Un soir, alors qu’il marche dans la rue dans une petite ville du Canada, Scott Jones, un jeune musicien gai, subit une violente agression qui le laisse paraplégique. S’amorce ensuite un périple courageux et empreint de vulnérabilité sur la route de la guérison, jusqu’à la transformation de la vie du jeune homme. Du choc brutal des premiers moments à l’hôpital au troublant retour à l’endroit même où il a été attaqué, Scott se trouve constamment face à un choix : s’abîmer dans la douleur ou s’ouvrir à l’amour plutôt qu’à la peur. Filmé sur une période de trois ans par la grande amie du protagoniste, Avec amour, Scott est un portrait intime et visuellement évocateur de l’expérience queer porté par une envoûtante musique de Sigur Rós.
Long métrage documentaire du réalisateur Larry Lynn qui dépeint un portrait à la fois complexe et intime d’enfants en prison, grâce à un accès sans précédent acquis après des années de bénévolat au sein du centre. Le film soulève des questions aussi difficiles que vitales au sujet des jeunes délinquants et des jeunes à risque : devrait-on faire mieux pour les aider?
Sorti en 1977, ce court métrage au rythme paisible a été tourné, réalisé, monté et narré par Mosha Michael, l'un des premiers cinéastes inuits du Canada. Il y propose le récit personnel d'une excursion de chasse de trois semaines dans l'Arctique, un voyage de réhabilitation entrepris par de jeunes contrevenants et leurs familles. Jetant l'ancre à divers endroits dans la baie de Frobisher, ils pêchent la morue, chassent le phoque et le caribou, et réaffirment leurs liens familiaux et communautaires. À l'aide de sa caméra Super 8, Michael a saisi des moments captivants de la vie des Inuit dans les années 1970. La trame sonore inclut des prestations de Kowmageak Arngnakolak et de Mosha lui-même.
Avant qu’il ne soit trop tard ... suit la trajectoire personnelle de trois « femmes de réconfort » qui figuraient parmi les quelque 200 000 adolescentes et jeunes adultes que l’armée japonaise impériale a enlevées et forcées à l’esclavage sexuel durant la Deuxième Guerre mondiale. Plus de soixante-dix ans après leur emprisonnement dans ces prétendus « centres de délassement », les trois aïeules à la santé chancelante – grand-mère Gil en Corée du Sud, grand-mère Cao en Chine et grand-mère Adela aux Philippines – en sont au crépuscule de leur vie. Murées depuis des décennies dans le silence et la honte de leur passé, elles savent qu’il ne leur reste que peu de temps pour témoigner des faits réels et faire en sorte que cette horrible page d’histoire marque les mémoires. Qu’elles cherchent à obtenir des excuses officielles du gouvernement japonais, ou à rassembler le courage nécessaire pour finalement partager leur secret avec leurs proches, c’est leur détermination qui pousse ces femmes à saisir cette dernière occasion de mener les générations futures sur la voie de la réconciliation, de la guérison et de la justice.
En 1937, des dizaines de milliers d’Haïtiens et de Dominicains d’origine haïtienne ont été exterminés par l’armée dominicaine sur la seule base du racisme à l’encontre des Noirs. Des décennies plus tard, en 2013, la Cour suprême de la République dominicaine retire la citoyenneté à toute personne ayant des parents haïtiens, avec effet rétroactif jusqu’en 1929, rendant ainsi plus de 200000 personnes apatrides. Le nouveau documentaire de la réalisatrice Michèle Stephenson suit la campagne d’une jeune avocate du nom de Rosa Iris, qui lutte contre la corruption des élus et pour la protection du droit à la citoyenneté pour tous.
Ce court métrage d'animation d'Eugene Fedorenko raconte l'histoire d'un enfant rejeté et recueilli par deux clochards. Ce film a été réalisé pour commémorer la déclaration de l’UNICEF sur les droits de l’Enfant. Il illustre le principe suivant : «L'enfant a droit, dès sa naissance, à un nom et à une nationalité. » Un court métrage sans parole avec la participation des Mimes électriques au bruitage.
À Pointe Saint-Charles, quartier populaire de Montréal, une clinique juridique vient s'ajouter à un vaste réseau de services communautaires, qui ancre dans le concret un certain refus de la «société d'exploitation» et le bouillon d'une «société nouvelle». Expérience passionnante, mais qui n'a rien de facile pour les avocats, confrontés avec une méthode et un langage qui ne s'apprennent pas à l'université. Service, éducation, animation, participation, telles sont les fonctions grâce auxquelles la Clinique juridique communautaire constitue un ferment d'évolution de la société ambiante et le creuset d'un citoyen nouveau.
Long métrage documentaire sur la petite communauté autochtone d'Esgenoopetitj, ou Burnt Church, au Nouveau-Brunswick, à qui le gouvernement canadien semble avoir déclaré la guerre à l’été 2000. Comment expliquer cette attaque? Pourquoi des officiers du gouvernement canadien ont-ils recours à un tel comportement envers des citoyens qui exercent un droit reconnu par le plus haut tribunal du pays?
