Un certain nombre de journaliers agricoles mexicains viennent chaque année, en vertu d'un programme officiel, participer aux récoltes annuelles pour lesquelles le Canada doit importer de l'intérieur comme de l'étranger une aide saisonnière : Québécois, Antillais, Mexicains, et autres. Tourné en grande partie à Leamington, capitale ontarienne de la tomate, ce documentaire recueille les propos et commentaires des travailleurs mexicains sur leur «expérience canadienne», et observe leur quotidien.
Ce long métrage dénonce l'exploitation séculaire des 300 000 Indiens otomis, exploitation qui se poursuit inéluctablement au sein de la société mexicaine. Abécédaire d'un meurtre culturel, ce film indique également les voies et les actions possibles d'une revendication légitime. (En espagnol, avec sous-titres français.)
Documentaire sur les travailleurs agricoles haïtiens en République dominicaine pour la récolte de la canne à sucre. Chaque année, à l'époque de la « zafra », de 15 à 20 000 personnes traversent la frontière dominicaine en vertu d'un accord signé entre les 2 pays, ou illégalement, pour échapper à une misère endémique. Leurs conditions de travail et de survie dans la plantation géante du CEA (Consejo Estatal des Azucar/ Conseil d'État du Sucre) sont pires que celles de l'esclavage.
Ce long métrage documentaire de Gilles Groulx porte sur la réforme agraire, la propriété terrienne et la lutte des classes sociales au Mexique, à la fin des années 1970. Dans le village de Santa Gertrudis s’opposent deux camps : les caciques (propriétaires refusant le décret agraire de Cardenas de 1935) et les comuneros (partisans de la réforme). Si les premiers souhaitent reprendre les terres qu’ils estiment être les leurs, les seconds croient plutôt en la coopération entre les paysans et l’amélioration de leur qualité de vie s’ils font front commun.
Une coproduction Mexique-Canada, ce long métrage constitue une expérience fouillée de cinéma direct, à partir de deux ans d'études sociologiques. Il met en scène un Mexique mal connu, qui n'a rien d'exotique ni de touristique : celui des travailleurs agricoles journaliers et de leur quête d'une justice sociale.
Documentaire sur les Indiens aymaras vivant sur les rives du grand lac Titicaca, au coeur des Andes, en Bolivie. Ces Autochtones survivent grâce à leurs récoltes, aussi ces paysans d'altitude tentent-ils de ressusciter une technique ancestrale d'irrigation et de drainage de leurs terres.
Docu-enquête sur l’assassinat d’un missionnaire laïque canadien par l'armée guatémaltèque en 1981. Été 2001, Andréa et Cléola Léger partent au Guatemala sur les traces de leur frère Raoul. Elles découvrent la chaleur et la misère d'un peuple encore imprégné des horreurs d'une guerre civile de trente-cinq ans. Bouleversées par les témoignages émouvants de gens qui ont côtoyé Raoul, elles cherchent à connaître les circonstances exactes de son assassinat. Versions contradictoires, la vérité reste complexe. Une unique certitude : l'engagement total de Raoul Léger pour la cause des paysans mayas du Guatemala.
Terre de soleil, le Mexique est aussi terre de violence. Ce documentaire nous révèle une part d'ombre de cet immense pays avec lequel nous avons resserré nos liens depuis l'entrée en vigueur de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) en 1994. Mario Rojas Alba, médecin et ancien député de l'opposition, témoigne de son histoire, forcé de s'exiler à Montréal après avoir échappé à un attentat. De retour au pays, il démonte pour nous les mécanismes d'une grave violence politique. En espagnol avec sous-titres français.
Documentaire sur l’Amazonie, une des régions les plus fascinantes de la planète. Elle abrite 300 différentes communautés amérindiennes, 2000 espèces d’oiseaux, 300 essences d’arbres au kilomètre carré et les plantes qui y poussent fournissent jusqu’à 70 pour cent des médicaments de la planète. On fera connaissance avec le peuple Huni Kui. En parfaite harmonie avec leur milieu, ils forment une société libre qui va au rythme des saisons, des pluies, des crues, des fêtes, de la culture et d'un peu de commerce.
Long métrage documentaire tourné à 13 000 pieds d’altitude dans l’Altiplano de Bolivie. Un père oblat nous guide à travers les âmes et les humains de la région : une richesse culturelle indéniable y côtoie une affreuse misère. Dans ce pays fait de contrastes, le missionnaire cherche à fournir une éducation religieuse et politique tout en respectant son peuple autochtone. Une tâche qui n'est pas facilitée par le gouvernement du pays…
Ce film se compose de deux parties: la première s'intitule Race de bronze (86 min. 38 s) et la deuxième Risquer sa peau (79 min. 18 s).
Ce long métrage documentaire propose la mémoire en remède à l'oubli. Car le temps presse. Une génération de jeunes Chiliens a grandi dans l'ignorance des faits entourant le coup d'État du 11 septembre 1973. Ce jour-là, le gouvernement socialiste démocratiquement élu de Salvador Allende est renversé par le général Pinochet. Ce jour-là, Juan devait se marier. Il a failli mourir en combattant les troupes du dictateur. En sa compagnie, Patricio Guzman retourne pour la première fois au Chili, 23 ans plus tard. Dans ses bagages, il apporte La bataille du Chili. À l'époque, le film avait fait le tour du monde, mais il reste interdit au Chili. Discrètement, le cinéaste le montre aux siens, le fait découvrir aux jeunes. Après la projection, une petite assemblée d'étudiants est en état de choc. Leur soif de vérité est inextinguible. Ils se sentent investis d'un devoir historique. Ce sont eux qui feront le Chili de demain.
Ce long métrage documentaire s'intéresse aux profondes répercussions socio-économiques engendrées par l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). Tourné sur une période de trois ans au Canada, aux États-Unis et au Mexique, ce film donne la parole à différents groupes de travailleurs, amers d'avoir été trompés par leurs patrons et leurs élus.