The Road Forward, a musical documentary by Marie Clements, connects a pivotal moment in Canada’s civil rights history—the beginnings of Indian Nationalism in the 1930s—with the powerful momentum of First Nations activism today. The Road Forward’s stunningly shot musical sequences, performed by an ensemble of some of Canada’s finest vocalists and musicians, seamlessly connect past and present with soaring vocals, blues, rock, and traditional beats. A rousing tribute to the fighters for First Nations rights, a soul-resounding historical experience, and a visceral call to action.
Documentaire musical signé Marie Clements, Droit devant rattache un moment charnière de l’histoire des droits civils au Canada — les origines du nationalisme autochtone vers 1930 — au souffle puissant qui anime aujourd’hui le militantisme des Premières Nations.
C'est le premier film réalisé par l'Indian Film Crew, dans le cadre du programme Challenge for Change de l'ONF. Il a été tourné à Akwesasne (réserve de St. Regis). Deux porte-parole expliquent les aspects historiques et autres de la religion, de la culture et du gouvernement de la maison-longue, qui sont imbriqués. Ils réfléchissent sur l'impact de l'arrivée des colons sur le mode de vie autochtone et sur ce que l'avenir peut apporter.
Les histoires de résistance, de courage et de persévérance sont mises à nu dans cet examen d’une bien triste page de l’histoire du Canada. Au plus fort des tensions qui règnent à Oka en 1990, les femmes, les enfants et les aînés kanien’kehá:ka (mohawks) fuient Kahnawake, craignant pour leur sécurité. Une fois qu’ils ont dépassé le cordon de l’armée canadienne qui encercle leur village, une foule de manifestants non autochtones en furie leur lance des pierres. Cet étalage de haine et de violence viscérales – rarement vu si ostensiblement au Canada – ébranle la nation et révèle les graves dangers qui pèsent sur les Kanien’kehá:ka dans leur lutte pour défendre un lieu sacré.
Il s’agit du quatrième d’une série de films majeurs signés Alanis Obomsawin sur la résistance des Mohawks d’Oka. Cette mobilisation deviendra le pivot des relations contemporaines entre les nations autochtones et le Canada.
Dans ce long métrage documentaire signé par le réalisateur autochtone Brian J. Francis, des participants à la cérémonie de la danse sacrée du soleil passent quatre jours sans boire ni manger, puis transpercent la chair de leur poitrine dans une offrande au Créateur. Un point de vue privilégié sur la spiritualité des Premières Nations d’Amérique du Nord et la transmission unique d’une tradition culturelle de la nation Elsipogtog à la nation Mi’gmaqs.
Ce film suit la Commission royale sur les peuples autochtones et entremêle les voix passionnées des Premières Nations, des Inuit et des Métis à l'histoire de leurs relations avec le Canada. La lenteur à régler les revendications territoriales, la réticence à reconnaître l'autonomie gouvernementale, le nombre proportionnellement élevé de détenus autochtones dans les prisons et le placement d'enfants autochtones dans des internats ne sont que quelques-unes des questions abordées.
Paru en 1968 et souvent considéré comme le premier vidéoclip créé au Canada, The Ballad of Crowfoot a été réalisé par Willie Dunn, un chanteur folk et militant d’origine mi’kmaq-écossaise membre de la première équipe de production entièrement autochtone de l’ONF, la mémorable Indian Film Crew. Le film jette un regard acéré sur les trahisons coloniales, qu’illustrent un montage saisissant d’images d’archives et une ballade composée par le cinéaste lui-même sur le légendaire chef siksika (pied-noir) qui, au 19e siècle, a négocié le Traité no 7 au nom de la Confédération des Pieds-Noirs. Cette production qui marque les débuts de l’Indian Film Crew est aussi la première à avoir été réalisée par des Autochtones à l’ONF.
