Between 1965 and 1984, Canadian child protection workers removed more than 20,000 indigenous children from their homes on reserves and placed them in foster care or put them up for adoption without the consent of their families or bands. Almost all of these children were placed with white, middle class families, and were effectively stripped of their cultural identities. Many bounced from foster home to foster home, ran away, and developed addictions in order to cope. Some of these children were treated like slave labour and/or experienced physical, sexual or emotional abuse.
The majority developed emotional problems later in life and had difficulty developing a strong sense of identity in either the Euro-Canadian or their indigenous cultures. Brent Mitchell, who was removed from his Ojibwe home near Sagkeeng First Nations, Manitoba when he was just a year old and moved to New Zealand with his foster parents when he was five where he endured emotional, physical and sexual abuse.
Brent Mitchell’s story clearly illustrates the complete lack of sensitivity, respect and consideration to aboriginal children to their culture and family. In the summer of 2017, we met Brent and his wife, Yolanda who traveled from New Zealand to Winnipeg, Manitoba. During the week we spent together, we witnessed the connection grow between Brent, his sister, Penny and brother, Ron as well as with their identity and culture.
Portrait intime de Marie Leo, une Sto:lo adoptée tout bébé par des Líl̓’wats. Quand elle raconte doucement la tendre enfance paisible qu’elle a vécue, on constate que ses liens profonds à la culture, à la terre et à la famille persistent. Ce court métrage fait parte de la série L’il’wata. Au début des années 1970, au tout début de sa carrière de documentariste, Alanis Obomsawin a visité la nation líl̓’wat, une Première Nation salish de l’intérieur de la Colombie-Britannique, et a créé une série de courts métrages où des Autochtones parlent de la culture, des histoires et du savoir-faire des Lil’wats.
Le 52e film d’Alanis Obomsawin raconte comment la vie de Jordan River Anderson a déclenché un combat pour que les enfants inuits et des Premières Nations bénéficient de soins de santé, de services sociaux et de services d’enseignement public égaux à ceux du reste de la population canadienne.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Richard Cardinal s’est suicidé à l'âge de 17 ans, après avoir passé la plus grande partie de sa vie dans de nombreux foyers d'accueil et refuges un peu partout en Alberta. Dans ce court documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin tisse, à partir d'extraits du journal intime du jeune homme, un puissant hommage à sa courte vie. Sorti en 1984 – des décennies avant la Commission de vérité et de réconciliation –, le film a révélé la négligence systémique et les mauvais traitements dont les enfants autochtones sont victimes dans le système canadien de protection de l'enfance. Lauréat du prix du meilleur documentaire de l'American Indian Film Festival en 1986, le film a été projeté au Museum of Modern Art de New York en 2008 dans le cadre d'une rétrospective consacrée à Alanis Obomsawin et continue d'être diffusé dans le monde entier.
Issue d’une grande famille de nomades, la cinéaste Evelyne Papatie adresse une magnifique lettre poétique à ses enfants, dans laquelle elle raconte leur histoire et l’héroïsme de leur grand-père. Dans son récit autobiographique Les enfants des Nomades, le vélo — avec lequel elle a longuement voyagé pour aller à la rencontre de différentes communautés autochtones partout au Canada — devient un puissant symbole d’héritage, de transmission et de rassemblement.
L’aînée Marie Leo raconte sa puberté. Élevée dans la nation líl̓’wate, près de Mount Currie, en Colombie-Britannique, Marie expose en détail l’important processus par lequel elle a été préparée à devenir une femme. Les tâches et obligations diverses qui y président dépeignent le superbe et complexe parcours qu’entreprend une jeune líl̓’wate pour passer à l’âge adulte et assumer davantage de responsabilités. Ce court métrage fait parte de la série L’il’wata. Au début des années 1970, au tout début de sa carrière de documentariste, Alanis Obomsawin a visité la nation líl̓’wate, une Première Nation salish de l’intérieur de la Colombie-Britannique, et a créé une série de courts métrages où des Autochtones parlent de la culture, des histoires et du savoir-faire des Lil’wats.
