Portrait documentaire du quartier Saint-Michel, à Montréal, à travers le parcours de deux jeunes d'origine haïtienne. Alors que leurs parents ont quitté Haïti pour le Canada et ont dû repartir à zéro, James et Le Voyou cherchent eux aussi à prendre leur envol. Les deux jeunes hommes lancent un cri du coeur aux femmes haïtiennes qui, comme leurs mères, ont tant sacrifié pour procurer à leurs enfants un avenir meilleur.
Long métrage documentaire de Danic Champoux, réalisé dans le cadre du programme de Cinéastes en résidence. À l’heure des médias sociaux, 50 personnes livrent une part de leur intimité à la caméra et abordent une multitude de sujets, des plus cocasses aux plus graves. Il en ressort une mosaïque humaine qui nous ressemble et célèbre la vie dans toute sa diversité. Œuvre chorale à la forme libre et ouverte, Autoportrait sans moi donne un coup de jeune au documentaire et résonne comme un condensé d’émotions brutes.
Ce court métrage documentaire raconte une journée dans la vie d'une fillette de onze ans, prénommée Alanna, qui souffre du syndrome d'alcoolisme fœtal (SAF) et passe un après-midi à la pêche. À Whitehorse où ils vivent, Lilliam et Richard prennent soin d'Alanna depuis qu'elle a six semaines. Leur dévouement et leur affection pour l'enfant les a amenés à travailler pour le Fetal Alcohol Syndrome Society of the Yukon, un organisme qui sensibilise la communauté au SAF. Tout en présentant les effets dévastateurs de l'alcool sur la grossesse, le film dépeint le cheminement et les conditions de vie d'une famille qui a choisi de se dévouer à un enfant qui en est atteint.
La vie et l'oeuvre du peintre ojibway Arthur Shilling. Ses portraits, surtout, ont séduit nombre de galeries torontoises et nous contraignent à changer nos notions sur l'art autochtone. Après avoir connu une vie mouvementée, il construisit, de ses propres mains, un studio d'art destiné aux Autochtones de sa réserve.
Biseau vers le haut suit des infirmières itinérantes qui prodiguent des soins dans les rues de Vancouver. Le documentaire invite les spectateurs à considérer leurs attitudes et leurs croyances personnelles à l’égard des personnes qui consomment de la drogue et à réfléchir aux façons dont ces opinions influent sur les relations dans la prestation des soins de santé.
Biseau vers le haut comprend 10 sélections éducatives accompagnées d’entrevues avec des experts et des infirmières qui réfléchissent sur leur pratique et leur attitude, ainsi qu’un Guide pédagogique proposant des questions à débattre en classe et des activités d’apprentissage.
Court métrage documentaire sur le périple mémorable de la Chorale Saint-Jean, d’Edmonton, invitée à participer aux festivités du 400e anniversaire de Québec. Ponctué par les témoignages des protagonistes, dont ceux de Laurier Fagnan, le chef de chœur, et de l'auteure-compositrice France Levasseur-Ouimet, le récit de ce « retour aux sources » nous réjouit et nous interpelle. Avec émotion et humour, le film démontre que l'avenir du français hors Québec n'est pas nécessairement sombre. Ainsi la culture franco-albertaine s'épanouit au-delà de la survivance et vient enrichir notre patrimoine à tous.
Avec l’aide de femmes incarcérées et de militants de première ligne pour la défense des droits des détenus, Condamnation imagine des solutions de rechange à la prison. Non pas un autre film sur la « prison désocialisante », mais bien un film sur la « société brisée », cette collaboration reconstruit avec audace et ingéniosité notre communauté depuis l’intérieur. Le documentaire oblige le spectateur à se demander pourquoi nous emprisonnons les plus vulnérables, et à quel prix.
Long métrage documentant la vie de sans-abri du nord de Vancouver. Dans un décor idyllique, ils ont transformé la collecte des bouteilles vides en une sous-culture florissante : la course de chariots d’épicerie. Ancien adepte de la planche à neige et réalisateur de films de sport, Murray Siple revient au cinéma pour relater l’histoire de ces itinérants amateurs de sensations fortes.
