Tourné dans les années 1970 à L'Abri d'Érasme, ce long métrage documentaire controversé de Pierre Maheu remet en question les méthodes thérapeutiques conventionnelles qui visent à isoler les malades de la société. Il nous fait pénétrer dans la commune du psychiatre Roger Lemieux, qui prône l'abolition de toute distinction entre « thérapeute » et « patient », vie professionnelle et vie privée. Ses « patients » schizophrènes sont des «invités» avec qui il peut aller jusqu'au contact intime pour parvenir à leur guérison...
Mettant en images le Petit dictionnaire des idées reçues sur la folie et autres considérations, la réalisatrice Annie Frenette défait nos préjugés sur la santé mentale avec humour et poésie (5 min 21 s).
Le court métrage d’animation est suivi de deux webdocs d’Henry Bernadet. Dans le premier, À propos d’un brin de folie, Bernadet s’entretient avec Luc Vigneault, ancien psychiatrisé et intervenant, qui lui fait part de ses réflexions sur le traitement des maladies mentales. Dans ce film, la réalisatrice Annie Frenette et ses camarades du collectif Kiwistiti racontent aussi leur processus de création (11 min). Dans le second, Couleur Mezzanine, Bernadet cherche à saisir le bouillonnement créatif de l'Atelier de la Mezzanine à Québec, un centre de prévention et d’information en santé mentale, instigateur du petit dictionnaire (10 min 49 s).
Ces enfants ont pensé qu'ils étaient fous. Ils ont voulu mourir, ont connu la peur, la rage, le désespoir. Atteints de troubles mentaux, quatre enfants et leurs parents font le choix courageux de raconter leur histoire. À leurs voix s'ajoute celle de la réalisatrice qui a reçu à l'âge adulte un diagnostic de troubles bipolaires et raconte avec une puissance d'évocation les premiers symptômes qui remontent à l'enfance. Ça tourne dans ma tête s'inscrit en marge des débats de spécialistes, adoptant un ton intimiste qui permet de découvrir les enfants derrière les mots angoissants de leur diagnostic.
AVERTISSEMENT : Ce film traite de troubles du comportement alimentaire. Pour un public averti.
Documentaire percutant sur les troubles alimentaires dont on comprend mal l'ampleur stupéfiante et les causes complexes. La peau et les os - après... propose une réflexion étoffée sur ce mal-être qui frappe plus que jamais. Le film met en vedette Annie, Isabelle, Marlène, Hélène et la jeune Charlotte, 17 ans, qui ont accepté de revivre ces périodes de détresse. Un « cancer de l'âme » qui tue plus que toute autre maladie mentale.
Ce court métrage éducatif réalisé par Claude Jutra et Stanley Jackson en 1955 sert de document d'archives pour comprendre les progrès concernant notre façon d'aborder les questions de santé mentale. Par le biais de la détresse d'un médecin dépressif et suicidaire, la capsule éducative fait valoir l'importance du suivi psychiatrique pour les individus en crise.
Ce long métrage documentaire raconte la vie romantique d’un couple hors de l’ordinaire. Dans leur petite maison de campagne du Nouveau-Brunswick, Jean-Paul et Anne, atteints respectivement de déficience physique et intellectuelle, vivent un amour qui paraît inébranlable. Agrémentée de grandes déclarations et de petits cadeaux, de plaisanteries et de surnoms affectueux, leur relation amoureuse émeut par son intensité et transcende la différence. Ensemble, ils veillent sur les parents, gravement malades, de Jean-Paul. Avec un respect profond pour ceux qui se livrent à lui, Daniel Léger (Un dimanche à 105 ans) montre l’amour à travers les yeux de deux personnes handicapées et, ce faisant, propose une inspirante leçon de bonheur.
Documentaire suivant le parcours de 15 personnes souffrant de problèmes de santé mentale invitées à participer à un programme de rétablissement par le chant. En tant que chanteurs, ils réussiront à enregistrer un CD et à performer sur scène devant 500 personnes.
