In this deeply moving feature-length documentary, three sisters and a brother meet for the first time. Removed from their young Dene mother during the infamous Sixties Scoop, they were separated as infants and adopted into families across North America.
Betty Ann, Esther, Rosalie, and Ben were only four of the 20,000 Indigenous Canadian children taken from their families between 1955 and 1985, to be either adopted into white families or live in foster care. As the four siblings piece together their shared history, their connection deepens, and their family begins to take shape.Adoptés très tôt par des familles distinctes disséminées en Amérique du Nord, trois sœurs et un frère se rencontrent pour la première fois dans ce documentaire profondément émouvant de la réalisatrice Tasha Hubbard. Betty Ann, Esther, Rosalie et Ben, aujourd’hui d’âge moyen, sont retirés à leur jeune mère dénée lors de la terrible «rafle des années soixante» qui sévit au Canada. Ils figurent parmi les quelque 20 000 enfants autochtones enlevés à leur famille entre 1955 et 1985 pour être confiés à l’adoption par des Blancs ou être placés en foyers nourriciers. Chacun ayant suivi son parcours au sein d’une famille possédant sa culture et ses valeurs propres, aucun souvenir commun ne les unit. Naissance d’une famille nous invite à partager la douleur, les appréhensions et les joies d’où naîtra leur famille. Frère et sœurs se rencontrent pour la première fois à Banff, en Alberta, où ils passent une semaine à échanger au sujet de leur mère et se racontent leur difficile parcours d’enfants adoptifs ou en famille d’accueil. Alors qu’ils s’emploient à rassembler les pièces de leur histoire, des liens se nouent parmi les rires et une famille prend forme.
Le 9 août 2016, un jeune Cri du nom de Colten Boushie est tué d’une balle dans la tête après être entré sur la propriété agricole de Gerald Stanley avec ses amis. L’acquittement de Stanley par le jury attire l’attention du monde entier, soulève des questions à propos de l’enracinement du racisme dans le système juridique du Canada et propulse la famille de Colten et sa quête de justice sur la scène nationale et internationale. Dans nîpawistamâsowin : Nous nous lèverons, la réalisatrice Tasha Hubbard tisse un récit pénétrant fusionnant une réflexion sur sa propre adoption, la navrante histoire du colonialisme dans les Prairies et une vision transformatrice d’un avenir où les enfants autochtones peuvent vivre en sécurité sur leur terre natale.
C'est le premier film réalisé par l'Indian Film Crew, dans le cadre du programme Challenge for Change de l'ONF. Il a été tourné à Akwesasne (réserve de St. Regis). Deux porte-parole expliquent les aspects historiques et autres de la religion, de la culture et du gouvernement de la maison-longue, qui sont imbriqués. Ils réfléchissent sur l'impact de l'arrivée des colons sur le mode de vie autochtone et sur ce que l'avenir peut apporter.
Richard Cardinal s’est suicidé à l'âge de 17 ans, après avoir passé la plus grande partie de sa vie dans de nombreux foyers d'accueil et refuges un peu partout en Alberta. Dans ce court documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin tisse, à partir d'extraits du journal intime du jeune homme, un puissant hommage à sa courte vie. Sorti en 1984 – des décennies avant la Commission de vérité et de réconciliation –, le film a révélé la négligence systémique et les mauvais traitements dont les enfants autochtones sont victimes dans le système canadien de protection de l'enfance. Lauréat du prix du meilleur documentaire de l'American Indian Film Festival en 1986, le film a été projeté au Museum of Modern Art de New York en 2008 dans le cadre d'une rétrospective consacrée à Alanis Obomsawin et continue d'être diffusé dans le monde entier.
À Saskatoon, en janvier 2000, sous une température glaciale de -20 ºC, le jeune autochtone Darrell Night est abandonné sur le bord de la route par deux policiers. Il parvient à échapper à une mort certaine en s'abritant dans une centrale électrique située aux abords de la ville.
Plus tard, à sa grande stupeur, Darrell apprend que le corps gelé d'un Autochtone est découvert dans les mêmes environs. Quelques jours plus tard, le scénario se répète quelques centaines de mètres plus loin.
Le choc de deux mondes (Two worlds Colliding) nous fait un récit des événements bouleversants entourant la mort tragique de ces deux jeunes autochtones. De plus, le film expose la dissidence d'une communauté méfiante face à une force policière qui doit maintenant affronter la vérité.
M. Night décide de partager sa mésaventure publiquement. Son action déclenche une série d'événements, dont l'ouverture d'une enquête majeure de la GRC sur plusieurs de ces morts suspectes, la condamnation des deux officiers qui ont abandonné Darrell, et la reprise d'une autre enquête sur le cas de Neil Stonechild trouvé mort dans les mêmes circonstances en 1990.
Dans une entrevue unique, Night nous raconte son cauchemar, et les parents de Lawrence Wegner, l'une des victimes, nous font part avec une grande émotion de leur impatience face à l'incapacité des autorités à trouver des réponses.