L'histoire d'une victime des narcotiques établit clairement qu'il est très difficile de surmonter la toxicomanie. Un homme, libéré de prison à midi, est trouvé mort à minuit. Il a absorbé une forte dose d'héroïne. Cet homme, apparemment guéri, plein de bonnes intentions, s'est de nouveau abandonné aux illusions éphémères de la drogue. Pourquoi?
Film d'animation évoquant la mort de l'harmoniciste du groupe Les Colocs. À partir de Dehors novembre, une chanson des Colocs, Patrick Bouchard a réalisé un court métrage sur la mort comme elle se donne dehors, la nuit, en plein mois des morts... Toutes les morts se valent et la mort gagne tout le temps.
Découpé est un court métrage documentaire nous introduisant au sein d'un groupe d'adolescents qui désirent façonner leurs corps pour en faire des montagnes de muscles comme ceux de leurs héros. Le film dévoile les risques qu'ils sont prêts à courir (en ingérant des suppléments alimentaires ou en usant de stéroïdes) pour se forger une silhouette masculine idéale. Ils tentent à tout prix de gagner le respect de leurs camarades à travers l’entraînement et l’atteinte de la « perfection ». Avec une totale franchise, les garçons racontent leurs expériences, leurs désirs et leurs motivations.
Elle entre sournoisement dans votre vie, la drogue, s'infiltre dans vos veines, et vous vous retrouvez dans un gouffre, seul. Et pourtant, la terre continue de tourner.
Depuis 2004, le Wapikoni mobile donne aux jeunes des Premières nations du Québec l’occasion de s’exprimer par le biais de réalisations vidéo et musicales. Cet essai a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du DVD - Sélection 2008 - Wapikoni mobile.
Long métrage documentaire sur l’alcoolisme dans les communautés autochtones, un sujet rarement abordé ouvertement. Le cinéaste Dennis Allen, dont le souvenir du premier verre remonte à l’enfance, raconte vaillamment la lutte qu’il a menée – et remportée – contre ses démons personnels. Levant le voile sur la dimension humaine d’un problème trop souvent occulté, Eau-de-feu nous présente avec courage et honnêteté plusieurs récits sur la toxicomanie. En relatant leur trajectoire, les protagonistes du documentaire, dont le réalisateur lui-même, aideront bien des gens à emprunter la voie de la guérison et prouveront que l’on peut arriver à bon port.
Document vérité : rage, frustration, désespoir, trois mots qui reviennent sans cesse dans les propos des jeunes de la rue. Ils évoquent aussi, pourtant, les sentiments des parents des toxicomanes. C'est pour eux que la cinéaste a voulu réaliser ce film et revivre son propre passé. Andrée Cazabon s'est attachée au parcours de Cathy et Laurent. Elle les a suivis de longs mois sans rien cacher de leur existence ravagée ni des rechutes qu'ils accumulent.
Dans ce long métrage documentaire sorti en 1977, Pierre Perrault retourne à Unamenshipu (La Romaine) et à Pakuashipi (près de Saint-Augustin), des communautés innues de la Basse-Côte-Nord du Québec qu’il a filmées en 1960. Exercice de cinéma direct exempt de narration, il s’inspire de l’esprit de la Révolution tranquille — le propre processus de décolonisation du Québec — et s’attaque à la dépossession culturelle et sociale des Autochtones. Le recours de Perrault à des spécialistes non autochtones pour médiatiser l’expérience des Premières Nations a été remis en question par des universitaires autochtones contemporains. La direction de la photographie est signée Bernard Gosselin, l’un des premiers praticiens du cinéma direct.
« De 1960 à 1985, Alexis Joveneau, un missionnaire catholique belge de la congrégation cléricale des Oblats de Marie-Immaculée qui fut le curé des Montagnais de La Romaine (Innus d’Ulamen-Shipit) de 1953 à 1992, a participé à cinq films de l’ONF : Attiuk (1960), Ka Ke Ki Ku (1960), Le goût de la farine (1977), Le pays de la terre sans arbre ou le Mouchouânipi (1980) et La grande allure II (1985).
