Ce long métrage documentaire suit Navarana, une aînée inughuite venue du coin le plus reculé de la planète : le nord-ouest du Groenland. Par l’un de ses ancêtres, un shaman inuit ayant entrepris une traversée épique du Haut-Arctique dans les années 1860, elle est liée à un groupe d’Inuits canadiens. Aujourd’hui, Navarana s’inquiète pour l’avenir de son peuple, et se doute bien qu’il devra bientôt affronter les plus grands défis sociaux et environnementaux de son histoire.
Ce long métrage documentaire raconte l'état de panique général ressenti dans une communauté des Maritimes suite à l’arrivée d'une nouvelle menace. Il est intrépide et très réel : un coyote hybride que l’on dit issu d’un croisement avec le loup a migré dans l’Est du Canada. Lorsque l’animal déchiquète une victime au Cap-Breton, toute la Nouvelle-Écosse se trouve sur un pied d’alerte. Il s’agirait de la première attaque mortelle du genre contre un humain adulte. Des trappeurs, des scientifiques, des éleveurs de moutons, ainsi que la mère de la victime de 19 ans, interviennent. Les médias s’intéressent de plus près au dossier, et les signalements d’attaques ou les déclarations de gens ayant aperçu des coyotes poussent le gouvernement provincial à offrir des primes aux chasseurs, une mesure qui ne fait pas l’unanimité.
Ce long métrage documentaire de Jean-Claude Labrecque retrace l’entreprise cinématographique audacieuse et étonnante du réalisateur français Julien Duvivier, venu tourner une adaptation du célèbre roman de Louis Hémon dans la région du Saguenay ̶ Lac-Saint-Jean en 1934. Quel a été l’impact de la production du film sur la vie de la communauté ? Quels souvenirs restent attachés à cet événement ? Quels secrets de village couvent dans les mémoires ?
Bâtisseurs de mémoire, le cinéaste et son équipe nous proposent une aventure documentaire à la frontière de l’imaginaire du cinéma et de la réalité, qui vient questionner notre identité et notre rapport au passé.
Les membres de la Première Nation d'Attawapiskat, une communauté crie du nord de l'Ontario, ont été poussés sous les feux des projecteurs en 2012 lorsque le dénuement de la vie dans leur réserve est devenu un sujet de débat national. Dans ce documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin capte discrètement les histoires de cette communauté, mettant en lumière un passé de dépossession et d'indifférence de la part des pouvoirs officiels. « L'objectif principal d'Alanis Obomsawin est de nous faire voir les gens d'Attawapiskat différemment, a écrit Robert Everett-Green dans The Globe & Mail. En fin de compte, l'accent n'est pas tant sur les images que sur l'écoute – la première étape pour changer la conversation ou la rendre possible. » Gagnant du prix Donald-Brittain 2013 du meilleur documentaire social/politique, il fait partie d'un cycle de films que la cinéaste a réalisés sur le bien-être et les droits des enfants.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin : un héritage
Dans ce long métrage documentaire, le réputé réalisateur et directeur photo Vic Sarin nous plonge au coeur d'une enquête fascinante sur l'histoire du colorisme – la discrimination intra-ethnique fondée sur les nuances de peau. De l'Asie à l'Amérique du Sud, Sarin va à la rencontre d'individus directement touchés par cette problématique, à commencer par une entrepreneure philippine qui fait des affaires d’or dans l’industrie milliardaire du blanchiment de la peau. Vie pigmentée entraîne le spectateur dans un étonnant tour du monde où l’on remonte aux sources mêmes d’un dysfonctionnement social d’autant plus sournois qu’il est tout en nuances.
Avec ce long métrage documentaire, Richard Desjardins et Robert Monderie renouent avec la veine pamphlétaire de L’erreur boréale. À coups d’images chocs, à l’aide d’archives rares et avec l’humour social qui a fait leur marque, les réalisateurs exposent avec clarté le dossier des mines au Canada. Dans un pays aux richesses minières exceptionnelles, les compagnies minières ont historiquement payé peu d’impôts sur leurs activités, tandis que les municipalités continuent d'avoir la responsabilité de construire et d’entretenir les routes sur lesquelles roulent les camions qui emportent ces richesses à l’étranger. Certains films sont pertinents, d’autres sont nécessaires. Trou Story est de ceux-là!
Dans ce long métrage documentaire, le cinéaste Claude Demers revisite le quartier populaire où il a grandi pour y interroger le mystère de ses origines. Dans cette chronique intime, son parcours se mêle à celui de deux jeunes garçons en âge de découvrir le monde. La ville de Verdun et le fleuve Saint-Laurent constituent la toile de fond de ce récit d’apprentissage et de ce voyage introspectif. Alliant réalisme à lyrisme, ce film est une œuvre libre, aussi humaine que poétique.
