Documentaire sur les Inuits de la terre de Baffin, pendant le court été arctique, qu'ils mettent à profit pour faire leurs provisions en vue du long hiver à venir. Dans la région de Pont Inlet dans l'île d'Alukseevee, les Inuits Tununermiut chassent le phoque ainsi que le narval et le béluga. Nous rencontrons la famille d'un chasseur, dont chaque membre a un rôle à jouer afin de survivre dans cette contrée au climat si rude.
Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Documentaire sur les Indiens aymaras vivant sur les rives du grand lac Titicaca, au coeur des Andes, en Bolivie. Ces Autochtones survivent grâce à leurs récoltes, aussi ces paysans d'altitude tentent-ils de ressusciter une technique ancestrale d'irrigation et de drainage de leurs terres.
Dans ce quatrième et dernier épisode de la série Au coeur des Rocheuses, la coalition Corridor vert Yellowstone et plusieurs intervenants du milieu se mobilisent pour tenter de contrer les effets dévastateurs du développement tous azimuts et promouvoir une vie en intelligence avec la nature.
Ce long métrage documentaire pose un regard fascinant sur le rôle crucial que les peuples autochtones ont joué dans le façonnement de la Constitution canadienne. En 1984, la Conférence fédérale-provinciale des premiers ministres sur les questions constitutionnelles intéressant les Autochtones, un processus tumultueux et déchirant, a opposé le premier ministre Pierre Elliot Trudeau et les premiers ministres des provinces – qui ont refusé d'enchâsser les droits inhérents des Autochtones à l'autonomie gouvernementale dans la Constitution – aux dirigeants autochtones, inuits et métis, qui eux ne voulaient pas renoncer à cette occasion historique de consacrer leurs droits.
Dans un échange resté tristement célèbre, Bill Wilson, avocat et négociateur en chef kwakwaka'wakwakw, déclare qu'il a deux enfants qui veulent devenir avocats et tous deux premier ministre. Quand il précise qu'il s'agit de filles autochtones, le public masculin éclate de rire et Trudeau répond : « Dites-leur que je vais rester jusqu'à ce qu'elles soient prêtes. » Quelque 30 ans plus tard, la fille de Bill Wilson, Jody Wilson-Raybould, est devenue la première ministre autochtone de la Justice et procureure générale du Canada dans le gouvernement de son fils, Justin Trudeau. La conférence était la dernière réunion constitutionnelle de Pierre Elliott Trudeau avant sa démission, et le processus a été confié à son successeur, Brian Mulroney.
Ce long métrage documentaire traite de la dernière Conférence constitutionnelle sur les droits des autochtones qui s'est tenue en mars 1987. À la lumière des trois premières conférences qui se sont déroulées en 1983, 1984 et 1985 et qui forment le contenu de L'art de tourner en rond - 1re partie, nous constatons que les revendications sont les mêmes. Encore une fois, dirait-on, elles recueillent les mêmes oppositions. Au-delà du droit des autochtones à l'autonomie, ce sont les bases mêmes de la moralité politique qui sont ici remises en cause.
L’ampleur de toutes choses, le nouveau documentaire de Jennifer Abbott, amalgame les souvenirs de la perte de sa sœur aux récits des manifestations du changement climatique observées en première ligne, esquissant ainsi des parallèles intimes entre les deuils vécus à l’échelle personnelle aussi bien que planétaire.
Premier long métrage filmé en inuktitut et entièrement réalisé par des cinéastes inuits, la dramatique Atanarjuat : la légende de l'homme rapide fait revivre une ancienne légende inuite de façon exceptionnellement puissante!
Tourné à Igloolik, au Nunavut, il ne s'agit pourtant pas d'un documentaire, bien que tous les éléments du mode de vie inuit, depuis les vêtements jusqu'aux habitations, en passant par les attelages de chiens, les lances et les lunettes de soleil, aient fait l'objet d'une recherche minutieuse. « Nous dépeignons avec réalisme la vie de nos ancêtres, leurs préoccupations, leurs échanges, leurs rires... et leurs façons de lutter contre le mal », précise le réalisateur Zacharias Kunuk.
