Long métrage documentaire sur Arjuna, un garçon né avec un grave cas de trisomie 21 qui réussit à déjouer les pires diagnostics émis par ses médecins, grâce à sa vie en campagne et à l’amour de sa famille. L’art est aussi pour lui une pratique thérapeutique l’aidant à travailler sa mémoire et sa concentration. Avec l’aide d’une éducatrice, il peint sur sa vie et son vécu. À l’âge de 25 ans, il se voit offrir la chance d’exposer quelques-unes de ses toiles au Art and Soul Festival en Californie, un événement international regroupant des artistes handicapés.
Amie d'Arjuna et de sa famille depuis plus de 20 ans, Sylvie Van Brabant nous en brosse un portrait intimiste et attachant. Elle signe ainsi un film qui va droit au cœur et qui fait du bien.
Documentaire suivant le parcours de 15 personnes souffrant de problèmes de santé mentale invitées à participer à un programme de rétablissement par le chant. En tant que chanteurs, ils réussiront à enregistrer un CD et à performer sur scène devant 500 personnes.
Pendant un an, Le cinéaste Blaise Barrette a suivi leur aventure exceptionnelle qui leur a permis de reprendre confiance en eux-mêmes. Des difficiles premiers cours de chant jusqu'au spectacle couronné de succès, Ces voix oubliées raconte l'éclatante métamorphose des participants. Un documentaire inspirant qui remet en cause les préjugés.
Mettant en images le Petit dictionnaire des idées reçues sur la folie et autres considérations, la réalisatrice Annie Frenette défait nos préjugés sur la santé mentale avec humour et poésie (5 min 21 s).
Le court métrage d’animation est suivi de deux webdocs d’Henry Bernadet. Dans le premier, À propos d’un brin de folie, Bernadet s’entretient avec Luc Vigneault, ancien psychiatrisé et intervenant, qui lui fait part de ses réflexions sur le traitement des maladies mentales. Dans ce film, la réalisatrice Annie Frenette et ses camarades du collectif Kiwistiti racontent aussi leur processus de création (11 min). Dans le second, Couleur Mezzanine, Bernadet cherche à saisir le bouillonnement créatif de l'Atelier de la Mezzanine à Québec, un centre de prévention et d’information en santé mentale, instigateur du petit dictionnaire (10 min 49 s).
En laçant mes souliers jette un regard lucide sur l’attitude et la vie affective exceptionnelles de quatre artistes adultes trisomiques. œuvre inventive à quatre voix sur le thème de la capacité, ce documentaire animé s’interroge avec franchise sur ce qu’on ressent lorsqu’on est différent. Poursuivant le travail entamé avec son film précédant John et Michael, Shira Avni approfondit ici les thèmes de l’estime de soi en invitant Petra, Matthew, Daninah et Katherine à parler de leur passé, de leurs relations, de leurs ambitions. En laçant mes souliers est à la fois un documentaire d’auteur et un film d’animation, deux genres dans lesquels l’Office national du film du Canada a acquis une compétence reconnue mondialement au cours des 70 dernières années.
Tourné en stéréoscopie 3D, ce documentaire d’animation visuellement fascinant accompagne l’artiste torontoise Petra Tolley, laquelle se livre à un soliloque naïf sur ce que l’on ressent lorsqu’on se trouve « au milieu ». Née avec la trisomie 21, Petra présente sa vision particulière du moi social, puisant à même les expériences affectives liées au fait de vivre et de travailler dans ce flux entre l’ordre social et le chaos personnel. La réalisatrice Shira Avni recourt à la rotoscopie et au dessin réalisé à la main pour rehausser par l’animation la prestation de Petra et susciter l’interaction en créant avec l’artiste une forme de documentaire de collaboration.
Ces enfants ont pensé qu'ils étaient fous. Ils ont voulu mourir, ont connu la peur, la rage, le désespoir. Atteints de troubles mentaux, quatre enfants et leurs parents font le choix courageux de raconter leur histoire. À leurs voix s'ajoute celle de la réalisatrice qui a reçu à l'âge adulte un diagnostic de troubles bipolaires et raconte avec une puissance d'évocation les premiers symptômes qui remontent à l'enfance. Ça tourne dans ma tête s'inscrit en marge des débats de spécialistes, adoptant un ton intimiste qui permet de découvrir les enfants derrière les mots angoissants de leur diagnostic.
Portrait vérité d'une détenue. Dix ans après nous avoir fait partager le huis clos de plusieurs femmes emprisonnées dans son film À double tour, Marie Cadieux met à découvert la relation d'amitié qu'elle a développée avec Diane Charron. Sentence vie nous entraîne dans la ronde infernale entre la prison et l'hôpital psychiatrique dans laquelle est prise Diane.
Documentaire personnel de Manon Barbeau, fille de l'un des signataires. En 1948, le manifeste du Refus global de Paul-Émile Borduas proclame la fin du «règne de la peur multiforme» incarné par le régime duplessiste. Cinquante ans plus tard, tous les livres d'histoire font état de ce document qui jeta les bases du Québec moderne. La cinéaste est allée à la rencontre des fils et filles des Barbeau, Borduas, Mousseau et Riopelle, «enfants de Refus global» qui ont subi comme elle les conséquences du geste révolutionnaire de leurs parents. Aucun n'est sorti indemne d'une enfance faite d'inquiétudes et d'abandons, mais aussi d'une richesse que l'art seul peut apporter.
Long métrage documentaire sur Jean-Jules Soucy, artiste originaire de La Baie au Saguenay, lequel possède une forte imagination et un grand sens de l’humour. Il utilise les objets de son quotidien – pelures d’oignons, serpillières industrielles, sacs en papier, cartons de lait – pour en faire des œuvres d’art rigolotes et lucides. Drôle d’artiste ou artiste drôle, Soucy aime les jeux de mots et les images qui font réfléchir aux (sérieux) problèmes socio-environnementaux.
Portrait intime de l'esprit de Niall McNeil, artiste et interprète vivant avec la trisomie 21, et de la famille unique qu'il s'est choisie. Dans Laissez parler votre cœur, Niall nous présente les nombreux « membres de sa famille », ses multiples « enfants », sa célèbre « ex-femme », Marie Clements, réalisatrice du film, et d'autres liens forgés par une créativité à cœur ouvert.
Ce court métrage documentaire raconte une journée dans la vie d'une fillette de onze ans, prénommée Alanna, qui souffre du syndrome d'alcoolisme fœtal (SAF) et passe un après-midi à la pêche. À Whitehorse où ils vivent, Lilliam et Richard prennent soin d'Alanna depuis qu'elle a six semaines. Leur dévouement et leur affection pour l'enfant les a amenés à travailler pour le Fetal Alcohol Syndrome Society of the Yukon, un organisme qui sensibilise la communauté au SAF. Tout en présentant les effets dévastateurs de l'alcool sur la grossesse, le film dépeint le cheminement et les conditions de vie d'une famille qui a choisi de se dévouer à un enfant qui en est atteint.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Court métrage documentaire réalisé autour de deux thèmes principaux : la découverte de l'art moderne, à Paris, par l'artiste et sa volonté de le faire connaître au Canada. Le film expose également sa démarche et sa réponse à la question : « Qu'est-ce que l'art moderne? »