Depuis novembre 2017, des allégations d’agressions ont été portées contre M. Joveneau par des membres de la communauté de La Romaine pendant les audiences de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Des enquêtes et articles journalistiques récents ont rapporté d’autres allégations d’agressions sexuelles, d’abus physiques, psychologiques ou financiers ayant fait des dizaines de victimes. Le 29 mars 2018, une demande d'action collective a été déposée contre les Oblats de Marie-Immaculée en Cour Supérieure (du Québec). Le 16 novembre 2021, l’action collective a été autorisée. Les Oblats visés par ces allégations sont entre autres Alexis Joveneau, Omer Provencher, Edmond Brouillard, Raynald Couture et Édouard Meilleur. »
Dans ce long métrage documentaire, des femmes qui se sont prostituées dénoncent la tendance actuelle à faire de la prostitution un métier « comme un autre ». Elles ont 22, 34 ou 48 ans, elles habitent Montréal, Québec ou Ottawa... Ces femmes, qui ont récemment quitté la prostitution ou qui tentent d’en sortir, mènent un âpre combat pour se réinsérer socialement et retrouver quiétude et sécurité. Dans ce long processus parsemé d’embûches, chacune cherche à reprendre le contrôle de sa vie, à retrouver son estime d’elle-même et à s’offrir une place au soleil.
Dans ce long métrage documentaire, des femmes qui se sont prostituées dénoncent la tendance actuelle à faire de la prostitution un métier « comme un autre ». Elles ont 22, 34 ou 48 ans, elles habitent Montréal, Québec ou Ottawa... Ces femmes, qui ont récemment quitté la prostitution ou qui tentent d’en sortir, mènent un âpre combat pour se réinsérer socialement et retrouver quiétude et sécurité. Dans ce long processus parsemé d’embûches, chacune cherche à reprendre le contrôle de sa vie, à retrouver son estime d’elle-même et à s’offrir une place au soleil.
Située tout près d’Edmonton, la Maison Poundmaker est un centre de désintoxication et de santé mentale pour Autochtones. Créée en 1973 et encore ouverte aujourd’hui, elle offre des programmes et services administrés par des Autochtones et fondés sur des techniques de guérison culturellement adaptées. Ouvrant le court métrage sur les mots du grand chef cri des Plaines Pîhtokahanapiwiyin (Poundmaker), Alanis Obomsawin examine franchement les causes profondes des toxicomanies dans les communautés autochtones, expliquant que l’absence d’amour et de soutien – exacerbée par les effets du colonialisme et du racisme – sont à l’origine d’un problème d’alcoolisme qui se reproduit de génération en génération chez certains. Dans les témoignages émouvants et désarmants de résidents de la Maison Poundmaker, le film illustre le courage, la persévérance et l’espoir pour les générations à venir.
Documentaire sur deux jeunes partis dans l'Ouest à la conquête de soi. Comme 25 % de la jeunesse itinérante de Vancouver, Mélo et Ti-criss ont fait le voyage depuis le Québec en quête d'un avenir meilleur. Encore mineurs, ils multiplient les aventures pour trouver le sens de la vie. Leur amour est leur seule certitude. D'est en ouest, de la rue à l'hôtel en passant par un séjour en pleine nature, ils cherchent leur place dans la société.
Dans ce long métrage documentaire, la réalisatrice Rosie Dransfeld examine l’univers impitoyable et dangereux des travailleuses du sexe d’Edmonton. En cette ère post-Pickton, où l’impensable s’incarne dans une macabre réalité, des femmes fournissent volontairement à la police des échantillons d’ADN en vue d’une éventuelle identification.
Dans ce film d'animation, un ours, attiré par les odeurs d'un bidon d'essence, se met à en renifler les vapeurs. Le voilà pris de convulsions puis d'hallucinations. Heureusement, il se libérera de cette «emprise» grâce à l'aide d'un hibou et d'un phoque. Un film destiné aux enfants pour les prévenir des dangers d'inhaler des produits toxiques. Film sans paroles.
Ce film s'inspire de la vie de Ryan Larkin, un animateur canadien qui, il y a trente ans, a réalisé à l'Office national du film certaines des œuvres d'animation les plus marquantes de son époque.