« Ce film démythifie le stéréotype de l'autochtone exotique et détaché de ce monde en racontant une histoire universelle», ajoute le cinéaste. Plusieurs spectateurs enthousiastes ont d'ailleurs comparé ce récit épique à l'Illiade. Dans la foulée, un critique de cinéma a même déclaré : « Si Homère avait été cinéaste, il aurait réalisé une oeuvre semblable! »
Version originale inuktitut avec sous-titres français. Format panoramique.
Les pêcheurs de Campbell Island, située à 500 km au nord de Vancouver, dévoilent leur plan d'action pour recouvrer l'autosuffisance. Ils visent à stimuler le développement économique, et à maintenir vivante la culture heiltsuk ancestrale. En anglais avec sous-titres français.
Nous entendons la langue Heiltsuk (Haíɫzaqvḷa) parlée dans le film.
La baleine et le corbeau, de la réalisatrice Mirjam Leuze, met en relief les nombreux enjeux qui ont poussé les scientifiques, la Première Nation Gitga’at et le gouvernement de la Colombie-Britannique à s’engager dans un conflit complexe. Alors que la population de la forêt pluviale du Grand Ours lutte pour protéger son territoire contre la pression et les promesses de l’industrie gazière, les êtres innombrables qui habitent cette région se trouvent pris en otages.
Les Indiens cris et chipewans sont des nomades qui errent dans les forêts et la toundra du Nord du Manitoba. Ils s'adonnent à la chasse et au piégeage, visitent le poste de la Compagnie de la baie d'Hudson où ils échangent des pelleteries contre les nécessités de la vie.
Long métrage documentaire sur la petite communauté autochtone d'Esgenoopetitj, ou Burnt Church, au Nouveau-Brunswick, à qui le gouvernement canadien semble avoir déclaré la guerre à l’été 2000. Comment expliquer cette attaque? Pourquoi des officiers du gouvernement canadien ont-ils recours à un tel comportement envers des citoyens qui exercent un droit reconnu par le plus haut tribunal du pays?
Ce documentaire suit des Innus de la Côte-Nord dans la reconquête juridique de leurs rivières à saumon face aux clubs privés et pourvoiries. Nous les suivons, de portage en portage, sur la magnifique rivière Natashquan, jusqu'à un endroit sacré au pied d'une chute, où il reconstituent des moments importants de la vie d'antan à l'intérieur des terres.
Ce documentaire raconte le pillage des ressources tel que vécu par les Innus de la Côte-Nord. Ils réclament la reconnaissance de leur droit inhérent à l'autonomie politique et administrative, soutenus par l'anthropologue Rémi Savard, qui expose ses thèses historiques et juridiques.
Documentaire qui nous livre les étapes de la construction d'un canot à la manière atikamekw. Un art de plus en plus oublié, même chez les Amérindiens qui l'inventèrent pourtant. César Newashish, Atikamekw de 67 ans habitant la réserve de Manouane aux confins de la Haute-Mauricie, construit un canot d'écorce à la manière d'antan, n'utilisant que l'écorce du bouleau, les planches du cèdres, les racines de sapin et la sève gommante. Film sans paroles.
Défenseurs de l'Arctique raconte une histoire remarquable qui débute en 1968, lorsqu'un mouvement inuit radical marque à jamais le paysage politique canadien. Orchestré par de jeunes visionnaires inuits, ce mouvement fera la plus grande revendication territoriale de l'histoire de la civilisation occidentale, aboutissant à la création d'un territoire souverain : le Nunavut. Ce documentaire dépeint les sombres tentatives du Canada pour gouverner le Nord, ainsi que l'inspiration, l'espoir et la détermination des Inuits qui ont réussi à changer les règles du jeu.
