Ce court métrage documentaire nous présente le cinéaste Pierre Hébert, lauréat du prix Albert-Tessier du gouvernement du Québec en 2004. Ce vétéran de l’ONF se spécialise dans l’animation sans caméra, intervenant directement sur la pellicule à la façon de Norman McLaren et d’autres grands cinéastes. Ce film met en évidence l’extraordinaire savoir-faire de ces artistes : dextérité, rigueur, patience. À ne pas manquer : un classique animé sans caméra, Caprice en couleurs, de Norman McLaren et Evelyn Lambart.
Court métrage réalisé en 1949 sur la faune et la flore de la péninsule de l'Ungava, dans le Nord-Ouest canadien. Un anthropologue, un botaniste, un géologue et un géographe, accompagnés de guides autochtones, nous racontent leur expédition.
Ce court métrage de fiction décrit le voyage épique de Mackenzie jusqu'à la côte arctique du Canada. En route, il emprunta le fleuve qui porte aujourd'hui son nom. Le commentaire est composé presque exclusivement d'extraits du journal que tint le «Maître du Nord» au cours de ce voyage.
Documentaire de Bill Mason, gagnant d’une dizaine de prix internationaux, il a été tourné dans les eaux du Nord en 1974, et suit une expédition de scientifiques étudiant les caractéristiques physiques et comportementales des baleines franches, menacées d’extinction. Le phoque, le morse et l’ours polaire sont également étudiés.
Documentaire sur les Inuits de la terre de Baffin, pendant le court été arctique, qu'ils mettent à profit pour faire leurs provisions en vue du long hiver à venir. Dans la région de Pont Inlet dans l'île d'Alukseevee, les Inuits Tununermiut chassent le phoque ainsi que le narval et le béluga. Nous rencontrons la famille d'un chasseur, dont chaque membre a un rôle à jouer afin de survivre dans cette contrée au climat si rude.
Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Documentaire du maître du cinéma direct, où l'image, les mots et la musique se conjuguent en un extraordinaire récit poétique. Le cinéaste a planté sa caméra durant 120 jours à quelques kilomètres du pôle Nord, dans la vallée laineuse de la terre d'Ellesmere. Patiemment, il a attendu l'affrontement inévitable entre deux rivaux en quête d'un même territoire : deux bœufs musqués qui entreront finalement en lutte à la tombée du jour. Ils rugissent, chargent, emmêlent leurs cornes, se repoussent et chargent de nouveau. Jusqu'à ce que le vainqueur prenne calmement possession de son troupeau.
Documentaire nous faisant revivre l’époque de Dawson City et de la Ruée vers l'or de 1897. Cette folle aventure est recréée grâce à des photographies d'époque.
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200041 min
Voyage spectaculaire à travers le temps et l'espace Cartes postales du Canada invite à un survol époustouflant des splendeurs de ce pays. C'est aussi l'histoire d'un immense désert de glace et d'eau qui cachait des richesses impressionnantes et s'est transformé en vastes étendues sauvages. Une longue évolution qui a commencé bien avant l'arrivée de l'Homme, qui a continué avec lui, et qui se poursuit encore. Cartes postales du Canada met en relief les merveilles de la vie sauvage, la marque que nous, Canadiens, avons laissée sur ce territoire et l'ingéniosité avec laquelle nous avons su tirer profit d'obstacles imposants. Un film qu'on revoit sans se lasser à la fois source de renseignements précieuse et plaisir renouvelé pour l'oeil et l'oreille. Tourné en 35 mm, Cartes postales du Canada étonne par ses images saisissantes, sa photographie aérienne et réactualise en quelque sorte le film Hélicoptère Canada, très prisé lors de sa sortie en 1966. Telles des cartes postales, ces instantanés du Canada nous laissent entrevoir des horizons enchanteurs, mais mieux encore : ils nous y conduisent.
Ce documentaire, tourné dans la toundra et dans la taïga, familiarise le spectateur avec les moeurs du caribou. Sa façon de se nourrir, son adaptation au rude climat, sa capacité de nager, les batailles rituelles que suscite la saison des amours, de même que les travaux de recherche des scientifiques canadiens pour assurer son accroissement font l'objet de ce film bien documenté.
Défenseurs de l'Arctique raconte une histoire remarquable qui débute en 1968, lorsqu'un mouvement inuit radical marque à jamais le paysage politique canadien. Orchestré par de jeunes visionnaires inuits, ce mouvement fera la plus grande revendication territoriale de l'histoire de la civilisation occidentale, aboutissant à la création d'un territoire souverain : le Nunavut. Ce documentaire dépeint les sombres tentatives du Canada pour gouverner le Nord, ainsi que l'inspiration, l'espoir et la détermination des Inuits qui ont réussi à changer les règles du jeu.
