Filmed in cinéma vérité style, this feature-length doc follows a group of incarcerated men with troubled pasts as they undergo treatment based on Indigenous philosophy at the Waseskun Healing Center. Director Steve Patry spent a full year with these men, gaining their trust and confidence. The result is a remarkable and gripping film about learning to overcome suffering and finding balance.
Au centre de guérison Waseskun, des hommes au passé trouble et violent suivent un plan de traitement thérapeutique basé sur la philosophie autochtone. Installé avec eux, dans la plus pure tradition du direct, Steve Patry enregistre de façon bouleversante le quotidien de cet établissement de détention alternatif unique.
Ce documentaire de Gil Cardinal et Wil Campbell examine les programmes de spiritualité autochtone mis sur pied dans les établissements pénitentiaires fédéraux de l’Ouest canadien. Dirigés par des aînés autochtones, avec l’assistance d’agents de liaison, ces programmes comprennent des ateliers et des cérémonies qui contribuent à remettre les détenus en contact avec eux-mêmes, leur culture et leur spiritualité.
À Saskatoon, en janvier 2000, sous une température glaciale de -20 ºC, le jeune autochtone Darrell Night est abandonné sur le bord de la route par deux policiers. Il parvient à échapper à une mort certaine en s'abritant dans une centrale électrique située aux abords de la ville.
Plus tard, à sa grande stupeur, Darrell apprend que le corps gelé d'un Autochtone est découvert dans les mêmes environs. Quelques jours plus tard, le scénario se répète quelques centaines de mètres plus loin.
Le choc de deux mondes (Two worlds Colliding) nous fait un récit des événements bouleversants entourant la mort tragique de ces deux jeunes autochtones. De plus, le film expose la dissidence d'une communauté méfiante face à une force policière qui doit maintenant affronter la vérité.
M. Night décide de partager sa mésaventure publiquement. Son action déclenche une série d'événements, dont l'ouverture d'une enquête majeure de la GRC sur plusieurs de ces morts suspectes, la condamnation des deux officiers qui ont abandonné Darrell, et la reprise d'une autre enquête sur le cas de Neil Stonechild trouvé mort dans les mêmes circonstances en 1990.
Dans une entrevue unique, Night nous raconte son cauchemar, et les parents de Lawrence Wegner, l'une des victimes, nous font part avec une grande émotion de leur impatience face à l'incapacité des autorités à trouver des réponses.
Un sergent sympathisant à la cause de Night et l'enquêteur spécial qui l'aide dans cette affaire partagent des sentiments de honte vis-à-vis de leur profession. Est-ce que la venue d'un nouveau chef de la GRC à Saskatoon réussira à rapprocher ces deux mondes?
Les 11 et 20 juin 1981, la Sûreté du Québec mène des rafles dans la réserve de Restigouche, en Gaspésie. En cause : les droits ancestraux de pêche au saumon des Micmacs. Les restrictions que le gouvernement québécois tente d'imposer sur cette pêche, source d'alimentation et de revenus pour les Micmacs, ont soulevé colère et consternation. Lancé en 1984, ce compte rendu coup de poing de l'intervention policière a fait connaître Alanis Obomsawin à l'international. Le film comprend un échange mémorable entre le ministre des Pêches, Lucien Lessard, qui a ordonné les rafles, et la réalisatrice. Des décennies plus tard, Jeff Barnaby, réalisateur de Rimes pour jeunes goules, citera ce film comme source d'inspiration. « Pour moi, ce documentaire a cristallisé l'idée que les films peuvent être une forme de contestation sociale... Tout a commencé là, avec ce film. »
Le 9 août 2016, un jeune Cri du nom de Colten Boushie est tué d’une balle dans la tête après être entré sur la propriété agricole de Gerald Stanley avec ses amis. L’acquittement de Stanley par le jury attire l’attention du monde entier, soulève des questions à propos de l’enracinement du racisme dans le système juridique du Canada et propulse la famille de Colten et sa quête de justice sur la scène nationale et internationale. Dans nîpawistamâsowin : Nous nous lèverons, la réalisatrice Tasha Hubbard tisse un récit pénétrant fusionnant une réflexion sur sa propre adoption, la navrante histoire du colonialisme dans les Prairies et une vision transformatrice d’un avenir où les enfants autochtones peuvent vivre en sécurité sur leur terre natale.
Ce court métrage documentaire expose sous un angle très personnel l’insoutenable déchirement que représente la recherche d’un être cher porté disparu. Kyle Kematch et Katherena Vermette ont tous deux connu cet immense chagrin. L’une des sœurs de Kyle est disparue il y a plus de 5 ans. Il travaille aujourd’hui pour l’organisme bénévole Drag the Red, qui mène des recherches dans la rivière Rouge afin de trouver des indices qui auraient un lien avec des membres disparus de la communauté autochtone. Katherena est une poète et une auteure dont toutes les œuvres s’inspirent d’un drame familial survenu il y plus de 20 ans. Bien que les circonstances de la perte que chacun d’eux a subie diffèrent, Kyle et Katherena incarnent la beauté, la dignité, la résilience et le militantisme né du besoin d’agir.