Les 11 et 20 juin 1981, la Sûreté du Québec mène des rafles dans la réserve de Restigouche, en Gaspésie. En cause : les droits ancestraux de pêche au saumon des Micmacs. Les restrictions que le gouvernement québécois tente d'imposer sur cette pêche, source d'alimentation et de revenus pour les Micmacs, ont soulevé colère et consternation. Lancé en 1984, ce compte rendu coup de poing de l'intervention policière a fait connaître Alanis Obomsawin à l'international. Le film comprend un échange mémorable entre le ministre des Pêches, Lucien Lessard, qui a ordonné les rafles, et la réalisatrice. Des décennies plus tard, Jeff Barnaby, réalisateur de Rimes pour jeunes goules, citera ce film comme source d'inspiration. « Pour moi, ce documentaire a cristallisé l'idée que les films peuvent être une forme de contestation sociale... Tout a commencé là, avec ce film. »
Dans ce long métrage documentaire sorti en 1977, Pierre Perrault retourne à Unamenshipu (La Romaine) et à Pakuashipi (près de Saint-Augustin), des communautés innues de la Basse-Côte-Nord du Québec qu’il a filmées en 1960. Exercice de cinéma direct exempt de narration, il s’inspire de l’esprit de la Révolution tranquille — le propre processus de décolonisation du Québec — et s’attaque à la dépossession culturelle et sociale des Autochtones. Le recours de Perrault à des spécialistes non autochtones pour médiatiser l’expérience des Premières Nations a été remis en question par des universitaires autochtones contemporains. La direction de la photographie est signée Bernard Gosselin, l’un des premiers praticiens du cinéma direct.
« De 1960 à 1985, Alexis Joveneau, un missionnaire catholique belge de la congrégation cléricale des Oblats de Marie-Immaculée qui fut le curé des Montagnais de La Romaine (Innus d’Ulamen-Shipit) de 1953 à 1992, a participé à cinq films de l’ONF : Attiuk (1960), Ka Ke Ki Ku (1960), Le goût de la farine (1977), Le pays de la terre sans arbre ou le Mouchouânipi (1980) et La grande allure II (1985).
Depuis novembre 2017, des allégations d’agressions ont été portées contre M. Joveneau par des membres de la communauté de La Romaine pendant les audiences de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Des enquêtes et articles journalistiques récents ont rapporté d’autres allégations d’agressions sexuelles, d’abus physiques, psychologiques ou financiers ayant fait des dizaines de victimes. Le 29 mars 2018, une demande d'action collective a été déposée contre les Oblats de Marie-Immaculée en Cour Supérieure (du Québec). Le 16 novembre 2021, l’action collective a été autorisée. Les Oblats visés par ces allégations sont entre autres Alexis Joveneau, Omer Provencher, Edmond Brouillard, Raynald Couture et Édouard Meilleur. »
Ce long métrage documentaire aborde la pratique ancestrale de la chasse au phoque. Aspect important du mode de vie inuit, la chasse au phoque constitue depuis longtemps un sujet de controverse. Mais voilà qu’une nouvelle génération d’Inuit animés d’un sentiment de justice et dotés d’un sens de l’humour bien particulier tire profit des médias sociaux pour défier les opposants à cette pratique et s’inviter à la conversation sur cet enjeu. Originaire d'Iqaluit, la réalisatrice Alethea Arnaquq-Baril se joint à ses compatriotes militants alors qu’ils remettent en question les anciennes perceptions à l’égard des Inuit et se présentent au monde entier comme un peuple moderne ayant terriblement besoin d’une économie durable.
Compte rendu fascinant sur l’environnementalisme, l’obsession et le mythe, ce long métrage documentaire relate la croisade passionnée que mène l’ingénieur forestier et survivaliste britanno-colombien Grant Hadwin pour nous alerter devant la dévastation flagrante de la dernière grande forêt pluviale tempérée du monde. Son épopée se clôt sur un acte bouleversant et illégal, un mystère tragique aux allures d’avertissement prophétique.
En juillet 1990, un litige autour d'un terrain de golf qui serait construit sur des terres kanien'kéhaka (mohawks) à Oka ouvrait la voie à une confrontation historique qui ferait les manchettes internationales et s'imprimerait dans la conscience collective du pays. La réalisatrice Alanis Obomsawin – tantôt avec une petit équipe, tantôt seule – a passé 78 jours derrière les barricades kanien'kéhaka pour filmer l'affrontement armé entre les manifestants, la Sûreté du Québec et l'armée canadienne. Sorti en 1993, ce documentaire phare a été vu dans le monde entier, remportant plus d'une douzaine de prix internationaux et entrant dans l'histoire du Festival international du film de Toronto, où il est devenu le premier documentaire à remporter le prix du meilleur long métrage canadien. Jesse Wente, directeur du Bureau des productions audiovisuelles autochtones, en parle comme d'un « moment charnière dans l'histoire du cinéma des Premiers Peuples ».
