Avec humanité et lucidité, ce long métrage documentaire montre comment des parents autochtones du nord du Yukon, menés par Glenna Tetlichi, une des chefs de la nation Vuntut Gwitchin d’Old Crow, et Jean-Marie Mouchet, père oblat octogénaire, ont pris en main leur avenir et celui de leurs enfants. Un bel exemple d’engagement et de persévérance. Une piste de solution aux problèmes des jeunes.
Sébastien Aubin vit dans un loft à Winnipeg et occupe un emploi de graphiste. C'est aussi un Cri francophone de la nation d'Opaskwayak, au Manitoba. Parallèlement à sa vie professionnelle, il poursuit une quête spirituelle et identitaire. Son désir de transcender le concret l'a amené à apprendre la médecine traditionnelle autochtone.
Mark Thompson est guérisseur. Il a choisi de transmettre ses connaissances à Sébastien. Dans cette transmission du savoir d'une génération à l'autre, on sent le poids du temps qui s'est accéléré, phénomène incarné par Sébastien, qui appartient à la fois à la modernité et à la tradition. Ce parcours de 360 degrés, des valeurs du passé à celles d'aujourd'hui, prend tout son sens dans un contexte de crise environnementale.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Long métrage documentaire sur l’alcoolisme dans les communautés autochtones, un sujet rarement abordé ouvertement. Le cinéaste Dennis Allen, dont le souvenir du premier verre remonte à l’enfance, raconte vaillamment la lutte qu’il a menée – et remportée – contre ses démons personnels. Levant le voile sur la dimension humaine d’un problème trop souvent occulté, Eau-de-feu nous présente avec courage et honnêteté plusieurs récits sur la toxicomanie. En relatant leur trajectoire, les protagonistes du documentaire, dont le réalisateur lui-même, aideront bien des gens à emprunter la voie de la guérison et prouveront que l’on peut arriver à bon port.
Ce long métrage documentaire suit le combat que mène le cinéaste ojibway Brion Whitford, diabétique avancé, pour recouvrer la santé. On le voit alors qu’il s'initie à la roue médicinale, une approche holistique issue de la compréhension autochtone des liens qui unissent entre elles les dimensions physique, mentale, émotionnelle et spirituelle de la vie.
Loin de chez eux, coupés de leur famille et de leurs amis, les Autochtones sans-abri de Montréal sont au cœur de ce documentaire. Comme le racontent les protagonistes de Sans adresse, le rêve d’une vie meilleure dans la grande ville peut devenir une dure réalité. Cherchant souvent à fuir une conjoncture issue du colonialisme et des effets de l’assimilation, les membres des Premières Nations et les Inuits du film exposent ouvertement l’histoire de leur vie et la voie qu’ils ont suivie pour aboutir à Montréal. Alanis Obomsawin propose ici un portrait sincère et désolant de l’itinérance endémique tout en donnant la parole à ceux qui sont si souvent négligés ou rendus invisibles dans les rues de toutes les villes canadiennes.
Ce court métrage documentaire nous amène au coeur d'un véritable pow-wow traditionnel. En suivant le parcours de Tony Chachai, jeune Autochtone en quête d’identité, la cinéaste originaire de Manawan se penche sur la culture, le passé et la transmission du savoir et des connaissances au sein des membres d’une communauté atikamekw. Mu par le désir de renouer avec sa famille et ses racines, Tony Chachai livre un témoignage touchant sur le chemin qui l’a ramené auprès des siens. À l’aube de devenir père, il prend conscience de la richesse de cet héritage et célèbre ce passé en dansant dans un pow-wow aux côtés de son cousin Ronny Chachai.
Ce film a été réalisé par Thérèse Ottawa, cinéaste à l'occasion du concours Tremplin NIKANIK, destiné aux cinéastes francophones des Premières Nations du Québec.
Ce documentaire du cinéaste Hyacinthe Combary fait le lien entre les cultures africaine et autochtone. Dans un monde où valeurs et traditions tendent à disparaître, un immigrant québécois tente de renouer avec la tradition de son ethnie, les Gourmantchés. Il suivra la piste autochtone du Québec. À partir de Montréal, son film nous mènera dans des réserves autochtones, au cœur de la tradition animiste de la nation attikamek. Un point de vue personnel sur ce retour aux sources. Un voyage au sens propre et figuré au cœur de la forêt, de la mémoire et des traditions.
Richard Cardinal s’est suicidé à l'âge de 17 ans, après avoir passé la plus grande partie de sa vie dans de nombreux foyers d'accueil et refuges un peu partout en Alberta. Dans ce court documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin tisse, à partir d'extraits du journal intime du jeune homme, un puissant hommage à sa courte vie. Sorti en 1984 – des décennies avant la Commission de vérité et de réconciliation –, le film a révélé la négligence systémique et les mauvais traitements dont les enfants autochtones sont victimes dans le système canadien de protection de l'enfance. Lauréat du prix du meilleur documentaire de l'American Indian Film Festival en 1986, le film a été projeté au Museum of Modern Art de New York en 2008 dans le cadre d'une rétrospective consacrée à Alanis Obomsawin et continue d'être diffusé dans le monde entier.
Dans ce documentaire, on établit un parallèle entre la situation minoritaire des élèves d'origine autochtone et métisse prédominant dans une école de Winnipeg et celle des francophones d'une école de Saint-Boniface. Par le biais d'une pièce de théâtre, montée par les élèves des écoles R.B. Russell et Précieux-Sang à l'occasion du Festival du voyageur, on discute des défis et des problèmes auxquels font face les deux groupes.
Inspiré d'un fait réel, ce court métrage de fiction fait la reconstruction dramatique d’un événement survenu dans un autobus alors que trois jeunes gens batailleurs tiennent des propos racistes à l'endroit d'une jeune Amérindienne et de sa mère, Rhonda. Celle-ci décide de réagir, le lendemain, lorsqu'elle constate à quel point sa fille se sent humiliée. Elle se rend à l'école et fait réaliser aux agresseurs la portée destructrice de leur geste en apparence anodin.
Située tout près d’Edmonton, la Maison Poundmaker est un centre de désintoxication et de santé mentale pour Autochtones. Créée en 1973 et encore ouverte aujourd’hui, elle offre des programmes et services administrés par des Autochtones et fondés sur des techniques de guérison culturellement adaptées. Ouvrant le court métrage sur les mots du grand chef cri des Plaines Pîhtokahanapiwiyin (Poundmaker), Alanis Obomsawin examine franchement les causes profondes des toxicomanies dans les communautés autochtones, expliquant que l’absence d’amour et de soutien – exacerbée par les effets du colonialisme et du racisme – sont à l’origine d’un problème d’alcoolisme qui se reproduit de génération en génération chez certains. Dans les témoignages émouvants et désarmants de résidents de la Maison Poundmaker, le film illustre le courage, la persévérance et l’espoir pour les générations à venir.
Ce documentaire nous présente Rene Catcheway et Melvin Delorme, deux jeunes Autochtones issus de milieux perturbés qui risquent d’échouer leur secondaire. Or, Randy Baleski, enseignant et ancien boxeur, croit au pouvoir transformateur de la boxe. Melvin et Rene multiplient les entraînements exténuants, et constatent que la boxe est davantage un mode de vie qu’un sport. Mais est-ce suffisant pour leur permettre de rompre avec une existence jalonnée de coups durs?
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