Pete Standing Alone est un Indien du sang qui, en tant que jeune homme, était plus à l'aise dans la culture de l'homme blanc que le sien. Cependant, confronté à la prise de conscience que ses enfants connaissaient très peu leurs origines, il est devenu déterminé à leur transmettre les coutumes et les traditions de ses ancêtres. Ce film d'une heure est la puissante étude biographique d'une période de vingt-cinq ans dans la vie de Pete, de ses débuts en tant que roughneck, rodeo rider et cow-boy, jusqu'à présent en tant qu'Autochtone soucieux de préserver la spiritualité de sa tribu face à un âge industriel orienté vers l'énergie.
Avec humanité et lucidité, ce long métrage documentaire montre comment des parents autochtones du nord du Yukon, menés par Glenna Tetlichi, une des chefs de la nation Vuntut Gwitchin d’Old Crow, et Jean-Marie Mouchet, père oblat octogénaire, ont pris en main leur avenir et celui de leurs enfants. Un bel exemple d’engagement et de persévérance. Une piste de solution aux problèmes des jeunes.
Les membres de la Première Nation d'Attawapiskat, une communauté crie du nord de l'Ontario, ont été poussés sous les feux des projecteurs en 2012 lorsque le dénuement de la vie dans leur réserve est devenu un sujet de débat national. Dans ce documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin capte discrètement les histoires de cette communauté, mettant en lumière un passé de dépossession et d'indifférence de la part des pouvoirs officiels. « L'objectif principal d'Alanis Obomsawin est de nous faire voir les gens d'Attawapiskat différemment, a écrit Robert Everett-Green dans The Globe & Mail. En fin de compte, l'accent n'est pas tant sur les images que sur l'écoute – la première étape pour changer la conversation ou la rendre possible. » Gagnant du prix Donald-Brittain 2013 du meilleur documentaire social/politique, il fait partie d'un cycle de films que la cinéaste a réalisés sur le bien-être et les droits des enfants.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Sébastien Aubin vit dans un loft à Winnipeg et occupe un emploi de graphiste. C'est aussi un Cri francophone de la nation d'Opaskwayak, au Manitoba. Parallèlement à sa vie professionnelle, il poursuit une quête spirituelle et identitaire. Son désir de transcender le concret l'a amené à apprendre la médecine traditionnelle autochtone.
Mark Thompson est guérisseur. Il a choisi de transmettre ses connaissances à Sébastien. Dans cette transmission du savoir d'une génération à l'autre, on sent le poids du temps qui s'est accéléré, phénomène incarné par Sébastien, qui appartient à la fois à la modernité et à la tradition. Ce parcours de 360 degrés, des valeurs du passé à celles d'aujourd'hui, prend tout son sens dans un contexte de crise environnementale.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Inspiré d'un fait réel, ce court métrage de fiction fait la reconstruction dramatique d’un événement survenu dans un autobus alors que trois jeunes gens batailleurs tiennent des propos racistes à l'endroit d'une jeune Amérindienne et de sa mère, Rhonda. Celle-ci décide de réagir, le lendemain, lorsqu'elle constate à quel point sa fille se sent humiliée. Elle se rend à l'école et fait réaliser aux agresseurs la portée destructrice de leur geste en apparence anodin.
Long métrage documentaire sur l’alcoolisme dans les communautés autochtones, un sujet rarement abordé ouvertement. Le cinéaste Dennis Allen, dont le souvenir du premier verre remonte à l’enfance, raconte vaillamment la lutte qu’il a menée – et remportée – contre ses démons personnels. Levant le voile sur la dimension humaine d’un problème trop souvent occulté, Eau-de-feu nous présente avec courage et honnêteté plusieurs récits sur la toxicomanie. En relatant leur trajectoire, les protagonistes du documentaire, dont le réalisateur lui-même, aideront bien des gens à emprunter la voie de la guérison et prouveront que l’on peut arriver à bon port.
Loin de chez eux, coupés de leur famille et de leurs amis, les Autochtones sans-abri de Montréal sont au cœur de ce documentaire. Comme le racontent les protagonistes de Sans adresse, le rêve d’une vie meilleure dans la grande ville peut devenir une dure réalité. Cherchant souvent à fuir une conjoncture issue du colonialisme et des effets de l’assimilation, les membres des Premières Nations et les Inuits du film exposent ouvertement l’histoire de leur vie et la voie qu’ils ont suivie pour aboutir à Montréal. Alanis Obomsawin propose ici un portrait sincère et désolant de l’itinérance endémique tout en donnant la parole à ceux qui sont si souvent négligés ou rendus invisibles dans les rues de toutes les villes canadiennes.
Richard Cardinal s’est suicidé à l'âge de 17 ans, après avoir passé la plus grande partie de sa vie dans de nombreux foyers d'accueil et refuges un peu partout en Alberta. Dans ce court documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin tisse, à partir d'extraits du journal intime du jeune homme, un puissant hommage à sa courte vie. Sorti en 1984 – des décennies avant la Commission de vérité et de réconciliation –, le film a révélé la négligence systémique et les mauvais traitements dont les enfants autochtones sont victimes dans le système canadien de protection de l'enfance. Lauréat du prix du meilleur documentaire de l'American Indian Film Festival en 1986, le film a été projeté au Museum of Modern Art de New York en 2008 dans le cadre d'une rétrospective consacrée à Alanis Obomsawin et continue d'être diffusé dans le monde entier.
Tourné dans les plaines d'Alberta, ce court métrage documentaire montre pour la première fois la Danse du Soleil. Véritable document ethnologique, il raconte par la bouche de Pete-qui-va-tout-seul, jeune Indien qui appartient au pétrole et aux superstructures d'acier, le drame d'une civilisation qui meurt.
Amalgame de photos d’archives et d’images trouvées ou nouvelles, Ocre rouge propose une interprétation personnelle et impressionniste de ce que représente le fait d’être Micmac à Terre-Neuve et de grandir dans une culture du déni.
Vistas est une série de 13 courts métrages sur le thème de la Nation produits par l'Office national du film du Canada, en collaboration avec la chaîne APTN.
Documentaire qui nous livre les étapes de la construction d'un canot à la manière atikamekw. Un art de plus en plus oublié, même chez les Amérindiens qui l'inventèrent pourtant. César Newashish, Atikamekw de 67 ans habitant la réserve de Manouane aux confins de la Haute-Mauricie, construit un canot d'écorce à la manière d'antan, n'utilisant que l'écorce du bouleau, les planches du cèdres, les racines de sapin et la sève gommante. Film sans paroles.
Essai cinématographique sur la notion d'appartenance à un pays. Se trouve-t-elle enracinée dans le cœur des hommes et des femmes, comme le croient certains? Les Québécois ont-ils assez de maturité pour se donner l'autonomie et un territoire? Qu'est-ce que le pays? Voilà quelques questions soulevées dans le film à une époque où ceux qu'on appelle Canadiens français se questionnent sur leur identité. Le documentaire aborde également la question de l'appartenance à un pays pour les Autochtones au Québec et les Bretons en France.
Âge 12 à 18 ans
Diversité - Identité
Santé/Formation personnelle - Identité
Économie domestique/Étude de la famille - Éducation des enfants
Études autochtones - Identité/Société