Documentaire d'une densité poétique et personnelle sur la nation huronne-wendat. René Siouï Labelle retrace l'itinéraire de ses ancêtres. Il arpente le territoire, recueille des images. Le passé méconnu émerge de ces rencontres avec des femmes et des hommes inspirés. La plupart sont originaires de Wendake, situé à huit kilomètres au nord-ouest de la ville de Stadaconé, jadis décrite par le chef Donnacona comme le grand village, ou « Kanata », lors d'une rencontre avec Jacques Cartier. Y seront évoqués le rapport entre l'être humain et son environnement, la reconnaissance et la transmission du patrimoine, la défense des droits des Amérindiens, et une spiritualité unique fondée sur la diplomatie et le respect.
Court métrage d'animation sur une Inuit nommée Ulayok Kaviok. Cette femme apprécie tout le confort apporté par les Blancs. Mais dès qu'arrive le printemps, elle attelle ses chiens et retourne planter sa tente dans la toundra pour y recueillir des œufs d'oies sauvages ou braquer son fusil sur un phoque dont la peau lui fournira la matière première pour la confection des Kamik, ces bottes magnifiques qui ont assuré la survie de générations de chasseurs. Kamik, un film étonnant sur la rencontre de deux modes de vie en apparence diamétralement opposés.
Véritable course à travers neiges et montagnes, le film invite le spectateur à monter à bord de ce train de folie et à se lancer dans des épreuves de vitesse étourdissantes. Il rappelle aussi que la motoneige a vu le jour au Québec et constitue une industrie qui déborde de loin les frontières de la province.
Tenant à la fois du poème visuel et du récit oral, Mlle Campbell : enseignante inuk relate l’histoire d’Evelyn Campbell, précurseure d’un système d’éducation dirigé par des Inuit dans la petite communauté de Rigolet, au Labrador.
Depuis plus de quatre mille ans, le peuple inuit vit en symbiose avec le continent arctique. Son savoir ancestral, intimement lié à la connaissance du territoire et de sa faune unique, lui a permis de traverser les âges et de faire face à de multiples transformations. Aujourd'hui, alors que le réchauffement planétaire menace la nature même de son environnement, le peuple de la glace pourra-t-il s'adapter à ce nouveau bouleversement?
Plusieurs représentants issus de différentes générations d'Inuits nous livrent leurs points de vue sur cette question de survie. La jeune Meeka Mike, propriétaire d'une pourvoirie à Iqaluit, et le vénérable Namoonai Ashoona, artiste-chasseur de grande réputation, ne sont que quelques-uns des personnages fascinants que nous propose de découvrir ce documentaire profondément humain. En insert, d'étonnantes images d'archives viennent aussi illustrer la continuité entre les gestes d'hier et ceux d'aujourd'hui.
Le climat arctique devient de plus en plus imprévisible. La glace craque, s'effrite, entraînant avec elle une culture qui lui est très étroitement associée. S'il demeure fortement ancré dans la tradition, le mode de vie inuit subit en effet l'influence croissante de la civilisation moderne. Désormais confronté au réchauffement du climat, le peuple inuit devra de nouveau miser sur ses valeurs traditionnelles et sur sa formidable capacité d'adaptation pour affronter ce nouveau défi.
