Dans ce long métrage documentaire, huit jeunes adolescents inuit posent leur regard de cinéaste sur la vie contemporaine dans le Nord canadien et proposent un compte rendu pénétrant sur le passage à l'âge adulte à une époque de confusion et de désagrégation culturelle.
Ce film fait partie du projet Unikkausivut. Procurez-vous le coffret DVD Unikkausivut : Transmettre nos histoires.
Documentaire personnel de l'artiste Élisapie Isaac. En pleine immensité boréale, au bord de la mer Arctique, un village : Kangirsujuaq, au Nunavik. Ici, traditions et modernité se croisent quotidiennement. Les rires des enfants habitent joyeusement les rues, les jeunes carburent à la culture « du Sud », alors que les vieux tentent encore de se faire à leur étrange sédentarité. Dans cette toundra à couper le souffle, la jeune cinéaste originaire de Salluit, maintenant installée à Montréal, décide de plonger au cœur de ses origines.
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« Le Grand Nord est le lieu où je me sens parfaitement moi-même. » Dans ce court métrage documentaire évocateur, l’Inuk Susan Aglukark, auteure-compositrice-interprète et humanitaire, entremêle des histoires d’artiste, de famille et d’appartenance en explorant les changements culturels complexes qui se sont produits dans la vie inuk depuis une cinquantaine d’années. Braquant sa lentille sur les turbulences causées par la transition coloniale, la réalisatrice Nyla Innuksuk examine les forces qui ont modulé la voix de la chanteuse et comment cette voix se traduit maintenant dans la nouvelle génération d’artistes inuit.
Ce film est produit par l’ONF, en collaboration avec le Centre national des Arts et la Fondation des Prix du Gouverneur général pour les arts et spectacles, à l'occasion de la remise des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle 2016.
« Drôle? Qu’est-ce que les Blancs, que les Inuits appellent Qallunaat, ont de si drôle? Eh bien, parmi les comportements étranges qui les caractérisent, les Qallunaat échangent des inepties en guise de salutations, répriment leurs fonctions physiologiques, se plaignent constamment du froid et semblent avoir une propension à vouloir dominer le monde. Pourquoi les blancs sont drôles nous donne une belle leçon d’humilité en nous faisant ressentir ce que c’est que d’être sous la loupe de l’homme blanc. Rafraîchissant et original, ce documentaire possède la rare qualité d’éduquer avec intelligence.
Dans ce court métrage documentaire, Georges Annanack, premier président de la Coopérative esquimaude de Port-Nouveau-Québec, raconte un chapitre de sa vie et de celle des Inuit de l'Ungava. Au début de 1959, les quelque 150 Inuit de Port-Nouveau-Québec voulaient quitter leur petite patrie parce qu'ils mouraient de faim, le caribou ayant disparu de la région. Une équipe du gouvernement se rendit donc sur place, rencontra les habitants et chercha avec eux de nouvelles façons de subsister en ce coin de l'Arctique qu'ils aimaient tant. On parla fabrication d'embarcations légères, pêche à l'omble, et fondation d'une coopérative, tandis que les Inuit s'initiaient avec intérêt au domaine nouveau du monde des affaires...
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Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Dans ce court métrage documentaire filmé à Pangnirtung, au Nunavut, deux aînés se remémorent les danses qui avaient lieu dans leur communauté il y a 50 ans. L’un d’eux, le maître de l’accordéon Simeonie Keenainak, ne tarde pas à faire retentir une musique entraînante. Keenainak célèbre les plaisirs de la musique et de la danse, pour le plus grand bonheur de la famille, des amis et de la communauté entière.
Le retour de la cinéaste inuk Nyla Innuksuk dans sa ville natale d’Igloolik est un parcours rempli d'émotion qui aboutit à l'allumage d'une lampe à huile inuite.
Documentaire sur les débats entourant le complexe hydroélectrique de La Grande Rivière, vingt ans après la signature de la Convention de la baie James et du Nord québécois. Tandis que les uns célèbrent les succès du génie québécois, les autres crient à l'apocalypse et au génocide. Une lutte hautement médiatisée qui a pour enjeu le contrôle de la Radissonie.
Documentaire sur trois villages inuits du Québec, qui luttent pour la survie de leur culture. Voulant demeurer maître de leur destinée, leurs habitants défient la société du développement à outrance, en contestant la convention de la Baie-James qui, selon eux « ouvre la porte du pays inuit aux hommes blancs ». Le film nous présente quelques-uns de ces Inuits dissidents dans leur vie de tous les jours, au gré de scènes de chasse, de pêche et de la vie familiale.
Court métrage d'animation sur une Inuit nommée Ulayok Kaviok. Cette femme apprécie tout le confort apporté par les Blancs. Mais dès qu'arrive le printemps, elle attelle ses chiens et retourne planter sa tente dans la toundra pour y recueillir des œufs d'oies sauvages ou braquer son fusil sur un phoque dont la peau lui fournira la matière première pour la confection des Kamik, ces bottes magnifiques qui ont assuré la survie de générations de chasseurs. Kamik, un film étonnant sur la rencontre de deux modes de vie en apparence diamétralement opposés.
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Âge 15 à 17 ans
Études autochtones - Enjeux et défis contemporains
Études autochtones - Identité/Société
Excellent film pour présenter aux élèves les différents problèmes vécus par la communauté innue : le suicide, la toxicomanie, les problèmes de coexistence de la tradition et de la modernité. D’ailleurs, l’enseignant ou l’enseignante pourrait engager la discussion en posant les questions suivantes : Croyez-vous que la coexistence des traditions et de la modernité est au cœur des problèmes que peuvent vivre les habitants de cette communauté? Quels sont les enjeux pour la communauté?