Ce court métrage documentaire expose sous un angle très personnel l’insoutenable déchirement que représente la recherche d’un être cher porté disparu. Kyle Kematch et Katherena Vermette ont tous deux connu cet immense chagrin. L’une des sœurs de Kyle est disparue il y a plus de 5 ans. Il travaille aujourd’hui pour l’organisme bénévole Drag the Red, qui mène des recherches dans la rivière Rouge afin de trouver des indices qui auraient un lien avec des membres disparus de la communauté autochtone. Katherena est une poète et une auteure dont toutes les œuvres s’inspirent d’un drame familial survenu il y plus de 20 ans. Bien que les circonstances de la perte que chacun d’eux a subie diffèrent, Kyle et Katherena incarnent la beauté, la dignité, la résilience et le militantisme né du besoin d’agir.
Cette série documentaire relate le combat des minorités francophones hors Québec pour le droit à une éducation en français de qualité. En 1982, avec l’adoption de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés, la Constitution canadienne reconnaît aux minorités linguistiques le droit à l’éducation dans leur propre langue. Mais les minorités francophones du pays font alors face à une dure réalité : les infrastructures nécessaires pour recevoir une éducation française manquent ou sont carrément inexistantes. Des comités de parents décident d’entreprendre des batailles judiciaires contre leur gouvernement provincial pour que leurs droits soient reconnus et respectés. Droit comme un F relate six de ces histoires.
Visionnez la deuxième partie et troisième partie de Droit comme un F
À partir de la tragédie rwandaise, D’Arusha à Arusha interroge le fonctionnement de la justice internationale et ses limites, en se penchant sur les activités du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) chargé de juger les responsables du génocide et le rôle des gacacas, ces tribunaux populaires qui tentent d’instaurer une justice de réconciliation.
Entremêlant les archives audiovisuelles d’une justice internationale se mettant en scène en vase clos et des témoignages sur le terrain, le film confronte les points de vue et invite le peuple rwandais à se réapproprier son histoire.
Héritier d’une riche tradition documentaire qui s’intéresse aux rituels des institutions – notamment avec Raymond Depardon –, Christophe Gargot explore les enjeux d’une conscience universelle à l’œuvre, tout en questionnant notre rapport aux images et notre appartenance au monde.
Cette série documentaire relate le combat des minorités francophones hors Québec pour le droit à une éducation en français de qualité. En 1982, avec l’adoption de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés, la Constitution canadienne reconnaît aux minorités linguistiques le droit à l’éducation dans leur propre langue. Mais les minorités francophones du pays font alors face à une dure réalité : les infrastructures nécessaires pour recevoir une éducation française manquent ou sont carrément inexistantes. Des comités de parents décident d’entreprendre des batailles judiciaires contre leur gouvernement provincial pour que leurs droits soient reconnus et respectés. Droit comme un F relate six de ces histoires.
Cette série documentaire relate le combat des minorités francophones hors Québec pour le droit à une éducation en français de qualité. En 1982, avec l’adoption de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés, la Constitution canadienne reconnaît aux minorités linguistiques le droit à l’éducation dans leur propre langue. Mais les minorités francophones du pays font alors face à une dure réalité : les infrastructures nécessaires pour recevoir une éducation française manquent ou sont carrément inexistantes. Des comités de parents décident d’entreprendre des batailles judiciaires contre leur gouvernement provincial pour que leurs droits soient reconnus et respectés. Droit comme un F relate six de ces histoires.
Visionnez la première partie et troisième partie de Droit comme un F
Les 11 et 20 juin 1981, la Sûreté du Québec mène des rafles dans la réserve de Restigouche, en Gaspésie. En cause : les droits ancestraux de pêche au saumon des Micmacs. Les restrictions que le gouvernement québécois tente d'imposer sur cette pêche, source d'alimentation et de revenus pour les Micmacs, ont soulevé colère et consternation. Lancé en 1984, ce compte rendu coup de poing de l'intervention policière a fait connaître Alanis Obomsawin à l'international. Le film comprend un échange mémorable entre le ministre des Pêches, Lucien Lessard, qui a ordonné les rafles, et la réalisatrice. Des décennies plus tard, Jeff Barnaby, réalisateur de Rimes pour jeunes goules, citera ce film comme source d'inspiration. « Pour moi, ce documentaire a cristallisé l'idée que les films peuvent être une forme de contestation sociale... Tout a commencé là, avec ce film. »
Dans une région rurale isolée de la Nouvelle-Écosse, les forgerons à la retraite John et Nancy Little mènent une vie paisible, partageant leur temps entre la culture potagère et la transformation de morceaux de ferraille en étonnantes sculptures sonores. Occasionnellement, la police locale a recours à leur savoir-faire particulier dans le cadre d’une démarche visant à protéger les vies des Canadiens. Baignant dans une atmosphère de roman d’espionnage, Forge fatale dépeint deux citoyens ordinaires comme des héros nationaux.
