Portrait vérité d'une détenue. Dix ans après nous avoir fait partager le huis clos de plusieurs femmes emprisonnées dans son film À double tour, Marie Cadieux met à découvert la relation d'amitié qu'elle a développée avec Diane Charron. Sentence vie nous entraîne dans la ronde infernale entre la prison et l'hôpital psychiatrique dans laquelle est prise Diane.
Dans ce long métrage documentaire, des prisonnières parlent de leur enfance, de leur famille, de leur milieu et de leur incarcération. Elles ont écopé de longues peines pour fraude, trafic de stupéfiants ou meurtre. Leurs témoignages profondément émouvants nous engagent à réfléchir sur des notions telles que le bien, le mal, la justice, la responsabilité sociale et, indirectement, nous amènent à nous interroger sur le système carcéral canadien.
Long métrage documentaire sur Arjuna, un garçon né avec un grave cas de trisomie 21 qui réussit à déjouer les pires diagnostics émis par ses médecins, grâce à sa vie en campagne et à l’amour de sa famille. L’art est aussi pour lui une pratique thérapeutique l’aidant à travailler sa mémoire et sa concentration. Avec l’aide d’une éducatrice, il peint sur sa vie et son vécu. À l’âge de 25 ans, il se voit offrir la chance d’exposer quelques-unes de ses toiles au Art and Soul Festival en Californie, un événement international regroupant des artistes handicapés.
Amie d'Arjuna et de sa famille depuis plus de 20 ans, Sylvie Van Brabant nous en brosse un portrait intimiste et attachant. Elle signe ainsi un film qui va droit au cœur et qui fait du bien.
Court métrage documentaire tourné à la prison de Bordeaux au milieu de détenus animés d'une urgence de parler. Leurs mots, trop longtemps refoulés, se bousculent. Dans l'intimité d'un studio de radio, monté sur place, ils s'abandonnent et participent, sous la direction de Mohamed Lotfi, à une émission qui ne ressemble à aucune autre. Bien que prisonniers de leur passé, là, face au micro, ensemble, ils font entendre leur voix et découvrent le pouvoir des mots.
Documentaire personnel de Manon Barbeau, fille de l'un des signataires. En 1948, le manifeste du Refus global de Paul-Émile Borduas proclame la fin du «règne de la peur multiforme» incarné par le régime duplessiste. Cinquante ans plus tard, tous les livres d'histoire font état de ce document qui jeta les bases du Québec moderne. La cinéaste est allée à la rencontre des fils et filles des Barbeau, Borduas, Mousseau et Riopelle, «enfants de Refus global» qui ont subi comme elle les conséquences du geste révolutionnaire de leurs parents. Aucun n'est sorti indemne d'une enfance faite d'inquiétudes et d'abandons, mais aussi d'une richesse que l'art seul peut apporter.
Mettant en images le Petit dictionnaire des idées reçues sur la folie et autres considérations, la réalisatrice Annie Frenette défait nos préjugés sur la santé mentale avec humour et poésie (5 min 21 s).
Le court métrage d’animation est suivi de deux webdocs d’Henry Bernadet. Dans le premier, À propos d’un brin de folie, Bernadet s’entretient avec Luc Vigneault, ancien psychiatrisé et intervenant, qui lui fait part de ses réflexions sur le traitement des maladies mentales. Dans ce film, la réalisatrice Annie Frenette et ses camarades du collectif Kiwistiti racontent aussi leur processus de création (11 min). Dans le second, Couleur Mezzanine, Bernadet cherche à saisir le bouillonnement créatif de l'Atelier de la Mezzanine à Québec, un centre de prévention et d’information en santé mentale, instigateur du petit dictionnaire (10 min 49 s).
Ces enfants ont pensé qu'ils étaient fous. Ils ont voulu mourir, ont connu la peur, la rage, le désespoir. Atteints de troubles mentaux, quatre enfants et leurs parents font le choix courageux de raconter leur histoire. À leurs voix s'ajoute celle de la réalisatrice qui a reçu à l'âge adulte un diagnostic de troubles bipolaires et raconte avec une puissance d'évocation les premiers symptômes qui remontent à l'enfance. Ça tourne dans ma tête s'inscrit en marge des débats de spécialistes, adoptant un ton intimiste qui permet de découvrir les enfants derrière les mots angoissants de leur diagnostic.
Ce bouleversant long métrage documentaire se penche sur les conséquences du suicide d’un père sur l’existence de ses enfants, au mensonge et à la douloureuse quête de sens qui s’ensuit. Sur le ton de la confidence et au gré d'images remplies de poésie, la réalisatrice Lisa Fitzgibbons recueille le témoignage d'un homme et d’une femme qui, tout comme elle, ont connu ce drame et ont dû apprendre à renouer avec la vie.
Au centre de guérison Waseskun, des hommes au passé trouble et violent suivent un plan de traitement thérapeutique basé sur la philosophie autochtone. Installé avec eux, dans la plus pure tradition du direct, Steve Patry enregistre de façon bouleversante le quotidien de cet établissement de détention alternatif unique.
John Kastner, couronné à 4 reprises aux Emmy, et réalisateur de Life with Murder, signe ce long métrage documentaire sur la maladie mentale, la violence et le droit des victimes. Bénéficiant d’un accès extraordinaire à un établissement psychiatrique judiciaire, le cinéaste et son équipe nous montrent comment les psychiatres traitent les criminels qui présentent des troubles mentaux importants. Ces patients qu’on aurait, il n’y a pas si longtemps, considérés comme incurables et si dangereux qu’il aurait fallu les incarcérer à vie peuvent aujourd’hui être relâchés et réintégrés au sein de la communauté.
Pour avoir plus d’informations sur ce film, visitez le Blogue de l'ONF.
Documentaire suivant le parcours de 15 personnes souffrant de problèmes de santé mentale invitées à participer à un programme de rétablissement par le chant. En tant que chanteurs, ils réussiront à enregistrer un CD et à performer sur scène devant 500 personnes.
Pendant un an, Le cinéaste Blaise Barrette a suivi leur aventure exceptionnelle qui leur a permis de reprendre confiance en eux-mêmes. Des difficiles premiers cours de chant jusqu'au spectacle couronné de succès, Ces voix oubliées raconte l'éclatante métamorphose des participants. Un documentaire inspirant qui remet en cause les préjugés.
Qu’advient-il des personnes atteintes de maladie mentale qui commettent des crimes violents? Où sont-elles gardées? Comment sont-elles traitées? Pendant 18 mois, le cinéaste gagnant de quatre prix Emmy John Kastner a obtenu un accès sans précédent à l’une de ces institutions médicolégales (autrefois appelées asiles pour criminels aliénés) : le Centre de santé mentale de Brockville. À travers ce long métrage documentaire, Kastner brosse le portrait de quatre patients — deux hommes et deux femmes — qui luttent pour prendre leur vie en main afin de réintégrer une société dans laquelle ils sont généralement craints et diabolisés.
Pour avoir plus d’informations sur ce film, visitez le Blogue de l'ONF.