À Saskatoon, en janvier 2000, sous une température glaciale de -20 ºC, le jeune autochtone Darrell Night est abandonné sur le bord de la route par deux policiers. Il parvient à échapper à une mort certaine en s'abritant dans une centrale électrique située aux abords de la ville.
Plus tard, à sa grande stupeur, Darrell apprend que le corps gelé d'un Autochtone est découvert dans les mêmes environs. Quelques jours plus tard, le scénario se répète quelques centaines de mètres plus loin.
Le choc de deux mondes (Two worlds Colliding) nous fait un récit des événements bouleversants entourant la mort tragique de ces deux jeunes autochtones. De plus, le film expose la dissidence d'une communauté méfiante face à une force policière qui doit maintenant affronter la vérité.
M. Night décide de partager sa mésaventure publiquement. Son action déclenche une série d'événements, dont l'ouverture d'une enquête majeure de la GRC sur plusieurs de ces morts suspectes, la condamnation des deux officiers qui ont abandonné Darrell, et la reprise d'une autre enquête sur le cas de Neil Stonechild trouvé mort dans les mêmes circonstances en 1990.
Dans une entrevue unique, Night nous raconte son cauchemar, et les parents de Lawrence Wegner, l'une des victimes, nous font part avec une grande émotion de leur impatience face à l'incapacité des autorités à trouver des réponses.
Un sergent sympathisant à la cause de Night et l'enquêteur spécial qui l'aide dans cette affaire partagent des sentiments de honte vis-à-vis de leur profession. Est-ce que la venue d'un nouveau chef de la GRC à Saskatoon réussira à rapprocher ces deux mondes?
Richard Cardinal s’est suicidé à l'âge de 17 ans, après avoir passé la plus grande partie de sa vie dans de nombreux foyers d'accueil et refuges un peu partout en Alberta. Dans ce court documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin tisse, à partir d'extraits du journal intime du jeune homme, un puissant hommage à sa courte vie. Sorti en 1984 – des décennies avant la Commission de vérité et de réconciliation –, le film a révélé la négligence systémique et les mauvais traitements dont les enfants autochtones sont victimes dans le système canadien de protection de l'enfance. Lauréat du prix du meilleur documentaire de l'American Indian Film Festival en 1986, le film a été projeté au Museum of Modern Art de New York en 2008 dans le cadre d'une rétrospective consacrée à Alanis Obomsawin et continue d'être diffusé dans le monde entier.
Ce documentaire nous présente Rene Catcheway et Melvin Delorme, deux jeunes Autochtones issus de milieux perturbés qui risquent d’échouer leur secondaire. Or, Randy Baleski, enseignant et ancien boxeur, croit au pouvoir transformateur de la boxe. Melvin et Rene multiplient les entraînements exténuants, et constatent que la boxe est davantage un mode de vie qu’un sport. Mais est-ce suffisant pour leur permettre de rompre avec une existence jalonnée de coups durs?
Dans son long métrage documentaire Hi-Ho Mistahey!, Alanis Obomsawin raconte l’histoire du «Rêve de Shannen», une campagne nationale pour que les enfants des Premières Nations aient accès à une éducation équitable et à des écoles sécuritaires et adéquates. Elle rassemble les témoignages de personnes ayant porté la cause de la jeune Shannen Koostachin, emportée dans un accident de voiture en 2010, avec succès d’Attawapiskat jusqu’aux Nations Unies de Genève.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Ce court métrage documentaire nous amène au coeur d'un véritable pow-wow traditionnel. En suivant le parcours de Tony Chachai, jeune Autochtone en quête d’identité, la cinéaste originaire de Manawan se penche sur la culture, le passé et la transmission du savoir et des connaissances au sein des membres d’une communauté atikamekw. Mu par le désir de renouer avec sa famille et ses racines, Tony Chachai livre un témoignage touchant sur le chemin qui l’a ramené auprès des siens. À l’aube de devenir père, il prend conscience de la richesse de cet héritage et célèbre ce passé en dansant dans un pow-wow aux côtés de son cousin Ronny Chachai.
Ce film a été réalisé par Thérèse Ottawa, cinéaste à l'occasion du concours Tremplin NIKANIK, destiné aux cinéastes francophones des Premières Nations du Québec.
