John Kastner, couronné à 4 reprises aux Emmy, et réalisateur de Life with Murder, signe ce long métrage documentaire sur la maladie mentale, la violence et le droit des victimes. Bénéficiant d’un accès extraordinaire à un établissement psychiatrique judiciaire, le cinéaste et son équipe nous montrent comment les psychiatres traitent les criminels qui présentent des troubles mentaux importants. Ces patients qu’on aurait, il n’y a pas si longtemps, considérés comme incurables et si dangereux qu’il aurait fallu les incarcérer à vie peuvent aujourd’hui être relâchés et réintégrés au sein de la communauté.
Pour avoir plus d’informations sur ce film, visitez le Blogue de l'ONF.
Qu’advient-il des personnes atteintes de maladie mentale qui commettent des crimes violents? Où sont-elles gardées? Comment sont-elles traitées? Pendant 18 mois, le cinéaste gagnant de quatre prix Emmy John Kastner a obtenu un accès sans précédent à l’une de ces institutions médicolégales (autrefois appelées asiles pour criminels aliénés) : le Centre de santé mentale de Brockville. À travers ce long métrage documentaire, Kastner brosse le portrait de quatre patients — deux hommes et deux femmes — qui luttent pour prendre leur vie en main afin de réintégrer une société dans laquelle ils sont généralement craints et diabolisés.
Pour avoir plus d’informations sur ce film, visitez le Blogue de l'ONF.
Portrait vérité d'une détenue. Dix ans après nous avoir fait partager le huis clos de plusieurs femmes emprisonnées dans son film À double tour, Marie Cadieux met à découvert la relation d'amitié qu'elle a développée avec Diane Charron. Sentence vie nous entraîne dans la ronde infernale entre la prison et l'hôpital psychiatrique dans laquelle est prise Diane.
Dans ce long métrage documentaire, le cinéaste Pierre Goupil, atteint de troubles bipolaires, raconte son rapport difficile à la maladie et revient sur son cheminement d’artiste au sein d’une société qui accepte mal les marginaux. Le film célèbre la création, les liens sociaux et la liberté de l’individu face à tous les pouvoirs qui asservissent.
Ces enfants ont pensé qu'ils étaient fous. Ils ont voulu mourir, ont connu la peur, la rage, le désespoir. Atteints de troubles mentaux, quatre enfants et leurs parents font le choix courageux de raconter leur histoire. À leurs voix s'ajoute celle de la réalisatrice qui a reçu à l'âge adulte un diagnostic de troubles bipolaires et raconte avec une puissance d'évocation les premiers symptômes qui remontent à l'enfance. Ça tourne dans ma tête s'inscrit en marge des débats de spécialistes, adoptant un ton intimiste qui permet de découvrir les enfants derrière les mots angoissants de leur diagnostic.
Dans ce long métrage documentaire, la réalisatrice Rosie Dransfeld examine l’univers impitoyable et dangereux des travailleuses du sexe d’Edmonton. En cette ère post-Pickton, où l’impensable s’incarne dans une macabre réalité, des femmes fournissent volontairement à la police des échantillons d’ADN en vue d’une éventuelle identification.
Ce long métrage documentaire met en scène de jeunes artistes sourds qui, après avoir passé une enfance inconfortable dans la zone grise entre les cultures orale et sourde, sont entrés dans l’âge adulte en proclamant leur identité sourde. Ce film démontre comment ils contribuent à bâtir et à faire rayonner la culture sourde, par la voie des arts.
Dans ce long métrage documentaire, le réputé réalisateur et directeur photo Vic Sarin nous plonge au coeur d'une enquête fascinante sur l'histoire du colorisme – la discrimination intra-ethnique fondée sur les nuances de peau. De l'Asie à l'Amérique du Sud, Sarin va à la rencontre d'individus directement touchés par cette problématique, à commencer par une entrepreneure philippine qui fait des affaires d’or dans l’industrie milliardaire du blanchiment de la peau. Vie pigmentée entraîne le spectateur dans un étonnant tour du monde où l’on remonte aux sources mêmes d’un dysfonctionnement social d’autant plus sournois qu’il est tout en nuances.
Les membres de la Première Nation d'Attawapiskat, une communauté crie du nord de l'Ontario, ont été poussés sous les feux des projecteurs en 2012 lorsque le dénuement de la vie dans leur réserve est devenu un sujet de débat national. Dans ce documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin capte discrètement les histoires de cette communauté, mettant en lumière un passé de dépossession et d'indifférence de la part des pouvoirs officiels. « L'objectif principal d'Alanis Obomsawin est de nous faire voir les gens d'Attawapiskat différemment, a écrit Robert Everett-Green dans The Globe & Mail. En fin de compte, l'accent n'est pas tant sur les images que sur l'écoute – la première étape pour changer la conversation ou la rendre possible. » Gagnant du prix Donald-Brittain 2013 du meilleur documentaire social/politique, il fait partie d'un cycle de films que la cinéaste a réalisés sur le bien-être et les droits des enfants.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin : un héritage
Long métrage documentaire de Danic Champoux, réalisé dans le cadre du programme de Cinéastes en résidence. À l’heure des médias sociaux, 50 personnes livrent une part de leur intimité à la caméra et abordent une multitude de sujets, des plus cocasses aux plus graves. Il en ressort une mosaïque humaine qui nous ressemble et célèbre la vie dans toute sa diversité. Œuvre chorale à la forme libre et ouverte, Autoportrait sans moi donne un coup de jeune au documentaire et résonne comme un condensé d’émotions brutes.
Le féminisme a façonné notre société. Mais jusqu’où nous a-t-il conduits et quelle en est la pertinence aujourd’hui? Status Quo? examine des enjeux majeurs tels la violence faite aux femmes, l’accès à l’avortement, les services de garde universels, et s’interroge sur les progrès réalisés quant à ces questions. Il propose des réponses provocantes et parfois choquantes. Mine de documents d’archives dynamiques et de saisissantes histoires contemporaines, Status Quo? est un film essentiel pour tous les Canadiens et Canadiennes.
Ce court métrage documentaire est un voyage intime et évocateur au plus profond du cœur, de l’esprit et du regard de Georgia O’Keeffe, d’Emily Carr et de Frida Kahlo – trois des artistes les plus remarquables du 20e siècle. Reprenant les mots de ces femmes, extraits de leur correspondance et de leurs journaux, le film met au jour trois démarches de création très personnelles dans toute leur subtile et fascinante diversité. En 30 minutes méticuleusement préparées et réalisées avec art, Désert Vent Feu présente par la photographie la vision qui inspire l’œil du peintre.
Âge 15 à 18 ans
Médias - Films documentaires
Santé/Formation personnelle - Santé mentale/Stress/Suicide
Sciences humaines - Loi
Les élèves visitent le site Web de l’Association canadienne pour la santé mentale (cmha.ca) afin de se renseigner sur le trouble obsessionnel- compulsif (trouble anxieux) et sur la schizophrénie. En petits groupes, les élèves font des recherches sur d’autres maladies mentales et créent des présentations visuelles de leurs découvertes. Organisez une « visite guidée » au cours de laquelle les élèves prennent connaissance du travail de leurs compagnons de classe en passant d’un poste de présentation à l’autre. Ce film donne un visage à la maladie mentale en racontant l’histoire de Sean; ce point de vue rend-il plus difficile la prise de position par rapport au crime? Que signifie l’expression « non criminellement responsable » pour les élèves?