À titre de président de la Commission de vérité et réconciliation, le sénateur Murray Sinclair a joué un rôle essentiel en sensibilisant le monde entier aux atrocités commises sous le régime des pensionnats autochtones du Canada. Le sénateur continue de croire, avec détermination, sagesse et bienveillance, que la compréhension et l’acceptation de vérités souvent difficiles à admettre sur l’histoire passée et actuelle du Canada constituent un jalon incontournable d’une véritable réconciliation entre les peuples autochtones et non autochtones. Alanis Obomsawin partage les propos qu’a tenus le sénateur dans le discours percutant qu’il a prononcé lorsqu’il a reçu le Prix pour la paix mondiale du Mouvement fédéraliste mondial – Canada, y entremêlant les témoignages déchirants d’élèves ayant été emprisonnés dans les pensionnats. L’hommage rendu au sénateur Sinclair nous rappelle l’importance d’honorer la vie et l’héritage des dizaines de milliers d’enfants autochtones qu’on a arrachés à leur foyer et à leur culture, et nous laisse espérer un avenir meilleur.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin : un héritage
Mary Two-Axe Earley: I Am Indian Again témoigne de la percutante histoire d’une figure incontournable de la défense des droits des femmes au Canada : Mary Two-Axe Earley. Pendant plus de 20 ans, Mary a lutté contre la discrimination sexuelle à l’égard des femmes des Premières Nations, en particulier dans la Loi sur les Indiens du gouvernement canadien. À l’aide d’archives inédites, la cinéaste mohawk Courtney Montour établit un dialogue profond et personnel avec cette femme engagée, aujourd’hui disparue. Son film livre ainsi un vibrant hommage à celle qui a osé dénoncer les politiques sexistes et génocidaires d’un gouvernement qui privait les femmes des Premières Nations et leurs enfants de leur statut d’Indiens en cas de mariage à un non-Indien. Courtney Montour s’entretient avec Nellie Carlson, militante crie et amie de Mary qui a cofondé l’organisme Indian Rights for Indian Women. Elle rencontre aussi trois générations de membres des Premières Nations, directement dans la cuisine de Mary à Kahnawà:ke. Chacun et chacune célèbre ainsi l’héritage d’une Mohawk qui, avec des alliées partout dans le pays, a su rétablir le statut d’Indiens de milliers de femmes et d’enfants des Premières Nations.
Le 9 août 2016, un jeune Cri du nom de Colten Boushie est tué d’une balle dans la tête après être entré sur la propriété agricole de Gerald Stanley avec ses amis. L’acquittement de Stanley par le jury attire l’attention du monde entier, soulève des questions à propos de l’enracinement du racisme dans le système juridique du Canada et propulse la famille de Colten et sa quête de justice sur la scène nationale et internationale. Dans nîpawistamâsowin : Nous nous lèverons, la réalisatrice Tasha Hubbard tisse un récit pénétrant fusionnant une réflexion sur sa propre adoption, la navrante histoire du colonialisme dans les Prairies et une vision transformatrice d’un avenir où les enfants autochtones peuvent vivre en sécurité sur leur terre natale.
Une adolescente exprimant sa fierté ethnique sur le chemin de l’école devient une source d’inspiration pour sa communauté et sa culture.
Ce court documentaire de 1969 est l'une des œuvres les plus influentes et les plus diffusées à être issues de l'Indian Film Crew (IFC), première équipe de production entièrement autochtone de l'ONF. Il relate la manifestation, en 1969, des Kanien'kéhaka (Mohawks) d'Akwesasne, un territoire qui chevauche la frontière canado-américaine. Lorsque les autorités canadiennes décident de leur imposer des taxes sur leurs achats effectués aux États-Unis – contrairement à ce qui avait été établi par le traité Jay de 1794 –, les manifestants de Kanien'kéhaka bloquent le pont international entre l'Ontario et l'État de New York. Le réalisateur, Michael Kanentakeron Mitchell, est plus tard devenu le grand chef d'Akwesasne. En 2017, le film sera officiellement reconnu comme son œuvre. Vous êtes en terre indienne a été montré à travers le continent, aidant à mobiliser une nouvelle vague de militants autochtones. Il a notamment été projeté durant l'occupation d'Alcatraz, en 1970.
Âge 15 à 18 ans
Histoire et éducation à la citoyenneté - Libertés et droits civils
Études autochtones - Enjeux et défis contemporains
Études autochtones - Histoire/Politique
Études autochtones - Identité/Société
Commentez la décision de la cinéaste de faire de Droit devant un documentaire musical. Expliquez pourquoi la publication The Native Voice était considérée comme si inusitée et innovatrice à l’époque. La jeunesse autochtone est souvent vue comme « à risque » alors qu’elle est en fait « culturellement défavorisée ». Précisez quelles stratégies peuvent provoquer des changements dans l’éducation des jeunes Autochtones. Cernez ce qu’était le mouvement Constitution Express et clarifiez son importance dans l’histoire du militantisme autochtone. Quelles sont les principales préoccupations des militants autochtones de nos jours?