Un sergent sympathisant à la cause de Night et l'enquêteur spécial qui l'aide dans cette affaire partagent des sentiments de honte vis-à-vis de leur profession. Est-ce que la venue d'un nouveau chef de la GRC à Saskatoon réussira à rapprocher ces deux mondes?
Mary Two-Axe Earley: I Am Indian Again témoigne de la percutante histoire d’une figure incontournable de la défense des droits des femmes au Canada : Mary Two-Axe Earley. Pendant plus de 20 ans, Mary a lutté contre la discrimination sexuelle à l’égard des femmes des Premières Nations, en particulier dans la Loi sur les Indiens du gouvernement canadien. À l’aide d’archives inédites, la cinéaste mohawk Courtney Montour établit un dialogue profond et personnel avec cette femme engagée, aujourd’hui disparue. Son film livre ainsi un vibrant hommage à celle qui a osé dénoncer les politiques sexistes et génocidaires d’un gouvernement qui privait les femmes des Premières Nations et leurs enfants de leur statut d’Indiens en cas de mariage à un non-Indien. Courtney Montour s’entretient avec Nellie Carlson, militante crie et amie de Mary qui a cofondé l’organisme Indian Rights for Indian Women. Elle rencontre aussi trois générations de membres des Premières Nations, directement dans la cuisine de Mary à Kahnawà:ke. Chacun et chacune célèbre ainsi l’héritage d’une Mohawk qui, avec des alliées partout dans le pays, a su rétablir le statut d’Indiens de milliers de femmes et d’enfants des Premières Nations.
Long métrage documentaire de la réputée réalisatrice métisse Christine Welsh, levant le voile sur la triste expérience des femmes autochtones au Canada et mettant des visages sur cette tragédie nationale. Dawn Crey, Ramona Wilson et Daleen Kay Bosse ne sont que 3 des quelque 500 femmes autochtones portées disparues ou assassinées au Canada au cours des 30 dernières années.
Documentaire musical signé Marie Clements, Droit devant rattache un moment charnière de l’histoire des droits civils au Canada — les origines du nationalisme autochtone vers 1930 — au souffle puissant qui anime aujourd’hui le militantisme des Premières Nations.
Élevé par son grand-oncle et sa grand-tante sur la réserve indienne d'Odanak, à une heure et demie à l'est de Montréal, Eugene «Gene Boy» (prononcer Genie Boy) Benedict quitte la maison à 15 ans. Il prend le chemin de l'État de New York pour travailler dans le secteur de la construction. À 17 ans, un peu perdu et à la dérive, il s'engage dans la marine américaine à la suite d'un défi qu'on lui lance. Quelques mois plus tard, le voilà parti vers les premières lignes de combat au Vietnam.
Gene Boy revient chez lui est le récit accablant et profondément émouvant des deux années que Gene passe dans l'armée au Vietnam, puis de son long voyage de retour vers Odanak.
À ce moment critique de l'histoire du monde, la réputée cinéaste Alanis Obomsawin pointe sa caméra sur l'horreur de la guerre vue par un survivant. Ce nouveau documentaire trouvera un écho auprès de tous ceux et celles que la guerre a frappés et de quiconque a dû un jour parcourir le pénible chemin de la guérison qui conduit finalement à la maison.
Ce court documentaire impressionniste se penche sur la création d’une couverture à boutons en intégrant l’exécution d’une danse traditionnelle à l’art du peuple heiltsuk de la Côte Ouest.
Dans ce long métrage documentaire signé par le réalisateur autochtone Brian J. Francis, des participants à la cérémonie de la danse sacrée du soleil passent quatre jours sans boire ni manger, puis transpercent la chair de leur poitrine dans une offrande au Créateur. Un point de vue privilégié sur la spiritualité des Premières Nations d’Amérique du Nord et la transmission unique d’une tradition culturelle de la nation Elsipogtog à la nation Mi’gmaqs.
Âge 15 à 18 ans
Mini-Leçon - Naissance d'une famille
Histoire - Le Canada de 1946 à 1991
Histoire et éducation à la citoyenneté - Enjeux de la société d'aujourd'hui
Économie domestique/Étude de la famille - Diversité des familles et défis
Études autochtones - Identité/Société
Ce film convient aux dissertations, aux débats et aux discussions sur l’histoire des Autochtones au Canada. Expliquez en quoi consistait la rafle des années soixante et comment cet événement s’inscrit dans le contexte des relations du gouvernement canadien avec les Autochtones. Effectuez une recherche sur les dédommagements versés par le gouvernement canadien aux victimes de la rafle. Sont-ils suffisants? Si ce n’est pas le cas, quelles autres mesures devraient être prises? Est-ce que l’expérience de cette famille est semblable ou dissemblable à celle des enfants non autochtones placés en famille d’accueil? Pourquoi?