Un pays sans bon sens!

Un pays sans bon sens!


                                Un pays sans bon sens!
| 1 h 57 min
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Essai cinématographique sur la notion d'appartenance à un pays. Se trouve-t-elle enracinée dans le cœur des hommes et des femmes, comme le croient certains? Les Québécois ont-ils assez de maturité pour se donner l'autonomie et un territoire? Qu'est-ce que le pays? Voilà quelques questions soulevées dans le film à une époque où ceux qu'on appelle Canadiens français se questionnent sur leur identité. Le documentaire aborde également la question de l'appartenance à un pays pour les Autochtones au Québec et les Bretons en France.

What does Quebec want? C’est la question que le Canada anglais se pose en 1967 et à laquelle Pierre Perrault se propose de répondre à l’occasion du Centenaire de la confédération canadienne (1867-1967). Il faut dire que le Québec est en train de vivre des moments historiques que Pierre Perrault a bien l’intention de documenter. C’est d’ailleurs ce qu’il fait alors qu’il filme René Lévesque au moment de la création du Mouvement Souveraineté-Association, en novembre 1967, et l’année suivante, à la fondation du Parti québécois. Rapidement, Perrault se rend compte que Lévesque ne sera pas le personnage principal de ce film, mais qu’il serait plus intéressant de filmer les citoyens que l’homme politique, déjà passablement couvert par les caméras de la télévision. Après presque trois ans de tournage et deux ans de montage, Perrault « accouche » à l’automne 1970 (au beau milieu des événements d’octobre) d’une œuvre magistrale qui, tant par la complexité de son montage que la modernité de son propos, demeure l’un de ses films les plus importants. Un film poétique et politique à l’intérieur duquel Perrault, en plus d’aborder la question de l’identité nationale d’une fort belle façon, parvient à prendre la parole tout en la donnant, réussissant l’exploit, par surcroît, de réunir tous les thèmes et les personnages récurrents qui traversent l’ensemble de son œuvre cinématographique. De Jacques Cartier à René Lévesque, de la Bretagne à l’île-aux-Coudres, de Winnipeg à Moncton, ce film est l’album de famille par excellence qui permet aux Québécois de s’exprimer à travers l’amour d’un pays qu’ils ont bâti. Parmi les personnages principaux nous retrouvons l’incontournable Didier Dufour (également apprécié dans Le goût de la farine), le Manitobain Maurice Chaillot (retrouvé quelques années plus tard dans La bête lumineuse), Marie, Léopold et Laurent Tremblay, les célèbres personnages de Pour la suite du monde (et le mémorable Grand-Louis Harvey) et enfin Yolande Simard Perrault, l’épouse du cinéaste.

Denys Desjardins
De la sélection : L'œuvre de Pierre Perrault

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Un pays sans bon sens!, Pierre Perrault, offert par l'Office national du film du Canada

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Générique
  • réalisateur
    Pierre Perrault
  • producteur
    Guy L. Coté
    Paul Larose
    Tom Daly
  • images
    Bernard Gosselin
    Michel Brault
  • son
    Serge Beauchemin
  • montage
    Yves Leduc
  • mixage
    Roger Lamoureux
  • interprète
    Léopold Tremblay
    Marie Tremblay
  • participation
    Pierre Bourgault
    Maurice Chaillot
    Michel Delahaye
    Didier Dufour
    Louis Harvey
    René Lévesque
    Victor-Basile Raphaël
    Xavier Raphaël
    Laurent Tremblay

  • maurice

    Aujourd'hui, à Montréal ou je vis, j'entend de nombreux jeunes québécois francophones qui par ignorance ou par paresse parlent en franglais, un mot français deux mots anglais. Il me semble urgent pour l'avenir de notre culture que l'on fasse des projections publiques de ce cinéma non souillé par la culture anglaise et la sous-culture impérialiste américaine. C'est une question de survie.

    maurice, 5 Jul 2020
  • Aryane Bélisle

    Incroyable, je n'ai pu m'empêcher de sourire du début à la fin.

    Aryane Bélisle, 10 Avr 2020

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