Long métrage documentaire de Mina Shum sur un tournant dans les relations raciales canadiennes et l’un des épisodes les plus contestés de l’histoire de la nation. À Montréal, un groupe d’étudiants issus des Caraïbes soupçonnent leur professeur de racisme et occupent une section de l’école en guise de protestation. Des décennies plus tard, les acteurs principaux du mouvement de contestation se remémorent les événements, cherchant à comprendre ce qui s’est passé et à mesurer le progrès réalisé depuis.
Documentaire qui fait le portrait d'un Montréalais originaire du Burkina Faso. Devenu essentiel à la communauté de son quartier, Oumar le mécanicien est au centre de la vie collective. Au-delà d'une panne, on échange autour des grandes questions : du féminisme à la polygamie, de la politique à la religion. Dans huit mois, le grand frère ira visiter sa famille après six ans d'absence et c'est pour cette raison qu'il cherche des centaines de cadeaux. Chez lui, quand on quitte les siens, c'est pour trouver la richesse...
À Priceville, en Ontario, des descendants des premiers colons entreprennent de restaurer un ancien cimetière de la communauté noire, enseveli par un cultivateur dans les années 1930. Nous assistons dans ce documentaire aux événements lourds d’émotions qui entourent l’excavation du cimetière, exhumant du même coup de troublantes vérités sur l’histoire des Noirs au Canada. En anglais avec sous-titres français.
Dans ce long métrage documentaire, le cinéaste Serge Giguère filme avec tendresse le processus de création exceptionnel du film d'animation MacPherson de Martine Chartrand. Le mystère Macpherson, c’est d’abord une histoire d’amitié improbable entre le grand Félix Leclerc et l’intrigant Frank Randolph Macpherson, ingénieur-chimiste jamaïcain arrivé au Québec en 1917, qui inspira la chanson « MacPherson » au poète.
Une animation qui convie le spectateur à une plongée au coeur de la culture noire, à un rapide et exaltant voyage à travers les lieux qui ont marqué l'histoire de ces peuples. Le récit que transmet une vieille dame à son petit-fils fait défiler sous nos yeux une succession de tableaux peints directement sous la caméra, accompagnant l'enfant sur les traces de ses ancêtres.
Ce film contient des propos vulgaires. Pour public averti.
Dans Sur les traces de John Ware, Cheryl Foggo poursuit sa quête afin de revoir la mythologie entourant John Ware, le cowboy noir qui s’est établi en Alberta, au Canada, à la fin du 19e siècle. Ses recherches mettent au jour le profil possible de cette personnalité emblématique et le sens que revêt son héritage au regard du racisme qui s’exerçait — et s’exerce toujours — contre les Noirs.
Ce long métrage documentaire brosse le portrait vivant et plein de délicatesse d’une communauté forcée de déménager. Au cœur du récit se trouve une jeune fille noire de 12 ans, aussi perspicace que lumineuse, qui, au fil de ses bouleversantes observations sur la vie, l’âme et la puissance de l’art, se fait la porte-parole des gens que la société réduit souvent au silence. Notes d’espoir témoigne en images du besoin universel de trouver sa voix et son appartenance.
À Toronto, quatre jeunes réfugiés somaliens terminent leur secondaire, Qu'ont-ils apporté avec eux? Qu'ont-ils trouvé au Canada? Leurs témoignages, sur nous et sur eux-mêmes, entrecoupés de métrage d'actualités et de séquences d'une création théâtrale dans laquelle ils mettent toute leur âme, les rendent immédiatement attachants et font basculer plusieurs préjugés entretenus envers les réfugiés. Un film qui donne envie de faire plus ample connaissance.
Ce long métrage documentaire s’attaque au phénomène du profilage racial. À travers divers témoignages, la cinéaste d’origine tunisienne se penche sur les relations tendues entre policiers et groupes minoritaires à Montréal.
Long métrage documentaire sur la communauté haïtienne de Montréal. Les Haïtiens vivant au Québec sont plus de 40 000, en grande majorité installés sur l'île de Montréal, où ils sont souvent la cible de préjugés, d'hostilité et de mépris. Ce film veut catalyser notre attention, en nous prenant à témoin de cette réalité cruelle. Pourtant, s'ils ont quitté leur terre d'origine, c'était pour fuir la répression, la pauvreté, et trouver ailleurs - chez nous - une vie meilleure. L'ont-ils trouvée? Peut-être ont-ils obtenu ici du travail ainsi que le droit de parler et d'agir librement. Mais sont-ils compris, aimés et respectés pour autant?
Le jeune et talentueux hockeyeur Josh Crooks évolue dans un sport où les Noirs sont systématiquement sous-représentés. Dans La ligue oubliée, Sandi Rankaduwa met au jour l’histoire méconnue du hockey noir au Canada atlantique alors que, parallèlement, Josh Crooks découvre le riche et remarquable héritage à l’origine de sa passion indéfectible pour ce sport.
Affluant par milliers à Brooks, en Alberta, pour travailler à l'abattoir local, les immigrants ont radicalement transformé le visage de cette petite ville. 24 jours à Brooks relate les vingt-quatre jours de la première grève jamais déclenchée à l'abattoir et illustre que des travailleurs immigrants et non immigrants peuvent faire cause commune au nom du respect, de la dignité et du changement.
Âge 13 à 18 ans
Guide pédagogique - Guide 1
Diversité - Études noires
Histoire et éducation à la citoyenneté - Libertés et droits civils
Sciences humaines - Histoire sociale
Éducation civique/À la citoyenneté - Droits humains
Définissez le racisme systémique. À quels obstacles les étudiants qui ont occupé des locaux à l’Université Sir George Williams, à Montréal, ont-ils fait face dans les années 1960? En quoi le film a-t-il remis en question vos notions de justice, de droits civiques et d’équité au Canada? Même si le professeur Perry Anderson a été suspendu, il n’a jamais été reconnu coupable des accusations de racisme envers les étudiants noirs qui ont pesé contre lui. Au bout du compte, à quoi a servi l’occupation? Discutez de la façon dont la réalisatrice Mina Shum a fait les prises de vue quand elle a interviewé les manifestants qui sont aujourd’hui beaucoup plus âgés.