Corps fugaces: empreinte est un film stéréoscopique en 3D de 4 minutes qui se penche sur les thèmes de la perte, du souvenir et de la guerre en faisant appel à la danse contemporaine et à l’animation. Réalisé par Marlene Millar, Crystal Pite et Philip Szporer, le film met à l’honneur la chorégraphie de la star canadienne de la danse Crystal Pite et le savoir-faire de l’animateur lauréat Théodore Ushev.
Attention: Bien que le film ait été tourné en 3D, il est seulement disponible en 2D sur le site de l’ONF, en visionnage continu.
Porté par une vision douce-amère du vieillissement et de la solitude en milieu urbain, Samedi, la nuit est un court essai documentaire narré en espagnol par la cinéaste Rosana Matecki. La danse devient prétexte à une exploration intime de la résilience et de la nostalgie à laquelle le paysage sonore immersif et le rythme délicat donnent le ton.
Ce court métrage d’animation propose une vision inédite de la danse au cinéma grâce à son usage de technologies numériques de pointe, dont la capture du mouvement (mocap) et le traitement de particules. Du sol scintillant émerge lentement un amas de particules mouvantes. La forme est bientôt rejointe par plusieurs autres, toutes semblables, qui dansent tels des corps lumineux dans l’espace infini du cosmos. Ces êtres au statut précaire volent en éclats, se font et se défont sans cesse, se transforment et évoluent au rythme de la finale du Sacre du printemps de Stravinski...
Le 24e film de l’ONF à être nommé aux Oscars®
Film expérimental qui met en scène Margaret Mercier et Vincent Warren, deux étoiles des Grands Ballets canadiens. Les danseurs vêtus de blanc évoluent dans un décor peint en noir, et l'ensemble, harmonieux, traduit toute la créativité de McLaren.
Ce portrait de la chorégraphe Zab Maboungou nous donne accès au travail de minutie et de force physique derrière une de ses œuvres charnières : Mozongi.
Inspiré de l’ouvrage à succès de Margaret Atwood Comptes et légendes, la dette et la face cachée de la richesse, ce long métrage documentaire de Jennifer Baichwal présente la dette sous une perspective fascinante en la décrivant comme une construction de l’imaginaire, et observe son influence sur les relations, les sociétés, les structures dirigeantes et le sort de la planète.
Les Girls rappelle les années 1920 à 1960, alors que Montréal était une ville ouverte et que l'on dansait toute la nuit au rythme des musiciens de jazz noirs. Trois danseuses des légendaires cabarets noirs qu'étaient le Rockhead's Paradise, le Terminal et le Café St-Michel, évoquent d'inoubliables souvenirs de leur vie au coeur de ce qui était alors l'un des centres de jazz les plus en vogue au monde. Bernice, Tina et Olga se racontent. Ces trois danseuses professionnelles dont la carrière a débuté à l'adolescence, ont connu les années folles, puis la crise des années trente, et l'âge d'or des boîtes de nuit jusqu'aux années soixante. Les Girls mêlent leurs souvenirs à des séquences d'archives rarement vues. Leur histoire a comme toile de fond les fascinants événements politiques et sociaux qui, durant toutes ces années, ont fait de Montréal l'un des grands centres de la vie nocturne et du jazz en Amérique du Nord.
Court métrage expérimental mélangeant des techniques d’animation et de prise de vue réelle. Un film où chaque image n'est jamais le résultat d'un seul cliché, mais de plusieurs. Des trucages optiques font de cette réalisation exclusivement esthétique, une intéressante expérience audiovisuelle; car la musique électronique originale contribue largement, elle aussi, à donner à la danse une toute nouvelle dimension qui ne saurait se retrouver ni sur scène ni en coulisses. D'après une chorégraphie de Martine Époque. Film sans paroles.
Dans ce très court film d’animation impressionniste réalisé en crayon sur papier, la cinéaste Lise-Hélène Larin raconte la métamorphose d’une carte géographique du Canada en des silhouettes incarnant les différentes provinces et territoires du pays. D’un petit pas de danse, ces formes humaines découvrent des richesses naturelles qu’elles se partagent au rythme d’une ronde.
Assise au centre d’une pièce carrée, la chorégraphe Ginette Laurin revient sur certains éléments clés de sa démarche artistique. Ce qui ressemble d’abord à une simple entrevue filmée prend une tout autre tournure lorsqu’un jeune danseur entreprend d’explorer cette même pièce en repoussant toute logique gravitationnelle. O Vertigo!
Produit par l’Office national du film du Canada, en collaboration avec le Centre National des Arts et la Fondation des Prix du Gouverneur Général pour les arts et spectacles, à l'occasion de la remise des Prix du Gouverneur Général pour les Arts du spectacle 2018.
Lorsque Mavis Staines prend la barre de l’École nationale de ballet en 1989, l’enseignement du ballet a grand besoin d’évoluer. Favorisant une approche qui honore la tradition mais remet en cause les pratiques désuètes, Mavis Staines enclenche un changement de paradigme qui transformera la formation en ballet, au Canada et dans le reste du monde.
Alliant la poésie à l’autoréflexion, la chorégraphe Crystal Pite façonne la langue dans laquelle s’exprime l’art non verbal de la danse. Aux visions fugitives d’une répétition de son œuvre saluée Revisor s’entremêlent des images de formes naturelles ou industrielles, reflets des états de tension et de connexion qui habitent le corps humain.