In The Mountain of SGaana, Haida filmmaker Christopher Auchter spins a magical tale of a young man who is stolen away to the spirit world, and the young woman who rescues him. The film brilliantly combines traditional animation with formal elements of Haida art, and is based on a story inspired by a old Haida fable.
La montagne de SGaana est un conte fantastique à propos d’un jeune homme emporté dans le monde des esprits et de la jeune femme qui vient à son secours. Dans ce petit bijou de film onirique, le cinéaste haïda Christopher Auchter entremêle avec brio animation traditionnelle et éléments emblématiques de l’art haïda auxquels donnent vie une riche palette évocatrice et des effets stylisés.
Shaman est le fruit de la première collaboration entre l’Office national du film du Canada et l’artiste inuite du Labrador Echo Henoche, qui signe ici sa première œuvre en tant qu’animatrice. Le court métrage donne vie à la légende préférée d’Echo Henoche, celle d’un ours polaire féroce transformé en pierre par un shaman, que racontait son grand-père dans son village natal de Nain, au Nunatsiavut, sur la côte nord du Labrador. Dessiné et peint à la main dans un style unique, Shaman communique le regard de l’artiste sur cette légende inuite du Labrador
Cinquantième film de la réalisatrice Alanis Obomsawin, Le chemin de la guérison rend compte de l’enrichissement d’une communauté crie du Manitoba grâce à l’éducation. À Norway House, l’école Helen Betty Osborne bénéficie d’un financement dont jouissent peu d’établissements autochtones. L’œuvre transmet un message d’espoir : avec un encadrement scolaire adéquat, intégrant leur histoire, leur langue et leur culture, les jeunes Autochtones peuvent réaliser leurs aspirations.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Long métrage documentaire sur la station de radio CBQM, qui émet dans tout le delta du Mackenzie. À Fort McPherson, à 148 kilomètres au nord du Cercle Arctique, le soleil ne se montre pas pendant des semaines entières l’hiver, laissant 766 âmes dans l’obscurité et le froid. Les animateurs de la radio locale s’occupent de réchauffer le cœur de la communauté avec leur musique, leurs messages et leur fidèle compagnie.
Maq et l’Esprit de la forêt est un court métrage d’animation racontant l’histoire d’un jeune Micmac qui se fait apprendre les secrets de la vie par de discrets mentors. En traversant la forêt pour aller chez son grand-père et lui montrer un morceau de pierre qu’un Ancien lui a montré à sculpter, il croise un curieux voyageur nommé Mi’gmwesu. Celui-ci lui fait découvrir sa culture à travers les chansons, les contes et les plantes médicinales…
Ce film expérimental fait appel aux plans d’archives et à l’animation pour faire connaître 3000 ans de culture inuite en trois chapitres : le passé, le présent et l’avenir.
Pendant les préparatifs de leur pow-wow annuel, les hommes de Shoal Lake 40 racontent l’histoire de la vie dans la communauté selon leur perspective. Lorne Redsky s’emploie à faire fonctionner la station de pompage désuète : l’argent manque pour réparer les systèmes de base et il faut se servir quotidiennement de l’eau embouteillée. Alors que Lorne concentre son énergie sur la tâche monumentale qui consiste à acheminer de l’eau propre jusqu’au lieu du pow-wow, un membre de la communauté du nom de Kavin Redsky prépare sa tenue cérémonielle en vue de la danse, une démarche très personnelle liée à son parcours de guérison. Les deux hommes incarnent ces inestimables richesses que sont la communauté, la culture traditionnelle et la médecine, des cadeaux grâce auxquels la population de Shoal Lake 40 a pu trouver la résilience nécessaire pour continuer le combat pour la « route de la liberté ».
La série documentaire en cinq épisodes La route de la liberté relate la passionnante histoire du combat livré par une Première Nation pour mettre fin à l’impitoyable héritage colonial qui a provoqué le déracinement d’une communauté autonome et l’a transformée en une île isolée, pourtant toute proche de la Transcanadienne.
Dans toute l’Amérique du Nord, les langues autochtones risquent de disparaître. «Quand tu ne connais ni ta langue ni ta culture, tu ne sais pas qui tu es», affirme Armand McArthur, l’une des dernières personnes à parler couramment le nakota dans la bande Pheasant Rump Nakota, sur le territoire du Traité no 4, dans le sud de la Saskatchewan. En prévision de l’avenir, l’homme de 69 ans est déterminé à revitaliser sa langue pour sa communauté et les générations futures. Dans une salle de classe où les gens de tous âges se rassemblent pour partager savoir et mode de vie dans de grands éclats de rire, il ravive le lien avec la terre qui fut pendant des siècles le domaine de ses ancêtres.
Paru en 1968 et souvent considéré comme le premier vidéoclip créé au Canada, The Ballad of Crowfoot a été réalisé par Willie Dunn, un chanteur folk et militant d’origine mi’kmaq-écossaise membre de la première équipe de production entièrement autochtone de l’ONF, la mémorable Indian Film Crew. Le film jette un regard acéré sur les trahisons coloniales, qu’illustrent un montage saisissant d’images d’archives et une ballade composée par le cinéaste lui-même sur le légendaire chef siksika (pied-noir) qui, au 19e siècle, a négocié le Traité no 7 au nom de la Confédération des Pieds-Noirs. Cette production qui marque les débuts de l’Indian Film Crew est aussi la première à avoir été réalisée par des Autochtones à l’ONF.
Âge 7 à 18 ans
Mini-Leçon - La montagne de SGaana
Domaine des arts - Arts visuels
Médias - Film d'animation
Études autochtones - Histoire/Politique
Études autochtones - Les arts
Ce film d’animation inspiré d’un conte traditionnel haïda serait idéal pour initier les élèves à l’art et aux contes haïdas. Quels sont les éléments stylistiques dominants dans l’art haïda? En quoi l’animation est-elle un support cinématographique idéal pour raconter cette histoire? Comment la musique évoque-t-elle l’émotion et renvoie-t-elle à la signification du conte? Faites une recherche sur le rapatriement du patrimoine haïda et sur les raisons pour lesquelles les objets culturels des Premières Nations ont été confisqués, volés ou détruits. Pourquoi le rapatriement est-il important pour les Haïdas et les autres nations autochtones? Faites une recherche sur la façon dont l’art, le conte et la musique font partie intégrante du patrimoine culturel des Haïdas.