Ce documentaire de Gil Cardinal et Wil Campbell examine les programmes de spiritualité autochtone mis sur pied dans les établissements pénitentiaires fédéraux de l’Ouest canadien. Dirigés par des aînés autochtones, avec l’assistance d’agents de liaison, ces programmes comprennent des ateliers et des cérémonies qui contribuent à remettre les détenus en contact avec eux-mêmes, leur culture et leur spiritualité.
Sébastien Aubin vit dans un loft à Winnipeg et occupe un emploi de graphiste. C'est aussi un Cri francophone de la nation d'Opaskwayak, au Manitoba. Parallèlement à sa vie professionnelle, il poursuit une quête spirituelle et identitaire. Son désir de transcender le concret l'a amené à apprendre la médecine traditionnelle autochtone.
Mark Thompson est guérisseur. Il a choisi de transmettre ses connaissances à Sébastien. Dans cette transmission du savoir d'une génération à l'autre, on sent le poids du temps qui s'est accéléré, phénomène incarné par Sébastien, qui appartient à la fois à la modernité et à la tradition. Ce parcours de 360 degrés, des valeurs du passé à celles d'aujourd'hui, prend tout son sens dans un contexte de crise environnementale.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Située tout près d’Edmonton, la Maison Poundmaker est un centre de désintoxication et de santé mentale pour Autochtones. Créée en 1973 et encore ouverte aujourd’hui, elle offre des programmes et services administrés par des Autochtones et fondés sur des techniques de guérison culturellement adaptées. Ouvrant le court métrage sur les mots du grand chef cri des Plaines Pîhtokahanapiwiyin (Poundmaker), Alanis Obomsawin examine franchement les causes profondes des toxicomanies dans les communautés autochtones, expliquant que l’absence d’amour et de soutien – exacerbée par les effets du colonialisme et du racisme – sont à l’origine d’un problème d’alcoolisme qui se reproduit de génération en génération chez certains. Dans les témoignages émouvants et désarmants de résidents de la Maison Poundmaker, le film illustre le courage, la persévérance et l’espoir pour les générations à venir.
Ce court métrage documentaire nous amène au coeur d'un véritable pow-wow traditionnel. En suivant le parcours de Tony Chachai, jeune Autochtone en quête d’identité, la cinéaste originaire de Manawan se penche sur la culture, le passé et la transmission du savoir et des connaissances au sein des membres d’une communauté atikamekw. Mu par le désir de renouer avec sa famille et ses racines, Tony Chachai livre un témoignage touchant sur le chemin qui l’a ramené auprès des siens. À l’aube de devenir père, il prend conscience de la richesse de cet héritage et célèbre ce passé en dansant dans un pow-wow aux côtés de son cousin Ronny Chachai.
Ce film a été réalisé par Thérèse Ottawa, cinéaste à l'occasion du concours Tremplin NIKANIK, destiné aux cinéastes francophones des Premières Nations du Québec.
Dans ce long métrage documentaire signé par le réalisateur autochtone Brian J. Francis, des participants à la cérémonie de la danse sacrée du soleil passent quatre jours sans boire ni manger, puis transpercent la chair de leur poitrine dans une offrande au Créateur. Un point de vue privilégié sur la spiritualité des Premières Nations d’Amérique du Nord et la transmission unique d’une tradition culturelle de la nation Elsipogtog à la nation Mi’gmaqs.
Ce long métrage documentaire suit le combat que mène le cinéaste ojibway Brion Whitford, diabétique avancé, pour recouvrer la santé. On le voit alors qu’il s'initie à la roue médicinale, une approche holistique issue de la compréhension autochtone des liens qui unissent entre elles les dimensions physique, mentale, émotionnelle et spirituelle de la vie.
À Saskatoon, en janvier 2000, sous une température glaciale de -20 ºC, le jeune autochtone Darrell Night est abandonné sur le bord de la route par deux policiers. Il parvient à échapper à une mort certaine en s'abritant dans une centrale électrique située aux abords de la ville.
Plus tard, à sa grande stupeur, Darrell apprend que le corps gelé d'un Autochtone est découvert dans les mêmes environs. Quelques jours plus tard, le scénario se répète quelques centaines de mètres plus loin.
Le choc de deux mondes (Two worlds Colliding) nous fait un récit des événements bouleversants entourant la mort tragique de ces deux jeunes autochtones. De plus, le film expose la dissidence d'une communauté méfiante face à une force policière qui doit maintenant affronter la vérité.
M. Night décide de partager sa mésaventure publiquement. Son action déclenche une série d'événements, dont l'ouverture d'une enquête majeure de la GRC sur plusieurs de ces morts suspectes, la condamnation des deux officiers qui ont abandonné Darrell, et la reprise d'une autre enquête sur le cas de Neil Stonechild trouvé mort dans les mêmes circonstances en 1990.
Dans une entrevue unique, Night nous raconte son cauchemar, et les parents de Lawrence Wegner, l'une des victimes, nous font part avec une grande émotion de leur impatience face à l'incapacité des autorités à trouver des réponses.
Un sergent sympathisant à la cause de Night et l'enquêteur spécial qui l'aide dans cette affaire partagent des sentiments de honte vis-à-vis de leur profession. Est-ce que la venue d'un nouveau chef de la GRC à Saskatoon réussira à rapprocher ces deux mondes?
Le 9 août 2016, un jeune Cri du nom de Colten Boushie est tué d’une balle dans la tête après être entré sur la propriété agricole de Gerald Stanley avec ses amis. L’acquittement de Stanley par le jury attire l’attention du monde entier, soulève des questions à propos de l’enracinement du racisme dans le système juridique du Canada et propulse la famille de Colten et sa quête de justice sur la scène nationale et internationale. Dans nîpawistamâsowin : Nous nous lèverons, la réalisatrice Tasha Hubbard tisse un récit pénétrant fusionnant une réflexion sur sa propre adoption, la navrante histoire du colonialisme dans les Prairies et une vision transformatrice d’un avenir où les enfants autochtones peuvent vivre en sécurité sur leur terre natale.
Documentaire musical signé Marie Clements, Droit devant rattache un moment charnière de l’histoire des droits civils au Canada — les origines du nationalisme autochtone vers 1930 — au souffle puissant qui anime aujourd’hui le militantisme des Premières Nations.
Une mère emmène ses deux jeunes fils citadins à la pêche avec leur kokum (grand-mère) : cette simple excursion est une forme de résistance puissante qui recrée le lien qui les unit à la terre natale et les uns aux autres.
Au centre de guérison Waseskun, des hommes au passé trouble et violent suivent un plan de traitement thérapeutique basé sur la philosophie autochtone. Installé avec eux, dans la plus pure tradition du direct, Steve Patry enregistre de façon bouleversante le quotidien de cet établissement de détention alternatif unique.
Dans le court métrage documentaire d’Eric Janvier Le cœur battant d’une nation, qui célèbre la réappropriation et la revitalisation de la culture dénée, un père transmet le savoir ancestral à son enfant en lui apprenant à fabriquer un tambour en peau de caribou.
Âge 15 à 18 ans
Santé/Formation personnelle - Relations saines
Sciences humaines - Politiques et programmes sociaux
Éthique et culture religieuse - Diversité/Héritage religieux
Études autochtones - Identité/Société