Située tout près d’Edmonton, la Maison Poundmaker est un centre de désintoxication et de santé mentale pour Autochtones. Créée en 1973 et encore ouverte aujourd’hui, elle offre des programmes et services administrés par des Autochtones et fondés sur des techniques de guérison culturellement adaptées. Ouvrant le court métrage sur les mots du grand chef cri des Plaines Pîhtokahanapiwiyin (Poundmaker), Alanis Obomsawin examine franchement les causes profondes des toxicomanies dans les communautés autochtones, expliquant que l’absence d’amour et de soutien – exacerbée par les effets du colonialisme et du racisme – sont à l’origine d’un problème d’alcoolisme qui se reproduit de …
Avertissement : aborde les sujets du suicide, de la toxicomanie (alcoolisme, narcotiques) et du meurtre
Ce documentaire peut inspirer des recherches, des discussions ou des projets et permettre d’approfondir l’apprentissage sur les enjeux sociaux des Premières Nations, des Inuits et des Métis. Comment la Loi sur les Indiens et d’autres politiques et lois imposées aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis ont-elles favorisé les problèmes sociaux ayant touché (ou touchant encore) certaines personnes et certaines communautés? Comment l’abandon forcé des méthodes ancestrales d’éducation des enfants ancrées dans les modes de vie des Premières Nations, des Inuits ou des Métis a-t-il brisé les familles? Donnez des exemples de méthodes ancestrales ou traditionnelles d’éducation des enfants. Qui était le chef Pîtikwahanapiwiyin (Poundmaker) et quel est son apport? En quoi les pavillons de ressourcement favorisent-ils une société plus juste et plus saine? Comment les préjugés à propos des Premières Nations, des Inuits et des Métis continuent-ils de façonner la société canadienne et que peut-on faire pour éradiquer le racisme et la haine à leur égard? Quelles sont les causes fondamentales de la toxicomanie évoquées dans le film? Quelles sont les séquelles du colonialisme et du racisme sur certaines personnes et certaines communautés? En quoi les programmes sociaux favorisent-ils la prévention tout en contribuant à la santé et au bien-être des personnes et de la société?