S’appliquant à une vaste étendue dans le nord de l’Ontario, le Traité no 9 reflète les interprétations souvent contradictoires des traités conclus entre les Premières Nations et la Couronne. Pour le gouvernement canadien, ce Traité représente l’abdication de la souveraineté autochtone sur les terres visées alors que, pour les descendants des signataires cris, le but original du Traité – le partage des terres et des ressources qu’elles renferment – a été mal compris et non respecté. Aussi instructif que captivant, Ruse ou traité? trace de façon succinte et puissante le portrait d’une communauté qui tente de faire appliquer les droits lui ayant été conférés par traité et de protéger ses terres. Le film lève aussi le voile sur les complexités des traités modernes. Ruse ou traité? a marqué l’histoire en 2014 en tant que premier film d’une cinéaste autochtone à être présenté dans le volet Masters au Festival international du film de Toronto.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Les histoires de résistance, de courage et de persévérance sont mises à nu dans cet examen d’une bien triste page de l’histoire du Canada. Au plus fort des tensions qui règnent à Oka en 1990, les femmes, les enfants et les aînés kanien’kehá:ka (mohawks) fuient Kahnawake, craignant pour leur sécurité. Une fois qu’ils ont dépassé le cordon de l’armée canadienne qui encercle leur village, une foule de manifestants non autochtones en furie leur lance des pierres. Cet étalage de haine et de violence viscérales – rarement vu si ostensiblement au Canada – ébranle la nation et révèle les graves dangers qui pèsent sur les Kanien’kehá:ka dans leur lutte pour défendre un lieu sacré.
Il s’agit du quatrième d’une série de films majeurs signés Alanis Obomsawin sur la résistance des Mohawks d’Oka. Cette mobilisation deviendra le pivot des relations contemporaines entre les nations autochtones et le Canada.
Documentaire d'une densité poétique et personnelle sur la nation huronne-wendat. René Siouï Labelle retrace l'itinéraire de ses ancêtres. Il arpente le territoire, recueille des images. Le passé méconnu émerge de ces rencontres avec des femmes et des hommes inspirés. La plupart sont originaires de Wendake, situé à huit kilomètres au nord-ouest de la ville de Stadaconé, jadis décrite par le chef Donnacona comme le grand village, ou « Kanata », lors d'une rencontre avec Jacques Cartier. Y seront évoqués le rapport entre l'être humain et son environnement, la reconnaissance et la transmission du patrimoine, la défense des droits des Amérindiens, et une spiritualité unique fondée sur la diplomatie et le respect.
Documentaire sur l'aventure méconnue de Revillon Frères, grande maison de fourrure parisienne qui s'est installée, au début du siècle, dans le Grand Nord canadien. Largement méconnue, la saga de Revillon est pourtant riche en révélations historiques. Qui sait que la maison comptait au pays 60 postes de traite de fourrures? qu’elle a financé le premier documentaire de l'histoire du cinéma, le célèbre Nanook of the North de Robert Flaherty? Entre les propos des rares témoins de cette histoire oubliée, des descendants de ses protagonistes et de chercheurs passionnés, un univers se recrée sous nos yeux à partir des traces les plus infimes de son existence.
Dans ce long métrage documentaire, le duo de réalisateurs derrière L'erreur boréale et Trou Story, Richard Desjardins et Robert Monderie, raconte l'histoire de la nation algonquine du Québec et dénonce ses conditions de vie actuelle.
Cinq femmes autochtones, venant de diverses régions du Canada, parlent de leur expérience de vie. Ce qu'elles ont en commun? Une profonde appréciation des valeurs de leur culture et la fierté d'avoir réussi dans la voie qu'elles ont choisie. À l'aide de photos d'archives, le film rappelle également le rôle historique des femmes autochtones dans leur société, et présente une vision optimiste de leurs possibilités d'avenir.