Ce court métrage d’animation propose une vision inédite de la danse au cinéma grâce à son usage de technologies numériques de pointe, dont la capture du mouvement (mocap) et le traitement de particules. Du sol scintillant émerge lentement un amas de particules mouvantes. La forme est bientôt rejointe par plusieurs autres, toutes semblables, qui dansent tels des corps lumineux dans l’espace infini du cosmos. Ces êtres au statut précaire volent en éclats, se font et se défont sans cesse, se transforment et évoluent au rythme de la finale du Sacre du printemps de Stravinski...
Lorsque Mavis Staines prend la barre de l’École nationale de ballet en 1989, l’enseignement du ballet a grand besoin d’évoluer. Favorisant une approche qui honore la tradition mais remet en cause les pratiques désuètes, Mavis Staines enclenche un changement de paradigme qui transformera la formation en ballet, au Canada et dans le reste du monde.
Empruntant la fluidité d'une chorégraphie, ce court métrage documentaire nous présente Sylvie Mazerolle, une jeune femme pour qui danser est un besoin essentiel. La sensibilité du personnage crève l'écran. À travers sa démarche, le film dresse aussi un état des lieux de la danse en Acadie. Actuellement établie à Vancouver, la jeune danseuse éprouve la nostalgie de son Acadie natale et cherche un projet qui l'en rapprocherait. Mais où qu'elle soit, elle continue de vivre sa passion, car son pays est la danse.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Portrait de la ballerine Anik Bissonnette. Dans la foulée des grandes bâtisseuses, Anik Bissonnette tient la barre de l’École supérieure de ballet du Québec et prépare l’avenir. Après nous avoir éblouis pendant des décennies avec son immense talent de ballerine, elle nous touche à présent avec une nouvelle gestuelle. En écho à ses maîtres, elle transmet à son tour les secrets du mouvement et les bases rigoureuses de son art. Les pas et les gestes des jeunes qu’elle inspire nous offrent le plus beau de tous les ballets, la transmission du savoir.
Ce film a été réalisé à l’occasion de la remise des Prix des Gouverneur général pour les arts du spectacle 2014.
Le 24e film de l’ONF à être nommé aux Oscars®
Film expérimental qui met en scène Margaret Mercier et Vincent Warren, deux étoiles des Grands Ballets canadiens. Les danseurs vêtus de blanc évoluent dans un décor peint en noir, et l'ensemble, harmonieux, traduit toute la créativité de McLaren.
Court métrage expérimental mélangeant des techniques d’animation et de prise de vue réelle. Un film où chaque image n'est jamais le résultat d'un seul cliché, mais de plusieurs. Des trucages optiques font de cette réalisation exclusivement esthétique, une intéressante expérience audiovisuelle; car la musique électronique originale contribue largement, elle aussi, à donner à la danse une toute nouvelle dimension qui ne saurait se retrouver ni sur scène ni en coulisses. D'après une chorégraphie de Martine Époque. Film sans paroles.
Pour le chorégraphe Édouard Lock, le mouvement traduit nos intérêts et nos désirs. Ce court métrage documentaire nous montre le célèbre fondateur de La La La Human Steps travaillant avec des danseurs dans son espace studio. Au moyen d’angles de caméra étonnants et d’images tournées au ralenti, la cinéaste saisit ce style hautement énergique et percutant qui caractérise l’artiste Édouard Lock.
Dans ce court métrage d'animation, le réalisateur Chris Landreth (Ryan, Oscar du meilleur court métrage d'animation 2004), utilise une maladresse assez fréquente en société – oublier le nom d’une connaissance – comme point de départ d’une troublante incursion dans les méandres de l’inconscient. Inspiré de la célèbre émission de télé américaine Password, le film présente une « brochette de personnalités » animées, sans compter la mère de Charles et son ancienne gardienne, qui tentent l’impossible pour l’amener à se rappeler ce nom. Charles abdique finalement et s’abandonne à cette malencontreuse situation.
Ce court métrage d'animation évoque le pouvoir rédempteur de la nourriture, du vin, de la musique et de l’amour selon la perspective de l’humain moderne. Alors qu’il prépare un autre repas gastronomique à l’intention de sa jeune famille, Chuck reçoit un appel quelque peu effervescent de sa conjointe, lui annonçant qu’elle vient d’inviter un groupe de collègues à la maison pour célébrer une victoire remportée au travail. À mesure qu’avance la soirée, les festivités se mettent à déraper lentement, mais sûrement, jusqu’à ce que tout semble rentrer dans l’ordre comme par enchantement.
Corps fugaces: empreinte est un film stéréoscopique en 3D de 4 minutes qui se penche sur les thèmes de la perte, du souvenir et de la guerre en faisant appel à la danse contemporaine et à l’animation. Réalisé par Marlene Millar, Crystal Pite et Philip Szporer, le film met à l’honneur la chorégraphie de la star canadienne de la danse Crystal Pite et le savoir-faire de l’animateur lauréat Théodore Ushev.
Attention: Bien que le film ait été tourné en 3D, il est seulement disponible en 2D sur le site de l’ONF, en visionnage continu.
Porté par une vision douce-amère du vieillissement et de la solitude en milieu urbain, Samedi, la nuit est un court essai documentaire narré en espagnol par la cinéaste Rosana Matecki. La danse devient prétexte à une exploration intime de la résilience et de la nostalgie à laquelle le paysage sonore immersif et le rythme délicat donnent le ton.
Certains enfants choisissent de poursuivre un de leurs rêves au détriment de tous les autres. Ils ont 11 et 12 ans et entrent au programme professionnel de l’École supérieure de ballet du Québec. Le film Point d’équilibre s’invite au coeur même de l’enfance, ce moment de la vie où les mots sont encore trop petits pour dire l’ampleur de ce qu’on ressent.