À travers un microscope, McLaren filme des formations de cristal : il se sert d'une lumière polarisée, la partie inférieure de l'image étant cachée, puis il réembobine le film dans la caméra et tourne la scène des danseurs.
Court métrage d'animation fantaisiste tout en couleurs, de Norman McLaren. Une poule tantôt Leghorn, tantôt Plymouth Rock, même un oeuf sur deux pattes, exécutent des quadrilles et des valses d'autrefois au son d'une musique populaire.
Le 24e film de l’ONF à être nommé aux Oscars®
Film expérimental qui met en scène Margaret Mercier et Vincent Warren, deux étoiles des Grands Ballets canadiens. Les danseurs vêtus de blanc évoluent dans un décor peint en noir, et l'ensemble, harmonieux, traduit toute la créativité de McLaren.
This short film by Norman McLaren is a slow-motion study of the pas de deux adagio, one of the most exacting dances of classical ballet. A ballet originally choreographed by the Russian ballet master Asaf Messerer is performed for this film by the internationally known Canadian pair David and Anna Marie Holmes, to the music of Albinoni's Adagio.
Ce court métrage d’animation est le 59e film du cinéaste Norman McLaren. Narcisse, tiré de la mythologie grecque, aborde un thème universel : l'étape perpétuellement ratée de l'ouverture à l'autre, jusqu'au repliement voluptueux sur soi-même, où l'humain se retrouve piégé. Résumé du génie technique de ce cinéaste parmi les plus prestigieux du monde, fruit de procédés d'impression optique, c'est aussi une œuvre de pure esthétique, où des corps en fleur se frôlent dans l’éternelle quête de l'amour.
« L’une des métaphores fondamentales de la danse est la transformation, tout simplement », explique Peggy Baker alors que son image se fond dans une rafale de dessins aux contours flous et de giclées d’encre. Conçu à la suite d’un entretien particulier avec la renommée danseuse et chorégraphe canadienne, Peggy Baker en quatre phrases mêle astucieusement animation et documentaire, recourant à diverses techniques pour rendre hommage à l’œuvre que nous lègue Peggy Baker.
Portrait de la ballerine Anik Bissonnette. Dans la foulée des grandes bâtisseuses, Anik Bissonnette tient la barre de l’École supérieure de ballet du Québec et prépare l’avenir. Après nous avoir éblouis pendant des décennies avec son immense talent de ballerine, elle nous touche à présent avec une nouvelle gestuelle. En écho à ses maîtres, elle transmet à son tour les secrets du mouvement et les bases rigoureuses de son art. Les pas et les gestes des jeunes qu’elle inspire nous offrent le plus beau de tous les ballets, la transmission du savoir.
Ce film a été réalisé à l’occasion de la remise des Prix des Gouverneur général pour les arts du spectacle 2014.
Ce court métrage d’animation propose une vision inédite de la danse au cinéma grâce à son usage de technologies numériques de pointe, dont la capture du mouvement (mocap) et le traitement de particules. Du sol scintillant émerge lentement un amas de particules mouvantes. La forme est bientôt rejointe par plusieurs autres, toutes semblables, qui dansent tels des corps lumineux dans l’espace infini du cosmos. Ces êtres au statut précaire volent en éclats, se font et se défont sans cesse, se transforment et évoluent au rythme de la finale du Sacre du printemps de Stravinski...
Ce court documentaire impressionniste se penche sur la création d’une couverture à boutons en intégrant l’exécution d’une danse traditionnelle à l’art du peuple heiltsuk de la Côte Ouest.
Ce film nous fait assister à une leçon de flamenco donnée par Susana et Antonio Robledo, professeurs venus d'Espagne. Entrecoupé d'anecdotes sur les origines du flamenco et sur la vie et la carrière de Susana et Antonio Robledo, Flamenco à 5 h 15, gagnant d'un Oscar® en 1984, nous permet non seulement d'apprécier la maîtrise des danseurs de l'École nationale de ballet, mais nous offre surtout l'occasion de voir à l'oeuvre le couple Robledo, pour qui le flamenco est devenu un art de vivre.
Dans ce long métrage documentaire signé par le réalisateur autochtone Brian J. Francis, des participants à la cérémonie de la danse sacrée du soleil passent quatre jours sans boire ni manger, puis transpercent la chair de leur poitrine dans une offrande au Créateur. Un point de vue privilégié sur la spiritualité des Premières Nations d’Amérique du Nord et la transmission unique d’une tradition culturelle de la nation Elsipogtog à la nation Mi’gmaqs.
Empruntant la fluidité d'une chorégraphie, ce court métrage documentaire nous présente Sylvie Mazerolle, une jeune femme pour qui danser est un besoin essentiel. La sensibilité du personnage crève l'écran. À travers sa démarche, le film dresse aussi un état des lieux de la danse en Acadie. Actuellement établie à Vancouver, la jeune danseuse éprouve la nostalgie de son Acadie natale et cherche un projet qui l'en rapprocherait. Mais où qu'elle soit, elle continue de vivre sa passion, car son pays est la danse.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.