Lorsque Bonnie Ammaaq était petite, ses parents ont fait leurs bagages, l’ont emballée avec son frère sur un long traîneau couvert de fourrures, qu’on appelle qamutik, et ont quitté la communauté gouvernementale d’Igloolik pour vivre de la terre, comme tant de générations d’Inuit l’avaient fait avant eux. Pendant onze ans, leur maison n’était pas la petite cabane du « camp éloigné », mais tout le territoire vaste, sauvage et spectaculaire qui s’étendait au-delà du pas de la porte.
Entre-deux est une élégie silencieuse dédiée à un mode de vie qui n’existe désormais que dans les souvenirs de Bonnie, de son frère et de ses parents, ainsi que dans ceux d’autres encore vivants qui en ont fait l’expérience. Pour eux, la grande toundra sauvage n’était pas juste un endroit où vivre, c’était « quelque part », alors que la communauté d’Igloolik – leur demeure depuis ce temps –, avec ses motoneiges assourdissantes, ses plats paysages enneigés et la cohue du quotidien, c’est proprement « nulle part ».
Dans ce court métrage d'animation, la disparition des glaces de l’Arctique pousse un ours polaire à tenter sa chance et à chercher du travail à la ville. Mais s’intégrer au monde des humains n’est pas chose facile et l’ours en arrive à trouver une solution plus originale à son problème.
Court métrage d'animation du Labo d'animation du Nunavut. Un explorateur colonial suffisant débarque d’un voilier et plante un drapeau dans les glaces de l’Arctique, sous l’œil stupéfait d’un chasseur inuit. L’explorateur plante un second drapeau, puis un troisième et un autre encore, pendant que le chasseur, de toute évidence peu impressionné par la « découverte » de ce territoire, reprend tranquillement ses occupations. Dans cette recréation pleine de charme et d’humour du premier contact entre Inuits et Européens, Jonathan Wright nous raconte l’histoire d’un chasseur rempli de bon sens et de l’explorateur sans ressources auquel il dame le pion.
Ce long métrage documentaire environnementaliste sonne l’alarme sur les conséquences du réchauffement planétaire, en particulier dans l’Arctique. Le film expose le recul accéléré de la couverture glaciaire, un désastre écologique qui met en péril l'équilibre du climat terrestre. Perçus comme les principaux responsables du problème, les pays industrialisés doivent réagir avant qu'il soit trop tard.
Sur une musique originale d’Elisapie Isaac, ce long métrage documentaire raconte l’histoire de Martha Flaherty, qui a vécu une bonne partie de sa vie au « Pôle Nord ». Au milieu des années cinquante, sous de fausses promesses de vie meilleure, le gouvernement canadien déporte et abandonne à leur sort des familles inuites dans l’extrême Arctique. C’est dans ce désert de glace que Martha et sa famille ont vécu l’une des pages les plus sombres et les plus méconnues de l’histoire canadienne.
Créé par Gilles Groulx (mais non signé), ce court métrage documentaire présente le village minier québécois de Normétal, en Abitibi-Témiscamingue, telle qu’il était à la fin des années 1950. Le réalisateur suit le train-train quotidien des mineurs, qui se relaient pour rechercher le minerai de cuivre. Ce précieux document à valeur historique oppose la vie sur terre, dans le joli village du nord-ouest du Québec, et le monde souterrain des mines, sombre et gouverné par une machinerie puissante.
Documentaire qui fait revivre la légende entourant la rivière Nahanni, laquelle veut que tous les hommes qui ont tenté de lui arracher son secret y aient laissé leur vie. Comme les fameux frères McLeod, en 1908. Mais on a retrouvé, près des ossements des deux frères, leur « testament »: un billet affirmant qu'ils avaient repéré une mine d'or. Malgré sept échecs, Albert Faille, soixante-treize ans, persiste à croire à la présence de riches filons. Une fois de plus, il tente de résoudre l'énigme.
Depuis plus de quatre mille ans, le peuple inuit vit en symbiose avec le continent arctique. Son savoir ancestral, intimement lié à la connaissance du territoire et de sa faune unique, lui a permis de traverser les âges et de faire face à de multiples transformations. Aujourd'hui, alors que le réchauffement planétaire menace la nature même de son environnement, le peuple de la glace pourra-t-il s'adapter à ce nouveau bouleversement?
Plusieurs représentants issus de différentes générations d'Inuits nous livrent leurs points de vue sur cette question de survie. La jeune Meeka Mike, propriétaire d'une pourvoirie à Iqaluit, et le vénérable Namoonai Ashoona, artiste-chasseur de grande réputation, ne sont que quelques-uns des personnages fascinants que nous propose de découvrir ce documentaire profondément humain. En insert, d'étonnantes images d'archives viennent aussi illustrer la continuité entre les gestes d'hier et ceux d'aujourd'hui.