Richard Cardinal s’est suicidé à l'âge de 17 ans, après avoir passé la plus grande partie de sa vie dans de nombreux foyers d'accueil et refuges un peu partout en Alberta. Dans ce court documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin tisse, à partir d'extraits du journal intime du jeune homme, un puissant hommage à sa courte vie. Sorti en 1984 – des décennies avant la Commission de vérité et de réconciliation –, le film a révélé la négligence systémique et les mauvais traitements dont les enfants autochtones sont victimes dans le système canadien de protection de l'enfance. Lauréat du prix du meilleur documentaire de l'American Indian Film Festival en 1986, le film a été projeté au Museum of Modern Art de New York en 2008 dans le cadre d'une rétrospective consacrée à Alanis Obomsawin et continue d'être diffusé dans le monde entier.
Dans son long métrage documentaire Hi-Ho Mistahey!, Alanis Obomsawin raconte l’histoire du «Rêve de Shannen», une campagne nationale pour que les enfants des Premières Nations aient accès à une éducation équitable et à des écoles sécuritaires et adéquates. Elle rassemble les témoignages de personnes ayant porté la cause de la jeune Shannen Koostachin, emportée dans un accident de voiture en 2010, avec succès d’Attawapiskat jusqu’aux Nations Unies de Genève.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Long métrage documentaire sur l’alcoolisme dans les communautés autochtones, un sujet rarement abordé ouvertement. Le cinéaste Dennis Allen, dont le souvenir du premier verre remonte à l’enfance, raconte vaillamment la lutte qu’il a menée – et remportée – contre ses démons personnels. Levant le voile sur la dimension humaine d’un problème trop souvent occulté, Eau-de-feu nous présente avec courage et honnêteté plusieurs récits sur la toxicomanie. En relatant leur trajectoire, les protagonistes du documentaire, dont le réalisateur lui-même, aideront bien des gens à emprunter la voie de la guérison et prouveront que l’on peut arriver à bon port.
Ce court documentaire de 1969 est l'une des œuvres les plus influentes et les plus diffusées à être issues de l'Indian Film Crew (IFC), première équipe de production entièrement autochtone de l'ONF. Il relate la manifestation, en 1969, des Kanien'kéhaka (Mohawks) d'Akwesasne, un territoire qui chevauche la frontière canado-américaine. Lorsque les autorités canadiennes décident de leur imposer des taxes sur leurs achats effectués aux États-Unis – contrairement à ce qui avait été établi par le traité Jay de 1794 –, les manifestants de Kanien'kéhaka bloquent le pont international entre l'Ontario et l'État de New York. Le réalisateur, Michael Kanentakeron Mitchell, est plus tard devenu le grand chef d'Akwesasne. En 2017, le film sera officiellement reconnu comme son œuvre. Vous êtes en terre indienne a été montré à travers le continent, aidant à mobiliser une nouvelle vague de militants autochtones. Il a notamment été projeté durant l'occupation d'Alcatraz, en 1970.
Le 52e film d’Alanis Obomsawin raconte comment la vie de Jordan River Anderson a déclenché un combat pour que les enfants inuits et des Premières Nations bénéficient de soins de santé, de services sociaux et de services d’enseignement public égaux à ceux du reste de la population canadienne.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Âge 17 à 18 ans
Santé/Formation personnelle - Santé mentale/Stress/Suicide
Santé/Formation personnelle - Usage et abus de substances/Dépendance
Sciences humaines - Loi
Sciences humaines - Politiques et programmes sociaux
Études autochtones - Identité/Société
Avertissement : M (aborde les thèmes de la violence et de la violence sexuelle, quelques mots grossiers)
Ce film est idéal pour les discussions en classe, les recherches documentaires et les dissertations sur les traumatismes transmis d’une génération à l’autre, la justice pénale et la justice réparatrice autochtone. Réfléchissez aux récits des expériences de l’enfance dont il est question dans le film et discutez de la façon dont les traumatismes de l’enfance peuvent façonner le destin d’un adulte en l’absence de soins, de guérison et de soutien. Documentez-vous sur les contextes qui influent sur la surreprésentation des Autochtones dans le système de justice pénale. Qu’est-ce que la justice réparatrice et comment est-elle utilisée dans le système judiciaire aujourd’hui? Les structures sociales préventives soutenues par des initiatives gouvernementales et communautaires peuvent-elles contribuer à remodeler le système de justice pénale? Comment le fait de renouer avec les modes d’existence culturels originaux peut-il contribuer à la guérison des personnes qui souffrent de traumatismes et de traumatismes intergénérationnels?