Le patrimoine latino-américain est à l’honneur en octobre! Découvrez cette sélection de films qui mettent en valeur les œuvres de réalisateurs et réalisatrices latino-américains.
Un chœur de grenouilles tropicales interprète un air pop entraînant dans cette animation délicieusement troublante de l’artiste canado-costaricienne Bianca Shonee Arroyo-Kreimes. La réalisatrice s’inspire des vidéos de karaoké et des habitudes de défilement sur les médias portables pour évoquer le spectre de l’effondrement écologique dans une animation numérique aux couleurs bonbon.
Force. Épreuves. Courage. Alchimie moderne offre une quête de soi composée de résilience, de reconstruction, de renaissance. Une traversée de couleurs plus vibrantes les unes que les autres, où l’on retient son souffle un instant, pour retrouver son chemin vers une paix intérieure. Un film de la collection Alambic, laboratoire de création du Studio d’animation du Programme français de l’ONF destiné aux cinéastes de la relève.
Lorsque Delia annonce sa rupture sur un clavardage de groupe, elle est bombardée de remarques inappropriées et comiques de la part de sa famille salvadorienne.
Ce film a été produit dans le cadre du Hothouse 13, stage de formation offert aux cinéastes de la relève par le Studio d’animation de Montréal.
Terre ferme est un récit de voyage poétique et sonore, un journal intime qui nous révèle les pensées d’une femme immigrante, de retour dans son pays d’origine. Recourant à une technique d’animation peu utilisée, le monotype, Terre ferme renvoie à l’expérience personnelle de la découverte de différents territoires et du sentiment d’être à la fois ailleurs et chez soi. . Un film de la collection Alambic, laboratoire de création du Studio d’animation du Programme français de l’ONF destiné aux cinéastes de la relève.
Porté par une vision douce-amère du vieillissement et de la solitude en milieu urbain, Samedi, la nuit est un court essai documentaire narré en espagnol par la cinéaste Rosana Matecki. La danse devient prétexte à une exploration intime de la résilience et de la nostalgie à laquelle le paysage sonore immersif et le rythme délicat donnent le ton.
Au fil de conversations avec Jean Pichette, sociologue et penseur politique passionné, la réalisatrice considère ce temps d’arrêt forcé comme une occasion de repenser, à partir de la crise actuelle, nos modes d’existence, notre rapport à l’autre, à la nature, à la science, à l’économie, à l’art, au politique, bref, à ce qui fait de nous des êtres humains.
Dans cette satire acérée des médias, du gouvernement et des magnats qui profitent du système, des poissons couverts de pétrole se heurtent à des planches à roulettes et à la guerre contre la terreur.
Ce film a été produit dans le cadre du Hothouse 10, stage de formation offert aux cinéastes de la relève par le Studio d’animation de Montréal.
Des messages vocaux se perdent et se retrouvent dans l'espace. Fin de message sonde les fractures de la communication et les espaces entre les personnes qui tentent de s'exprimer.
Ce film a été produit dans le cadre du Hothouse 10, stage de formation offert aux cinéastes de la relève par le Studio d’animation de Montréal.
Ce long métrage documentaire fait le portrait d’hommes homosexuels ayant travaillé au sein de l’armée canadienne durant la Seconde Guerre mondiale. 60 ans après leur service militaire, certains décident de briser enfin le silence. Le film cherche à valider la valeureuse contribution de ces hommes qui se sont battus pour leur pays, tout en nous rappelant que le combat contre l'homophobie au sein de l'armée canadienne n'est peut-être pas encore gagné. En anglais avec sous-titres français.
Documentaire sous tension tourné par une équipe qui n'a pas eu froid aux yeux pour explorer la route de la drogue. Tourné en Colombie, au Québec, en Europe et aux États-Unis, le film met en lumière des personnages hors du commun - avocat, trafiquant, politicien, agent double, tueur à gage, des témoins aux premières loges du crime, qui font le procès d'un système de répression dépassé par les événements.
Ce long métrage documentaire nous plonge dans le quotidien de sept familles d'aujourd'hui : du couple de lesbiennes aux parents sourds en passant par l'autochtone engagée; de la famille acadienne tricotée serrée à la mère monoparentale victime d'abus de toutes sortes; du prêtre étonnant qui s'entoure d'exclus à la joyeuse «tribu» mixte. Ce film démontre que peu importe sa composition, la famille demeure l'amarre fondamentale de l'être humain.
Ces dernières années, les Latino-Américains ont été nombreux à préférer l'exil à la répression et à la misère. À Montréal seulement, on en compte présentement quelque 35 000. Ils viennent, pour la plupart, du Salvador, de l'Argentine et du Chili. Mais... qui sont-ils? Que savons-nous de leur vécu, de leur culture? Quels sont leurs problèmes? Comment se sont-ils, sinon intégrés, du moins adaptés à la société québécoise? Quels rêves, quels projets les habitent encore? Comment vivent-ils leur exil? Quelles attentes et quelles images ont-ils de nous? En se portant résolument à l'écoute des émigrés latino-américains, ce documentaire nous invite à les mieux connaître.
Un certain nombre de journaliers agricoles mexicains viennent chaque année, en vertu d'un programme officiel, participer aux récoltes annuelles pour lesquelles le Canada doit importer de l'intérieur comme de l'étranger une aide saisonnière : Québécois, Antillais, Mexicains, et autres. Tourné en grande partie à Leamington, capitale ontarienne de la tomate, ce documentaire recueille les propos et commentaires des travailleurs mexicains sur leur «expérience canadienne», et observe leur quotidien.
Dans Il n'y a pas d'oubli, composé de trois volets réalisés chacun par un jeune cinéaste chilien contraint de fuir son pays, il est question de la difficile condition d'exilés dans un contexte politico-social déterminé, en l'occurrence, le Québec. Le premier volet, intitulé J'explique certaines choses, est en espagnol avec sous-titres en français, nous montre plus précisément le mode de vie d'un groupe de Chiliens. Dans Lentement, qui forme le deuxième volet, nous est posé, par le biais de Lucia, jeune exilée chilienne, le problème de l'intégration à un nouveau milieu social. Enfin Jours de fer (Steel Blues), troisième et seul volet disponible en anglais, est un cruel rappel de la dure condition de l'homme déraciné qui doit à tout prix trouver du travail pour assurer sa survivance.