The soul of the Innu language is the land, water and forests of the fast-disappearing caribou. Through his music, Florent Vollant continues to make this language heard around the world.
L’âme de la langue innue s’incarne dans le territoire, l’eau et la forêt, témoins de la disparition rapide du caribou. La musique de Florent Vollant continue de porter cette langue à travers le monde.
Court métrage issu du Wapikoni mobile : le réalisateur Kevin Papatie réalise ce film très sobre sur la perte de la langue algonquine. Ce film sera choisi par la productrice Denise Robert et gonflé en 35 pour accompagner L’âge des ténèbres de Denys Arcand dans 85 salles du Québec.
Son confinement, la cinéaste et militante Melaw Nakehk’o l’a passé avec sa famille dans un campement isolé des Territoires du Nord-Ouest, « à chercher du bois, à écouter le vent, à rester au chaud et au sec et à regarder le soleil se déplacer dans le ciel ». En documentant la vie de camp — qui inclut des activités comme la fabrication de cuir de poisson et le grattage de peaux d’orignal —, elle ancre l’expérience de la COVID-19 dans un temps et un lieu précis.
Dans toute l’Amérique du Nord, les langues autochtones risquent de disparaître. «Quand tu ne connais ni ta langue ni ta culture, tu ne sais pas qui tu es», affirme Armand McArthur, l’une des dernières personnes à parler couramment le nakota dans la bande Pheasant Rump Nakota, sur le territoire du Traité no 4, dans le sud de la Saskatchewan. En prévision de l’avenir, l’homme de 69 ans est déterminé à revitaliser sa langue pour sa communauté et les générations futures. Dans une salle de classe où les gens de tous âges se rassemblent pour partager savoir et mode de vie dans de grands éclats de rire, il ravive le lien avec la terre qui fut pendant des siècles le domaine de ses ancêtres.
Un très beau clip où le groupe Uashtushkuau chante, en innu, avec talent et émotion, l'importance de préserver les langues autochtones.
Entremêlant des séquences de Tom qui interprète Huron Carol, des images de sans-abris et du métrage d'archives stylisé, ce court métrage documentaire raconte comment Tom en est venu à se servir de son talent de chanteur pour financer à hauteur de millions de dollars la lutte contre la pauvreté et l'itinérance. Porté par une riche trame musicale et le commentaire de Tom, le film met l'accent sur l'importance d'exploiter ses aptitudes pour donner en retour à la collectivité.
Ce film a été réalisé à l’occasion de la remise des Prix des Gouverneur général pour les arts du spectacle 2014.
Dans ce portrait original de John Kim Bell, ce dernier revient sur ses années de formation, qui l’ont mené à Broadway et influencé dans sa décision de devenir le premier Autochtone d’Amérique du Nord à diriger un orchestre classique. Après avoir passé sa vie à donner une voix aux peuples autochtones par le biais des arts, il revient sur son travail de pionnier, qui inclut la mise sur pied de la Fondation nationale des réalisations autochtones, connue aujourd’hui sous le nom d’Indspire.
Dans le court métrage documentaire d’Eric Janvier Le cœur battant d’une nation, qui célèbre la réappropriation et la revitalisation de la culture dénée, un père transmet le savoir ancestral à son enfant en lui apprenant à fabriquer un tambour en peau de caribou.
Une incursion dans l’intimité de l’auteur, musicien, dramaturge et conteur cri Tomson Highway, lauréat du Prix de la réalisation artistique 2022 des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle. Avec sa cordialité et son humour typiquement cri, Tomson nous invite chez lui, à Gatineau, au Québec, où il nous parle de ses parents, de notre raison de vivre et de la musique, une langue en soi.
À Betsiamites, tout le monde dit les chiffres en français plutôt qu'en innu. Un film sympathique qui vous aidera à comprendre pourquoi! Depuis 2004, le Wapikoni mobile donne aux jeunes des Premières nations du Québec l’occasion de s’exprimer par le biais de réalisations vidéo et musicales
« Le Grand Nord est le lieu où je me sens parfaitement moi-même. » Dans ce court métrage documentaire évocateur, l’Inuk Susan Aglukark, auteure-compositrice-interprète et humanitaire, entremêle des histoires d’artiste, de famille et d’appartenance en explorant les changements culturels complexes qui se sont produits dans la vie inuk depuis une cinquantaine d’années. Braquant sa lentille sur les turbulences causées par la transition coloniale, la réalisatrice Nyla Innuksuk examine les forces qui ont modulé la voix de la chanteuse et comment cette voix se traduit maintenant dans la nouvelle génération d’artistes inuit.
Ce film est produit par l’ONF, en collaboration avec le Centre national des Arts et la Fondation des Prix du Gouverneur général pour les arts et spectacles, à l'occasion de la remise des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle 2016.