À Toronto, quatre jeunes réfugiés somaliens terminent leur secondaire, Qu'ont-ils apporté avec eux? Qu'ont-ils trouvé au Canada? Leurs témoignages, sur nous et sur eux-mêmes, entrecoupés de métrage d'actualités et de séquences d'une création théâtrale dans laquelle ils mettent toute leur âme, les rendent immédiatement attachants et font basculer plusieurs préjugés entretenus envers les réfugiés. Un film qui donne envie de faire plus ample connaissance.
Documentaire qui fait le portrait d'un Montréalais originaire du Burkina Faso. Devenu essentiel à la communauté de son quartier, Oumar le mécanicien est au centre de la vie collective. Au-delà d'une panne, on échange autour des grandes questions : du féminisme à la polygamie, de la politique à la religion. Dans huit mois, le grand frère ira visiter sa famille après six ans d'absence et c'est pour cette raison qu'il cherche des centaines de cadeaux. Chez lui, quand on quitte les siens, c'est pour trouver la richesse...
À Priceville, en Ontario, des descendants des premiers colons entreprennent de restaurer un ancien cimetière de la communauté noire, enseveli par un cultivateur dans les années 1930. Nous assistons dans ce documentaire aux événements lourds d’émotions qui entourent l’excavation du cimetière, exhumant du même coup de troublantes vérités sur l’histoire des Noirs au Canada. En anglais avec sous-titres français.
Long métrage documentaire sur la communauté haïtienne de Montréal. Les Haïtiens vivant au Québec sont plus de 40 000, en grande majorité installés sur l'île de Montréal, où ils sont souvent la cible de préjugés, d'hostilité et de mépris. Ce film veut catalyser notre attention, en nous prenant à témoin de cette réalité cruelle. Pourtant, s'ils ont quitté leur terre d'origine, c'était pour fuir la répression, la pauvreté, et trouver ailleurs - chez nous - une vie meilleure. L'ont-ils trouvée? Peut-être ont-ils obtenu ici du travail ainsi que le droit de parler et d'agir librement. Mais sont-ils compris, aimés et respectés pour autant?
Documentaire sur le quartier multiethnique Côte-des-Neiges à Montréal, au Québec. Plus de 75 groupes ethniques s'y côtoient au rythme trépidant des sons et des couleurs. Un jour, Lucie Lachapelle est allée frapper aux portes qui l'isolaient de ses voisins pour en tirer un film dense et vibrant qui parle de liberté et de déracinement. Un film au regard sensible sur fond de musique urbaine composée par le jazzman montréalais Harold Faustin.
Ce long métrage documentaire brosse le portrait vivant et plein de délicatesse d’une communauté forcée de déménager. Au cœur du récit se trouve une jeune fille noire de 12 ans, aussi perspicace que lumineuse, qui, au fil de ses bouleversantes observations sur la vie, l’âme et la puissance de l’art, se fait la porte-parole des gens que la société réduit souvent au silence. Notes d’espoir témoigne en images du besoin universel de trouver sa voix et son appartenance.
Dans ce court métrage documentaire, la réalisatrice d’origine haïtienne Martine Duviella retrace le passé militant de ses parents, exilés d’Haïti en 1957, alors que le dictateur François Duvalier prend le pouvoir. C’est au Canada qu’ils trouvent leur terre d’exil. Dans les cafés du quartier Côte-des-Neiges, ils se rassemblent régulièrement avec d’autres jeunes intellectuels haïtiens et rêvent de refaire leur pays. À travers leur histoire, la cinéaste tente de sauver de l'oubli le passé d'une génération qui s'est sacrifiée pour tenter de délivrer Haïti.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Ce documentaire du cinéaste Hyacinthe Combary fait le lien entre les cultures africaine et autochtone. Dans un monde où valeurs et traditions tendent à disparaître, un immigrant québécois tente de renouer avec la tradition de son ethnie, les Gourmantchés. Il suivra la piste autochtone du Québec. À partir de Montréal, son film nous mènera dans des réserves autochtones, au cœur de la tradition animiste de la nation attikamek. Un point de vue personnel sur ce retour aux sources. Un voyage au sens propre et figuré au cœur de la forêt, de la mémoire et des traditions.
Ce long métrage documentaire s’attaque au phénomène du profilage racial. À travers divers témoignages, la cinéaste d’origine tunisienne se penche sur les relations tendues entre policiers et groupes minoritaires à Montréal.
Long métrage documentaire de Mina Shum sur un tournant dans les relations raciales canadiennes et l’un des épisodes les plus contestés de l’histoire de la nation. À Montréal, un groupe d’étudiants issus des Caraïbes soupçonnent leur professeur de racisme et occupent une section de l’école en guise de protestation. Des décennies plus tard, les acteurs principaux du mouvement de contestation se remémorent les événements, cherchant à comprendre ce qui s’est passé et à mesurer le progrès réalisé depuis.
Ils arrivent seuls et traumatisés dans un pays qui leur est complètement étranger. Étonnamment, certaines provinces, dont l’Ontario, ne disposent d’aucun système gouvernemental de prise en charge des réfugiés mineurs non accompagnés. Le documentaire Les enfants de tout le monde dépeint de façon éloquente une année dans la vie de deux de ces jeunes réfugiés, Joyce et Sallieu. De prime abord, ils ressemblent à tous les autres adolescents, mais l’introverti Sallieu a quitté la Sierra Leone déchirée par la guerre après avoir vu sa mère se faire assassiner tandis que Joyce, une pétillante jeune fille, a fui la République démocratique du Congo pour échapper à la vie de prostitution à laquelle la destinait sa famille. Ces deux jeunes se construisent courageusement une nouvelle vie à Toronto et nous parlent ouvertement tant de la perte d’êtres chers que de ce qu’ils souhaitent s’acheter au centre commercial. Tandis qu’ils tentent de trouver leur équilibre devant les pressions d’être des adolescents normaux tout en étant engagés dans le processus de demande d’asile, ce sont les conseils et le soutien d’une poignée de gens qui font une réelle différence dans le quotidien de ces enfants. Des enfants qui en fin de compte sont les nôtres à tous, comme le démontre avec éloquence la réalisatrice Monika Delmos.
Long métrage documentaire réalisé en Haïti en 1957 pour illustrer le quotidien de la République d’Haïti. On s’y concentre sur les traditions musicales, l’économie locale, le théâtre, l’éducation et le créole pour mieux comprendre la Perle des Antilles et sa relation avec le Canada.
Guide pédagogique - Guide 1