Le climat arctique devient de plus en plus imprévisible. La glace craque, s'effrite, entraînant avec elle une culture qui lui est très étroitement associée. S'il demeure fortement ancré dans la tradition, le mode de vie inuit subit en effet l'influence croissante de la civilisation moderne. Désormais confronté au réchauffement du climat, le peuple inuit devra de nouveau miser sur ses valeurs traditionnelles et sur sa formidable capacité d'adaptation pour affronter ce nouveau défi.
Ce long métrage documentaire suit Navarana, une aînée inughuite venue du coin le plus reculé de la planète : le nord-ouest du Groenland. Par l’un de ses ancêtres, un shaman inuit ayant entrepris une traversée épique du Haut-Arctique dans les années 1860, elle est liée à un groupe d’Inuits canadiens. Aujourd’hui, Navarana s’inquiète pour l’avenir de son peuple, et se doute bien qu’il devra bientôt affronter les plus grands défis sociaux et environnementaux de son histoire.
Malgré de grandioses paysages qui semblent encore vierges, le Nunavut n'échappe pas aux maux du reste de la planète. Sous cette couche de neige immaculée, des montagnes de déchets de toute sorte s'entassent. À Iqualuit, on compte deux dépotoirs remplis au-delà de leur capacité et la municipalité n'a aucun plan pour remédier au problème. Certains citoyens inquiets ont décidé d'agir. À travers ces personnages, on découvre la gravité de la situation et les difficultés propres à ce territoire isolé. Mais surtout, on entend l'appel à l'action de ces citoyens qui ne veulent pas perdre leur Nord.
« Drôle? Qu’est-ce que les Blancs, que les Inuits appellent Qallunaat, ont de si drôle? Eh bien, parmi les comportements étranges qui les caractérisent, les Qallunaat échangent des inepties en guise de salutations, répriment leurs fonctions physiologiques, se plaignent constamment du froid et semblent avoir une propension à vouloir dominer le monde. Pourquoi les blancs sont drôlesnous donne une belle leçon d’humilité en nous faisant ressentir ce que c’est que d’être sous la loupe de l’homme blanc. Rafraîchissant et original, ce documentaire possède la rare qualité d’éduquer avec intelligence.
Au rythme des huit saisons de la culture inuite, ce long métrage documentaire de Caroline Underwood et Jean Lemire aborde les effets du réchauffement planétaire sur le comportement de la faune arctique. Le recul constant des glaces menace l'existence des écosystèmes aux richesses insoupçonnées. Lauréat 2014 aux Earthwatch Film Awards, remis en collaboration avec la société National Geographic.
Shaman est le fruit de la première collaboration entre l’Office national du film du Canada et l’artiste inuite du Labrador Echo Henoche, qui signe ici sa première œuvre en tant qu’animatrice. Le court métrage donne vie à la légende préférée d’Echo Henoche, celle d’un ours polaire féroce transformé en pierre par un shaman, que racontait son grand-père dans son village natal de Nain, au Nunatsiavut, sur la côte nord du Labrador. Dessiné et peint à la main dans un style unique, Shaman communique le regard de l’artiste sur cette légende inuite du Labrador
Ce film expérimental fait appel aux plans d’archives et à l’animation pour faire connaître 3000 ans de culture inuite en trois chapitres : le passé, le présent et l’avenir.
Court métrage documentaire sur le boulevard Saint-Laurent, à Montréal, une rue qui demeure, pour nombre d'immigrants, l'endroit où s'est amorcée leur vie nouvelle. Dans ce film, le cinéaste revisite la rue qui l'a accueilli à l'âge de huit ans lorsqu’il arriva au Canada avec ses parents; il la décrit telle qu'elle est aujourd'hui et telle qu'il se la rappelle : un port d'attache des groupes ethniques les plus variés.
Dans ce long métrage documentaire, Yves Delaunay, citoyen suisse, cherche à comprendre comment les Inuit vivent la mutation actuelle de cette région frappée de plein fouet par les changements climatiques. À Sachs Harbour, village inuit aux confins de la Terre, il découvre une petite communauté attachée à son territoire, consciente de l’importance de ses traditions et de sa culture qui tente au quotidien de faire face aux défis de la modernité et de s’y tailler une place. Le film témoigne d’une réalité humaine aussi surprenante que porteuse d’espoir.
Saurons-nous préserver ce lieu mythique bien réel qui risque de disparaître en emportant une partie essentielle de chacun de nous ?
Ce long métrage documentaire relate la longue marche de l'écologiste Leanne Allison et du biologiste Karsten Heuer, qui ont suivi à la trace 120 000 caribous, pendant 5 mois sur une distance de 1500 kilomètres à travers le Yukon et l’Alaska. Récit d’une expérience éprouvante et appel à une prise de conscience de la fragilité d’un milieu naturel menacé par l’exploitation pétrolière et gazière.