This documentary shows how a canoe is built the old way. César Newashish, a 67-year-old Atikamekw of the Manawan Reserve north of Montreal, uses only birchbark, cedar splints, spruce roots and gum. Building a canoe solely from the materials that the forest provides may become a lost art, even among the Indigenous peoples whose traditional craft it is. The film is without commentary but text frames appear on the screen in Cree, French and English.
Documentaire qui nous livre les étapes de la construction d'un canot à la manière atikamekw. Un art de plus en plus oublié, même chez les Amérindiens qui l'inventèrent pourtant. César Newashish, Atikamekw de 67 ans habitant la réserve de Manouane aux confins de la Haute-Mauricie, construit un canot d'écorce à la manière d'antan, n'utilisant que l'écorce du bouleau, les planches du cèdres, les racines de sapin et la sève gommante. Film sans paroles.
Documentaire sur un escalier vieux de 400 ans offert en cadeau à la Ville de Montréal en 1963 par la Ville de La Flèche, en France. Démonté, mis dans des caisses et transporté à Montréal, il reprendra forme quelque 25 ans ans plus tard sous les doigts de deux compagnons charpentiers du Devoir du Tour de France, aidés d'un apprenti québécois.
Court métrage d'animation sur une Inuit nommée Ulayok Kaviok. Cette femme apprécie tout le confort apporté par les Blancs. Mais dès qu'arrive le printemps, elle attelle ses chiens et retourne planter sa tente dans la toundra pour y recueillir des œufs d'oies sauvages ou braquer son fusil sur un phoque dont la peau lui fournira la matière première pour la confection des Kamik, ces bottes magnifiques qui ont assuré la survie de générations de chasseurs. Kamik, un film étonnant sur la rencontre de deux modes de vie en apparence diamétralement opposés.
Ce film fait partie du projet Unikkausivut. Procurez-vous le coffret DVD Unikkausivut : Transmettre nos histoires.
Long métrage documentaire sur l’Abitibi agricole. Ce film est un véritable plaidoyer pour la terre et pour un genre de vie plus humain en face d'une société devenue froide et insensible.
Le cinéaste inuk Jobie Weetaluktuk combine séquences d’archives et nouvelles images pour mettre en lumière différentes formes d’appropriation de sa culture au cours de l’histoire.
Court métrage documentaire sur la pêche aux marsouins à l'Île-aux-Coudres. Avec un art suprême, les habitants fichent des harts dans la terre boueuse et tendent un piège en forme de cœur. Puis le long des perches, le marsouin s'engouffre, cherche à s'échapper, mais finit par s'échouer au fond de l’embarcation. C'est à ce beau plaisir de la capture du marsouin que nous convie ce documentaire tourné dans la plus pure tradition du cinéma vérité.
Long métrage documentaire réalisé par Alanis Obomsawin, qui retourne à son village natal d’Odanak. En récoltant des témoignages d’anciens et en discutant avec des acteurs importants de la communauté, la réalisatrice dresse un portrait de son peuple, reflétant les luttes menées par les différentes nations autochtones qui habitent le territoire. Travail de mémoire et d’espoir.
Long métrage documentaire réalisé par Bernard Gosselin, pionner du cinéma direct. À l’hiver 1979, un groupe d’hommes de l'Île-aux-Coudres, mené par Renald Tremblay, décident de mettre en chantier un canot d’été. Construit aujourd’hui pour le plaisir, le canot était autrefois le seul lien entre l’île et la terre ferme.
Les membres de la Première Nation d'Attawapiskat, une communauté crie du nord de l'Ontario, ont été poussés sous les feux des projecteurs en 2012 lorsque le dénuement de la vie dans leur réserve est devenu un sujet de débat national. Dans ce documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin capte discrètement les histoires de cette communauté, mettant en lumière un passé de dépossession et d'indifférence de la part des pouvoirs officiels. « L'objectif principal d'Alanis Obomsawin est de nous faire voir les gens d'Attawapiskat différemment, a écrit Robert Everett-Green dans The Globe & Mail. En fin de compte, l'accent n'est pas tant sur les images que sur l'écoute – la première étape pour changer la conversation ou la rendre possible. » Gagnant du prix Donald-Brittain 2013 du meilleur documentaire social/politique, il fait partie d'un cycle de films que la cinéaste a réalisés sur le bien-être et les droits des enfants.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Adoptés très tôt par des familles distinctes disséminées en Amérique du Nord, trois sœurs et un frère se rencontrent pour la première fois dans ce documentaire profondément émouvant de la réalisatrice Tasha Hubbard. Betty Ann, Esther, Rosalie et Ben, aujourd’hui d’âge moyen, sont retirés à leur jeune mère dénée lors de la terrible «rafle des années soixante» qui sévit au Canada. Ils figurent parmi les quelque 20 000 enfants autochtones enlevés à leur famille entre 1955 et 1985 pour être confiés à l’adoption par des Blancs ou être placés en foyers nourriciers. Chacun ayant suivi son parcours au sein d’une famille possédant sa culture et ses valeurs propres, aucun souvenir commun ne les unit. Naissance d’une famille nous invite à partager la douleur, les appréhensions et les joies d’où naîtra leur famille. Frère et sœurs se rencontrent pour la première fois à Banff, en Alberta, où ils passent une semaine à échanger au sujet de leur mère et se racontent leur difficile parcours d’enfants adoptifs ou en famille d’accueil. Alors qu’ils s’emploient à rassembler les pièces de leur histoire, des liens se nouent parmi les rires et une famille prend forme.
Âge 11 à 17 ans
Diversité - Identité
Domaine des arts - Arts visuels
Géographie - Territoire: autochtone
Histoire - Début de la colonisation/Peuplement
Histoire et éducation à la citoyenneté - Premiers occupants (à 1500)
Études autochtones - Enjeux et défis contemporains
Études autochtones - Identité/Société
Études autochtones - Les arts
Cette démonstration de la technique de fabrication d’un canot amérindien pourrait facilement accompagner le cours d'histoire et d'éducation à la citoyenneté ou celui sur les premières nations. En géographie, les scènes filmées dans une réserve et la forte teneur identitaire de cet art renvoient au territoire autochtone et permettent de justifier la présence des réserves et des droits des Amérindiens.