Le 9 août 2016, un jeune Cri du nom de Colten Boushie est tué d’une balle dans la tête après être entré sur la propriété agricole de Gerald Stanley avec ses amis. L’acquittement de Stanley par le jury attire l’attention du monde entier, soulève des questions à propos de l’enracinement du racisme dans le système juridique du Canada et propulse la famille de Colten et sa quête de justice sur la scène nationale et internationale. Dans nîpawistamâsowin : Nous nous lèverons, la réalisatrice Tasha Hubbard tisse un récit pénétrant fusionnant une réflexion sur sa propre adoption, la navrante histoire du colonialisme dans les Prairies et une vision transformatrice d’un avenir où les enfants autochtones peuvent vivre en sécurité sur leur terre natale.
Loin de chez eux, coupés de leur famille et de leurs amis, les Autochtones sans-abri de Montréal sont au cœur de ce documentaire. Comme le racontent les protagonistes de Sans adresse, le rêve d’une vie meilleure dans la grande ville peut devenir une dure réalité. Cherchant souvent à fuir une conjoncture issue du colonialisme et des effets de l’assimilation, les membres des Premières Nations et les Inuits du film exposent ouvertement l’histoire de leur vie et la voie qu’ils ont suivie pour aboutir à Montréal. Alanis Obomsawin propose ici un portrait sincère et désolant de l’itinérance endémique tout en donnant la parole à ceux qui sont si souvent négligés ou rendus invisibles dans les rues de toutes les villes canadiennes.
Tout comme le Petit Prince de St-Exupéry, un jeune Algonquin découvre un autre monde, celui des Blancs, avec sa télé, son McDo, son école. Partagé entre sa communauté Kitcisakik où il vit l?été et la ville où il passe l?hiver, il ressent un profond sentiment d?abandon. Adolescent, il expérimente l?errance, l?univers de la drogue, l?envie d?en finir jusqu?au jour où une simple question de son enfant le ramène à la réalité. Raconter des histoires à un petit, n?est-ce pas l?essentiel de la vie?
Depuis 2004, Wapikoni mobile donne aux jeunes Autochtones l?occasion de s?exprimer au moyen de réalisations vidéo et musicales. Ce film d?animation a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du Dvd - Sélection 2007 - Wapikoni mobile.
À un moment charnière de sa vie, celui de la naissance de son premier bébé, Sybèle revient vivre à Pikogan, la réserve où elle a passé son enfance. Elle veut faire connaître à son fils les traditions algonquines, mais craint que ce milieu où règne la consommation d?alcool et de drogues ne soit nocif pour elle-même et pour son enfant. Pour lui offrir une vie meilleure, devra-t-elle s?éloigner à nouveau? Une réflexion lucide sur la situation des jeunes mères algonquines.
Depuis 2004, Wapikoni mobile donne aux jeunes Autochtones l?occasion de s?exprimer au moyen de réalisations vidéo et musicales. Ce documentaire a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du Dvd - Sélection 2007 - Wapikoni mobile.
Dans ce documentaire, on établit un parallèle entre la situation minoritaire des élèves d'origine autochtone et métisse prédominant dans une école de Winnipeg et celle des francophones d'une école de Saint-Boniface. Par le biais d'une pièce de théâtre, montée par les élèves des écoles R.B. Russell et Précieux-Sang à l'occasion du Festival du voyageur, on discute des défis et des problèmes auxquels font face les deux groupes.
Dans ce long métrage documentaire signé par le réalisateur autochtone Brian J. Francis, des participants à la cérémonie de la danse sacrée du soleil passent quatre jours sans boire ni manger, puis transpercent la chair de leur poitrine dans une offrande au Créateur. Un point de vue privilégié sur la spiritualité des Premières Nations d’Amérique du Nord et la transmission unique d’une tradition culturelle de la nation Elsipogtog à la nation Mi’gmaqs.
Située tout près d’Edmonton, la Maison Poundmaker est un centre de désintoxication et de santé mentale pour Autochtones. Créée en 1973 et encore ouverte aujourd’hui, elle offre des programmes et services administrés par des Autochtones et fondés sur des techniques de guérison culturellement adaptées. Ouvrant le court métrage sur les mots du grand chef cri des Plaines Pîhtokahanapiwiyin (Poundmaker), Alanis Obomsawin examine franchement les causes profondes des toxicomanies dans les communautés autochtones, expliquant que l’absence d’amour et de soutien – exacerbée par les effets du colonialisme et du racisme – sont à l’origine d’un problème d’alcoolisme qui se reproduit de génération en génération chez certains. Dans les témoignages émouvants et désarmants de résidents de la Maison Poundmaker, le film illustre le courage, la persévérance et l’espoir pour les générations à venir.
Âge 14 à 17 ans
Santé/Formation personnelle - Intimidation et discrimination
Éducation civique/À la citoyenneté - Droits humains
Études autochtones - Histoire/Politique
Études autochtones - Identité/Société