Ryan fait entendre la voix de ce dernier et celles de gens qui l'ont connu par l'entremise d'étranges personnages en 3D, tordus, brisés et désarticulés... des personnages dont les allures bizarres, humoristiques ou simplement troublantes reflètent l'univers psycho-réaliste de Chris Landreth.
Une femme qui consomme de l'alcool pendant sa grossesse risque de causer des dommages irréversibles à son bébé. Ce documentaire explore la réalité des personnes atteintes du syndrome d'alcoolisation foetale (SAF) ou souffrant des effets d'alcoolisation foetale (EAF), deux affections qui constituent les principales causes d'anomalies congénitales. En effet, les troubles associés au SAF continuent de se manifester à l'âge adulte. Appuyé par les commentaires d'experts, ce documentaire relate l'histoire de trois adultes victimes du SAF. En anglais avec sous-titres français.
Long métrage documentaire relatant le périple d’une famille sur 5 000 km – trekking, navigation, portage et aviron – des Prairies aux Maritimes, alors qu’ils partent à l’aventure à la rencontre de Farley Mowat. Lorsque Karsten Heuer et Leanne Allison (Vivre comme les caribous), accompagnés de Zev, leur fils de deux ans, et de leur indomptable chien Willow, décident de retracer le parcours littéraire de ce célèbre écrivain canadien, ce n’est nullement une figure de style!
Documentaire sous tension tourné par une équipe qui n'a pas eu froid aux yeux pour explorer la route de la drogue. Tourné en Colombie, au Québec, en Europe et aux États-Unis, le film met en lumière des personnages hors du commun - avocat, trafiquant, politicien, agent double, tueur à gage, des témoins aux premières loges du crime, qui font le procès d'un système de répression dépassé par les événements.
Dans ce long métrage documentaire signé par le réalisateur autochtone Brian J. Francis, des participants à la cérémonie de la danse sacrée du soleil passent quatre jours sans boire ni manger, puis transpercent la chair de leur poitrine dans une offrande au Créateur. Un point de vue privilégié sur la spiritualité des Premières Nations d’Amérique du Nord et la transmission unique d’une tradition culturelle de la nation Elsipogtog à la nation Mi’gmaqs.
Le film d'Anne Claire Poirier se veut une réflexion sur le sens profond des faits et événements entourant la mort violente de sa fille Yanne, jeune toxicomane assassinée en octobre 1992. Ce film nous entraînera dans la rue avec ceux qui interviennent auprès des toxicomanes, prostituées et sidéens pour ultimement interroger nos attitudes collectives face à cette problématique. Un cri du coeur devant une dérive collective.
Inspiré de l’œuvre théâtrale Lipsynch de Robert Lepage, ce long métrage de fiction est une fresque urbaine contemporaine qui raconte l’histoire de trois personnages : Michelle (Lise Castonguay), libraire schizophrène; Marie (Frédérike Bédard), chanteuse et comédienne, et Thomas (Hans Piesbergen), neurologue allemand. Trois vies, trois destinées se croisent et se mettent à résonner. Réalisé par Robert Lepage et Pedro Pires, Triptyque est une déclinaison sensible et profondément émouvante sur les thèmes de la mémoire et de l’identité.
Still Longshots suit quatre jeunes à risque tout au long d'un atelier de réalisation vidéo. Beat, 24 ans, et David, 19 ans, deux amis partagés entre la promesse d'argent facile du milieu de la drogue et le retour à un mode de vie conventionnel; Edith, 19, «enfin libre» après avoir vécu sa jeunesse en foyers d'accueil; Dave Z., 23 ans, ancien héroïnomane maintenant sous l'emprise de l'alcool... Le processus de guérison qui leur permettra de se réapproprier leur vie et de sortir de la rue passe par la réalisation de vidéos autobiographiques et la rencontre avec un groupe d'anciens jeunes marginaux ayant participé à un atelier similaire il y a plus de dix ans. Les parallèles entre les deux groupes sont étonnants, parfois même troublants, mais une lueur d'espoir brille néanmoins à l'horizon pour les plus jeunes. En anglais avec sous-titres en français.