Les histoires de résistance, de courage et de persévérance sont mises à nu dans cet examen d’une bien triste page de l’histoire du Canada. Au plus fort des tensions qui règnent à Oka en 1990, les femmes, les enfants et les aînés kanien’kehá:ka (mohawks) fuient Kahnawake, craignant pour leur sécurité. Une fois qu’ils ont dépassé le cordon de l’armée canadienne qui encercle leur village, une foule de manifestants non autochtones en furie leur lance des pierres. Cet étalage de haine et de violence viscérales – rarement vu si ostensiblement au Canada – ébranle la nation et révèle les graves dangers qui pèsent sur les Kanien’kehá:ka dans leur lutte pour défendre un lieu sacré. Il s’agit du quatrième d’une série de films majeurs signés Alanis Obomsawin sur la résistance des Mohawks d’Oka. Cette mobilisation deviendra le pivot des relations contemporaines entre les nations autochtones et le Canada.
Les membres de la Première Nation d'Attawapiskat, une communauté crie du nord de l'Ontario, ont été poussés sous les feux des projecteurs en 2012 lorsque le dénuement de la vie dans leur réserve est devenu un sujet de débat national. Dans ce documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin capte discrètement les histoires de cette communauté, mettant en lumière un passé de dépossession et d'indifférence de la part des pouvoirs officiels. « L'objectif principal d'Alanis Obomsawin est de nous faire voir les gens d'Attawapiskat différemment, a écrit Robert Everett-Green dans The Globe & Mail. En fin de compte, l'accent n'est pas tant sur les images que sur l'écoute – la première étape pour changer la conversation ou la rendre possible. » Gagnant du prix Donald-Brittain 2013 du meilleur documentaire social/politique, il fait partie d'un cycle de films que la cinéaste a réalisés sur le bien-être et les droits des enfants.
Incorporant des séquences tournées au cours de trois expéditions menées sur une période de dix ans au Mouchouânipi, le vaste territoire ancestral du peuple innu, Pierre Perrault réalise un essai cinématographique sur la place centrale qu’occupe la chasse dans la culture et la cosmologie des Innus. À la différence des films qu’il signe en 1960 pour la série Au pays de Neufve France, dans laquelle les Innus ont très peu de possibilités de s’exprimer, ce documentaire sans narration est axé sur les interactions dynamiques entre les Innus et les archéologues et spécialistes des sciences sociales qu’ils accueillent. La direction de la photographie de ce film sorti en 1980 est assurée par Bernard Gosselin et le montage, par Monique Fortier, d’importantes figures du mouvement du cinéma direct au Québec.
« De 1960 à 1985, Alexis Joveneau, un missionnaire catholique belge de la congrégation cléricale des Oblats de Marie-Immaculée qui fut le curé des Montagnais de La Romaine (Innus d’Ulamen-Shipit) de 1953 à 1992, a participé à cinq films de l’ONF : Attiuk (1960), Ka Ke Ki Ku (1960), Le goût de la farine (1977), Le pays de la terre sans arbre ou le Mouchouânipi (1980) et La grande allure II (1985).
Depuis novembre 2017, des allégations d’agressions ont été portées contre M. Joveneau par des membres de la communauté de La Romaine pendant les audiences de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Des enquêtes et articles journalistiques récents ont rapporté d’autres allégations d’agressions sexuelles, d’abus physiques, psychologiques ou financiers ayant fait des dizaines de victimes. Le 29 mars 2018, une demande d'action collective a été déposée contre les Oblats de Marie-Immaculée en Cour Supérieure (du Québec). Le 16 novembre 2021, l’action collective a été autorisée. Les Oblats visés par ces allégations sont entre autres Alexis Joveneau, Omer Provencher, Edmond Brouillard, Raynald Couture et Édouard Meilleur. »
Dans ce long métrage documentaire, le duo de réalisateurs derrière L'erreur boréale et Trou Story, Richard Desjardins et Robert Monderie, raconte l'histoire de la nation algonquine du Québec et dénonce ses conditions de vie actuelle.
Dans ce long métrage documentaire, la cinéaste et artiste autochtone Alanis Obomsawin démontre la détermination et la ténacité du peuple mi'gmaq de Listuguj qui désire gérer lui-même les ressources naturelles de son territoire traditionnel. La survie de nos enfants offre une perspective contemporaine sur la lutte que poursuit le peuple mi'gmaq et sur sa victoire définitive, dont le point culminant est le « Prix pour la rivière la mieux gérée » accordé à la communauté par le gouvernement même qui refusait de reconnaître ses droits traditionnels.