John Kastner, couronné à 4 reprises aux Emmy, et réalisateur de Life with Murder, signe ce long métrage documentaire sur la maladie mentale, la violence et le droit des victimes. Bénéficiant d’un accès extraordinaire à un établissement psychiatrique judiciaire, le cinéaste et son équipe nous montrent comment les psychiatres traitent les criminels qui présentent des troubles mentaux importants. Ces patients qu’on aurait, il n’y a pas si longtemps, considérés comme incurables et si dangereux qu’il aurait fallu les incarcérer à vie peuvent aujourd’hui être relâchés et réintégrés au sein de la communauté.
Dans une société qui met tout dans des cases et qui nous divise dans des catégories bien définies, où se situe une personne avec un esprit fort et un corps affaibli? En suivant Heidi Janz dans sa vie quotidienne, avec sa série unique de responsabilités, d’occasions et de défis, Nous avons le regret de nous informer... pose un regard sans pathos et sans complexe sur ce que ça signifie d’être à la fois « handicapé » et « productif ».
Ce long métrage documentaire raconte la longue épopée de 22 Ouïghours prisonniers de Guantanamo. Ils se trouvent en Afghanistan en octobre 2001 lorsque les États-Unis envahissent le pays pour traquer Oussama ben Laden. Ces hommes sont turcophones musulmans et appartiennent à la minorité chinoise ouïghoure, réprimée par le pouvoir central de Beijing. Du nord de la Chine à la base américaine de Guantanamo, le film de Patricio Henrìquez suit l’incroyable odyssée de trois de ces rescapés de l’absurde associés, malgré eux, au terrorisme mondial.
Court métrage d’animation conçu spécialement pour les tout-petits. Avec ses deux amis, Couac le canard et Cui l'hirondelle, Pit, un poussin nouveau-né, rêve de partir à la découverte du vaste monde. Naïf, il se met très vite les pattes dans les plats. Simple et coloré, cet amusant dessin animé a été réalisé en trois épisodes.
Le cinéaste Paul Cowan signe un court métrage documentaire unique sur la situation politique de la République démocratique du Congo grâce à son accès privilégié et sans précédent aux coulisses de l’ONU. Tourné en 2003, après cinq ans de guerre civile et déjà trois millions de victimes, son film pose des questions essentielles sur la violence, la paix, le rôle et le pouvoir des Nations Unies.
Ce long métrage documentaire accompagne le procureur général pendant les premiers procès de la Cour pénale internationale récemment instaurée. Luis Moreno-Ocampo enquête et poursuit les responsables des crimes atroces perpétrés contre l'humanité. Si les survivants des génocides voient en lui un héros, il a néanmoins des adversaires acharnés de droite et de gauche. Ce film de Barry Stevens offre un point de vue exceptionnel sur des événements historiques qui se révéleront déterminants.
Inspiré en partie du livre The Sun Climbs Slow: The International Criminal Court and the Struggle for Justice, d'Erna Paris.
Une famille conformiste indo-canadienne d’une petite ville de la Colombie-Britannique porte un épouvantable secret : trois sœurs ont subi dès l’enfance les agressions sexuelles d’un proche plus âgé. Après avoir gardé le silence durant près de 25 ans, elles choisissent de révéler la vérité, non seulement pour protéger d’autres jeunes parentes, mais surtout pour donner l’exemple à leurs propres filles.
Ce long métrage documentaire fouille les complexités de la notion de propriété intellectuelle à l’ère du partage de fichiers pair-à-pair. Le cinéaste militant du Web Brett Gaylor interroge des acteurs importants du débat, dont le roi des collages musicaux de Pittsburgh, Girl Talk. Création de « remixage » en soi, RiP fracasse les barrières entre utilisateurs et producteurs et conteste les limites de « l’utilisation équitable ».
Documentaire sur un projet de médiation de quartier à Longueuil. Quatre bénévoles mettent en pratique cette nouvelle approche pour la résolution de conflits. Une dispute divise les voisins et les médiateurs tentent de rapprocher les deux parties, dont les visions respectives sont diamétralement opposées. La caméra nous plonge au coeur de la séance de médiation, où les sentiments des participants deviennent rapidement à fleur de peau.
Dans Tuer un tigre, Ranjit, un fermier du Jharkhand, entreprend le combat de sa vie lorsqu’il demande justice pour sa fille de 13 ans, survivante d’une agression sexuelle. En Inde, où un viol est signalé toutes les 20 minutes et où le taux de condamnation est inférieur à 30 %, la décision de Ranjit de soutenir sa fille est pratiquement inédite et son parcours, sans précédent.
La vie sous examen sort la philosophie du milieu universitaire et des salles de classe pour la remettre dans la rue. Offrant des moments rares avec de grands penseurs, La vie sous examen nous rappelle que la philosophie possède le pouvoir de transformer notre perception de l’univers… et de la place que nous y occupons.
Au centre de guérison Waseskun, des hommes au passé trouble et violent suivent un plan de traitement thérapeutique basé sur la philosophie autochtone. Installé avec eux, dans la plus pure tradition du direct, Steve Patry enregistre de façon bouleversante le quotidien de cet établissement de détention alternatif unique.