This short documentary studies life in the village of Kangirsujuaq, Nunavik. In this community on the edge of the Arctic Ocean, children’s laughter fills the streets while the old people ponder the passage of time. They are nomads of the wide-open spaces who are trying to get used to the strange feeling of staying put. While the teenagers lap up Southern culture and play golf on the tundra to kill time, the Elders are slowly dying, as their entire culture seems to fade away.
Elisapie Isaac, a filmmaker born in Nunavik, decides to return to her roots on this breathtaking land. To bridge the growing gap between the young and the old, she speaks to her grandfather, now deceased, and confides in him her hopes and fears. Grappling with isolation, family relationships, resource extraction, land-based knowledges, the influence of Southern culture and the ongoing impacts of colonialism on Inuit ways of life, Elisapie Isaac offers a nuanced portrait of the North.
Documentaire personnel de l'artiste Élisapie Isaac. En pleine immensité boréale, au bord de la mer Arctique, un village : Kangirsujuaq, au Nunavik. Ici, traditions et modernité se croisent quotidiennement. Les rires des enfants habitent joyeusement les rues, les jeunes carburent à la culture « du Sud », alors que les vieux tentent encore de se faire à leur étrange sédentarité. Dans cette toundra à couper le souffle, la jeune cinéaste originaire de Salluit, maintenant installée à Montréal, décide de plonger au cœur de ses origines.
Ce film fait partie du projet Unikkausivut. Procurez-vous le coffret DVD Unikkausivut : Transmettre nos histoires.
Dans ce long métrage documentaire, huit jeunes adolescents inuit posent leur regard de cinéaste sur la vie contemporaine dans le Nord canadien et proposent un compte rendu pénétrant sur le passage à l'âge adulte à une époque de confusion et de désagrégation culturelle.
Ce film fait partie du projet Unikkausivut. Procurez-vous le coffret DVD Unikkausivut : Transmettre nos histoires.
Lorsque la pandémie mondiale atteint l’archipel Arctique, la cinéaste inuite Carol Kunnuk se penche sur la façon dont sa famille et sa communauté composent avec l’imposition de protocoles inhabituels. Vivante et ciblée, la bande sonore du film juxtapose aux extraits d’émissions de radio locales diffusant des consignes sanitaires en inuktitut et en anglais les douces sonorités d’enfants absorbés par leurs jeux. Ce documentaire présente un compte rendu riche, détaillé et empreint de tendresse d’une période de perturbation et d’adaptation.
Richard Cardinal s’est suicidé à l'âge de 17 ans, après avoir passé la plus grande partie de sa vie dans de nombreux foyers d'accueil et refuges un peu partout en Alberta. Dans ce court documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin tisse, à partir d'extraits du journal intime du jeune homme, un puissant hommage à sa courte vie. Sorti en 1984 – des décennies avant la Commission de vérité et de réconciliation –, le film a révélé la négligence systémique et les mauvais traitements dont les enfants autochtones sont victimes dans le système canadien de protection de l'enfance. Lauréat du prix du meilleur documentaire de l'American Indian Film Festival en 1986, le film a été projeté au Museum of Modern Art de New York en 2008 dans le cadre d'une rétrospective consacrée à Alanis Obomsawin et continue d'être diffusé dans le monde entier.
Portrait intime de Marie Leo, une Sto:lo adoptée tout bébé par des Líl̓’wats. Quand elle raconte doucement la tendre enfance paisible qu’elle a vécue, on constate que ses liens profonds à la culture, à la terre et à la famille persistent. Ce court métrage fait parte de la série L’il’wata. Au début des années 1970, au tout début de sa carrière de documentariste, Alanis Obomsawin a visité la nation líl̓’wat, une Première Nation salish de l’intérieur de la Colombie-Britannique, et a créé une série de courts métrages où des Autochtones parlent de la culture, des histoires et du savoir-faire des Lil’wats.
Ce film expérimental fait appel aux plans d’archives et à l’animation pour faire connaître 3000 ans de culture inuite en trois chapitres : le passé, le présent et l’avenir.
Shaman est le fruit de la première collaboration entre l’Office national du film du Canada et l’artiste inuite du Labrador Echo Henoche, qui signe ici sa première œuvre en tant qu’animatrice. Le court métrage donne vie à la légende préférée d’Echo Henoche, celle d’un ours polaire féroce transformé en pierre par un shaman, que racontait son grand-père dans son village natal de Nain, au Nunatsiavut, sur la côte nord du Labrador. Dessiné et peint à la main dans un style unique, Shaman communique le regard de l’artiste sur cette légende inuite du Labrador
Maq et l’Esprit de la forêt est un court métrage d’animation racontant l’histoire d’un jeune Micmac qui se fait apprendre les secrets de la vie par de discrets mentors. En traversant la forêt pour aller chez son grand-père et lui montrer un morceau de pierre qu’un Ancien lui a montré à sculpter, il croise un curieux voyageur nommé Mi’gmwesu. Celui-ci lui fait découvrir sa culture à travers les chansons, les contes et les plantes médicinales…
Le 52e film d’Alanis Obomsawin raconte comment la vie de Jordan River Anderson a déclenché un combat pour que les enfants inuits et des Premières Nations bénéficient de soins de santé, de services sociaux et de services d’enseignement public égaux à ceux du reste de la population canadienne.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin : un héritage
Dans toute l’Amérique du Nord, les langues autochtones risquent de disparaître. «Quand tu ne connais ni ta langue ni ta culture, tu ne sais pas qui tu es», affirme Armand McArthur, l’une des dernières personnes à parler couramment le nakota dans la bande Pheasant Rump Nakota, sur le territoire du Traité no 4, dans le sud de la Saskatchewan. En prévision de l’avenir, l’homme de 69 ans est déterminé à revitaliser sa langue pour sa communauté et les générations futures. Dans une salle de classe où les gens de tous âges se rassemblent pour partager savoir et mode de vie dans de grands éclats de rire, il ravive le lien avec la terre qui fut pendant des siècles le domaine de ses ancêtres.
Cinquantième film de la réalisatrice Alanis Obomsawin, Le chemin de la guérison rend compte de l’enrichissement d’une communauté crie du Manitoba grâce à l’éducation. À Norway House, l’école Helen Betty Osborne bénéficie d’un financement dont jouissent peu d’établissements autochtones. L’œuvre transmet un message d’espoir : avec un encadrement scolaire adéquat, intégrant leur histoire, leur langue et leur culture, les jeunes Autochtones peuvent réaliser leurs aspirations.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin : un héritage
Âge 12 à 17 ans
Géographie - Territoire: autochtone
Éthique et culture religieuse - Diversité/Héritage religieux
Études autochtones - Enjeux et défis contemporains
Ce documentaire permet aux jeunes de s’ouvrir à la diversité des premiers peuples et de leurs territoires. Le récit de cette jeune Inuite et les témoignages des membres de sa communauté amènent les élèves à se questionner sur les défis auxquels les Autochtones font face. Quel rôle joue la modernité? Que font-ils pour préserver leur héritage? On peut conclure la discussion en réfléchissant sur l'importance des racines de chacun.