Ce court métrage documentaire nous amène au coeur d'un véritable pow-wow traditionnel. En suivant le parcours de Tony Chachai, jeune Autochtone en quête d’identité, la cinéaste originaire de Manawan se penche sur la culture, le passé et la transmission du savoir et des connaissances au sein des membres d’une communauté atikamekw. Mu par le désir de renouer avec sa famille et ses racines, Tony Chachai livre un témoignage touchant sur le chemin qui l’a ramené auprès des siens. À l’aube de devenir père, il prend conscience de la richesse de cet héritage et célèbre ce passé en dansant dans un pow-wow aux côtés de son cousin Ronny Chachai.
Ce film a été réalisé par Thérèse Ottawa, cinéaste à l'occasion du concours Tremplin NIKANIK, destiné aux cinéastes francophones des Premières Nations du Québec.
Dans ce long métrage documentaire, le duo de réalisateurs derrière L'erreur boréale et Trou Story, Richard Desjardins et Robert Monderie, raconte l'histoire de la nation algonquine du Québec et dénonce ses conditions de vie actuelle.
Long métrage documentaire sur Babz Chula, comédienne talentueuse et plus grande que nature de la côte Ouest du Canada, atteinte d’un cancer. Quiconque a connu Babz vous dirait que sa force de vie, ou chi, était incroyablement puissante. Lorsqu’elle renoue avec la réalisatrice Anne Wheeler en 2009, elles se découvrent un intérêt commun : l’Inde. Babz a tôt fait de convaincre Anne de l’accompagner en voyage à Kerala, où la comédienne de 63 ans compte suivre un traitement que lui prodiguera un réputé guérisseur ayurvédique afin de l’aider à remporter une lutte de six ans contre la maladie. Fructueux ou non, ce voyage transformera pour toujours l’amitié entre les deux femmes.
Qu’advient-il des personnes atteintes de maladie mentale qui commettent des crimes violents? Où sont-elles gardées? Comment sont-elles traitées? Pendant 18 mois, le cinéaste gagnant de quatre prix Emmy John Kastner a obtenu un accès sans précédent à l’une de ces institutions médicolégales (autrefois appelées asiles pour criminels aliénés) : le Centre de santé mentale de Brockville. À travers ce long métrage documentaire, Kastner brosse le portrait de quatre patients — deux hommes et deux femmes — qui luttent pour prendre leur vie en main afin de réintégrer une société dans laquelle ils sont généralement craints et diabolisés.
Pour avoir plus d’informations sur ce film, visitez le Blogue de l'ONF.
Thriller documentaire du cinéaste Julien Fréchette, Le prix des mots relate l’escalade de procédures juridiques entourant les procès qui opposent les compagnies minières canadiennes Barrick Gold et Banro à l’auteur Alain Deneault, ses collaborateurs et les Éditions Écosociété, après la sortie du livre Noir Canada en 2008.
Ce long métrage documentaire suit Navarana, une Aînée inughuite venue du coin le plus reculé de la planète : le nord-ouest du Groenland. Par l’un de ses ancêtres, un shaman inuit ayant entrepris une traversée épique du Haut-Arctique dans les années 1860, elle est liée à un groupe d’Inuits canadiens. Aujourd’hui, Navarana s’inquiète pour l’avenir de son peuple, et se doute bien qu’il devra bientôt affronter les plus grands défis sociaux et environnementaux de son histoire. En prenant part aux expéditions de chasse des familles de deux communautés, l’une à l’île de Baffin, au Canada, l’autre au Groenland, elle découvre que, bien que ces deux groupes partagent des valeurs, ils s’adaptent différemment aux influences extérieures et aux inévitables changements qui affectent leur mode de vie.
Âge 12 à 18 ans
Géographie - Arctique
Géographie - Géographie humaine
Médias - Films documentaires
Études autochtones - Identité/Société
Point de fuite reconnaît l’importance de l’origine ancestrale dans l’identité personnelle, de même que l’interrelation entre l’histoire des familles et la culture. Les élèves cherchent en quoi sont liés les voyages de Qitdlarssuaq et de Navarana? « De plus en plus, la vie dépend de l’essence et du sucre » (36:00): les élèves échangent sur la façon dont cette citation et la séquence suivante, qui se déroule à l’épicerie, mettent en relief la tension qui existe entre le maintien des traditions et l’adoption d’un mode de vie moderne. Point de fuite est considéré comme du cinéma vérité : quelles sont les caractéristiques de cette technique de tournage et en quoi décrit-elle ce film de manière appropriée?