Several years ago, after taking part in the mass uprisings against Bashar al-Assad, Adnan al-Mhamied had to flee Syria with his wife, Basmah, and their four children. Now settled in Montreal, the family opens their door to filmmaker Pascal Sanchez. They’ve adjusted to life in a peaceful city, but Adnan and Basmah still fear for loved ones back in Syria whose status and whereabouts remain unknown. The war that’s thousands of kilometres away continues to haunt them, surging suddenly to the fore in a conversation, Skype call or Facebook feed. Far from Bashar chronicles an endearing family as they go about their lives, tormented by a distant and seemingly interminable conflict.
Après avoir participé aux soulèvements populaires contre Bachar Al-Assad, Adnan Al-Mahamid a dû fuir la Syrie avec Basmah, sa femme, et leurs quatre enfants. Établie à Montréal depuis plusieurs années, cette famille a ouvert ses portes au réalisateur Pascal Sanchez. S’ils ont pu s’acclimater relativement rapidement au cours paisible de la vie montréalaise, Adnan et Basmah craignent toujours pour les proches dont ils sont sans nouvelles. Malgré les milliers de kilomètres qui les séparent de la guerre, celle-ci ne les quitte pas. Elle surgit par bouffées au détour d’une conversation, d’un appel par Skype ou d’un fil Facebook. Loin de Bachar raconte le quotidien émouvant d’une famille aux prises avec les tourments d’un conflit dont on ne voit malheureusement pas la fin.
1994 à 1997. Réfugiés respectivement du Guatemala et de la Bosnie, les Élias et les Petrov s'installent à Sherbrooke. Pour les parents comme pour les enfants, une nouvelle vie commence. Une vie marquée par la nostalgie d'un passé révolu et l'incertitude d'un avenir encore inconnu. Avant de chercher du travail, il faut apprendre le français et se familiariser avec la culture du pays d'accueil. Alors que le Québec vit à l'heure du référendum de 1995 et se questionne sur sa propre destinée, ceux qui ont fui leur pays d'origine déchiré par la dictature ou la guerre doivent apprivoiser une réalité qui ravive d'anciennes blessures. Face à toute cette instabilité, les Élias et les Petrov surmonteront-ils leurs craintes ou cèderont-ils à l'appel d'un nouveau départ?
Le long métrage documentaire Advienne que pourra de Julia Kwan se penche sur un épisode déterminant de la vie du quartier chinois de Vancouver : l’arrivée d’immeubles de copropriété et d’entreprises non chinoises. Au fil d’une année, la caméra accompagne des gens du quartier, dont une marchande de journaux ambulante de 90 ans et le propriétaire de deuxième génération d’une boutique de thé, qui évoluent dans cette communauté en mutation.
Long métrage documentaire de Mina Shum sur un tournant dans les relations raciales canadiennes et l’un des épisodes les plus contestés de l’histoire de la nation. À Montréal, un groupe d’étudiants issus des Caraïbes soupçonnent leur professeur de racisme et occupent une section de l’école en guise de protestation. Des décennies plus tard, les acteurs principaux du mouvement de contestation se remémorent les événements, cherchant à comprendre ce qui s’est passé et à mesurer le progrès réalisé depuis.
Œuvre cinématographique aussi sensible qu’hypnotique, La fin des terres sonde avec finesse et lucidité la conscience politique et identitaire de notre époque, du point de vue de millénariaux.
Documentaire explorant la tradition pacifiste mennonite, vieille de 400 ans, à travers le déchirement moral d’une population du sud du Manitoba, lorsque le Canada prend part à la Seconde Guerre mondiale. L’auteur mennonite Rudy Wiebe nous livre des témoignages des objecteurs de conscience, des anciens combattants et d’une nouvelle génération de mennonites canadiens.
Ce long métrage documentaire raconte le parcours exceptionnel du philosophe Raymond Klibansky. Témoin privilégié de la mémoire, acteur de son temps, ce philosophe juif allemand traverse un siècle de turbulences, de guerres et de haine. Dans sa jeunesse, il fréquente Karl Jaspers, Erwin Panofsky, Marianne Weber, Ernst Cassirer et Albert Einstein. Très tôt, on le considère comme un savant et son oeuvre intellectuelle est internationalement reconnue. Puis survient l'imposture nazie. Il la dénonce... mieux, il la combat. Au coeur de sa vie, il occupe un poste important au sein des Services secrets britanniques durant la Seconde Guerre mondiale. Depuis, il se consacre à promouvoir la tolérance et sera de toutes les luttes pour la liberté.
L'agence Voice Job propose des alternatives à la recherche d'emploi traditionnelle.
Ce documentaire est issu du projet La tête de l'emploi, qui vise à mettre fin au racisme direct et à la discrimination systémique dans les milieux de travail au Canada. Il cherche également à suggérer de nouvelles stratégie pour lutter contre le racisme auquel sont confrontés les minorités visibles et les autochtones.
Comment réussir l’intégration scolaire des enfants réfugiés au Québec, en tenant compte des violences indicibles qu’ils ont vécues ? En suivant une psychologue spécialisée dans les traumatismes de guerre, Je pleure dans ma tête rend hommage à l’admirable résilience et aux stratégies de survie de ces « petits adultes » que les bombes et les camps n’ont pas totalement brisés, à une époque où il est crucial de sensibiliser les sociétés occidentales aux enjeux liés à la migration et aux droits des enfants.
Dans ce court métrage d’animation, Michael Fukushima raconte l’histoire de son père. Comme des milliers d'autres Canadiens d'origine japonaise, Minoru et sa famille, qui habitaient Vancouver, furent déclarés ennemis du Canada à la suite du bombardement de Pearl Harbor par l'aviation japonaise le 7 décembre 1941. Plongés dans les horreurs du racisme, les membres de la communauté japonaise canadienne furent envoyés dans des camps de concentration ou déportés. Au moment de ces événements, Minoru n'avait que neuf ans. Aujourd'hui, les souvenirs du père se mêlent à la voix du fils, tissant une histoire de souffrance et de survivance de droits perdus et retrouvés.
Documentaire sur l'immigration italienne au Québec. Pour les Italiens issus de l'immigration, la réussite collective vaut plus que réussite individuelle. Et la famille est au centre de la communauté. On vit à cinq entassés dans une chambre, en attendant un avenir meilleur. Acheter une maison, élever une famille. La moitié des 150 000 Italiens de Montréal habitent le même quartier. Ils prennent d'assaut les métiers de la construction, se font peintres, maçons, terrassiers et transforment leur jardin en un paysage familier.
Âge 14 à 18 ans
Diversité - Diversité dans les communautés
Histoire et éducation à la citoyenneté - La société québécoise depuis 1980
Éducation civique/À la citoyenneté - Droits humains