Pendant un an, Le cinéaste Blaise Barrette a suivi leur aventure exceptionnelle qui leur a permis de reprendre confiance en eux-mêmes. Des difficiles premiers cours de chant jusqu'au spectacle couronné de succès, Ces voix oubliées raconte l'éclatante métamorphose des participants. Un documentaire inspirant qui remet en cause les préjugés.
Tourné en stéréoscopie 3D, ce documentaire d’animation visuellement fascinant accompagne l’artiste torontoise Petra Tolley, laquelle se livre à un soliloque naïf sur ce que l’on ressent lorsqu’on se trouve « au milieu ». Née avec la trisomie 21, Petra présente sa vision particulière du moi social, puisant à même les expériences affectives liées au fait de vivre et de travailler dans ce flux entre l’ordre social et le chaos personnel. La réalisatrice Shira Avni recourt à la rotoscopie et au dessin réalisé à la main pour rehausser par l’animation la prestation de Petra et susciter l’interaction en créant avec l’artiste une forme de documentaire de collaboration.
En laçant mes souliers jette un regard lucide sur l’attitude et la vie affective exceptionnelles de quatre artistes adultes trisomiques. œuvre inventive à quatre voix sur le thème de la capacité, ce documentaire animé s’interroge avec franchise sur ce qu’on ressent lorsqu’on est différent. Poursuivant le travail entamé avec son film précédant John et Michael, Shira Avni approfondit ici les thèmes de l’estime de soi en invitant Petra, Matthew, Daninah et Katherine à parler de leur passé, de leurs relations, de leurs ambitions. En laçant mes souliers est à la fois un documentaire d’auteur et un film d’animation, deux genres dans lesquels l’Office national du film du Canada a acquis une compétence reconnue mondialement au cours des 70 dernières années.
Long métrage documentaire sur Arjuna, un garçon né avec un grave cas de trisomie 21 qui réussit à déjouer les pires diagnostics émis par ses médecins, grâce à sa vie en campagne et à l’amour de sa famille. L’art est aussi pour lui une pratique thérapeutique l’aidant à travailler sa mémoire et sa concentration. Avec l’aide d’une éducatrice, il peint sur sa vie et son vécu. À l’âge de 25 ans, il se voit offrir la chance d’exposer quelques-unes de ses toiles au Art and Soul Festival en Californie, un événement international regroupant des artistes handicapés.
Amie d'Arjuna et de sa famille depuis plus de 20 ans, Sylvie Van Brabant nous en brosse un portrait intimiste et attachant. Elle signe ainsi un film qui va droit au cœur et qui fait du bien.
Portrait vérité d'une détenue. Dix ans après nous avoir fait partager le huis clos de plusieurs femmes emprisonnées dans son film À double tour, Marie Cadieux met à découvert la relation d'amitié qu'elle a développée avec Diane Charron. Sentence vie nous entraîne dans la ronde infernale entre la prison et l'hôpital psychiatrique dans laquelle est prise Diane.
Ce long métrage documentaire met en scène de jeunes artistes sourds qui, après avoir passé une enfance inconfortable dans la zone grise entre les cultures orale et sourde, sont entrés dans l’âge adulte en proclamant leur identité sourde. Ce film démontre comment ils contribuent à bâtir et à faire rayonner la culture sourde, par la voie des arts.
Âge 17 à 17 ans
Diversité - Diversité dans les communautés
Santé/Formation personnelle - Croissance et développement humain
Santé/Formation personnelle - Santé mentale/Stress/Suicide
Notre regard pénètre dans une commune thérapeutique aux méthodes non traditionnelles. Nous pouvons y voir des gens qui s'isolent de la société qui les fait souffrir. Mais qu'en est-il vraiment? Est-ce la société qui les rejette ou la maladie mentale qui crée ce sentiment d’abandon? Pouvons-nous juger de leur bonheur? Quelles sont les caractéristiques qui définissent une secte? La communauté de l'Abri d'Érasme regroupe-t-elle ces éléments? Ce film est très formateur pour des étudiants en psychologie.