alors que celles-ci se préparent pour les compétitions préolympiques. Pour obtenir les meilleurs résultats possibles, le Canada n'hésite pas à faire appel à des entraîneurs d'autres pays, dont les États-Unis et la Corée. Les disciplines présentées sont le volleyball, l'équitation et le basketball.
Ce film en deux épisodes permet aujourd'hui d'évaluer le regard masculin, étiqueté comme «bienveillant», que l'on pouvait poser à une certaine époque sur les premières velléités d'émancipation féminine. La Dignité traite des «victoires remportées par la femme». Produit en 1961, ce film donne une idée des résistances conscientes ou inconscientes que la femme a dû renverser pour se faire une place au soleil.
Ce film en deux épisodes permet aujourd'hui d'évaluer le regard masculin, étiqueté comme « bienveillant », que l'on pouvait poser à une certaine époque sur les premières velléités d'émancipation féminine. Le Bonheur cristallise « cinquante années d'espoirs, de heurts et de luttes incessantes ». Produit en 1961, ce film donne une idée des résistances conscientes ou inconscientes que la femme a dû renverser pour se faire une place au soleil.
Et si on changeait le monde en commençant par la télévision? Une télévision qui propage la compassion et favorise l'expansion de la conscience, qui stimule l'imagination et encourage l'ouverture d'esprit.
Ce film se propose de nous faire découvrir comment les jeunes se fréquentent dans quatre pays : le Canada (Montréal), la Sicile (Italie), l'Inde et l'Iran. L'animatrice Renée La Rochelle interroge le psychanalyste André Lussier et l'anthropologue Marcel Rioux sur les principales caractéristiques des rites et coutumes entourant les fréquentations avant le mariage.