Bagages est un film qui donne la parole et la scène à des adolescents de l’école secondaire Paul-Gérin-Lajoie-d’Outremont nouvellement arrivés à Montréal. On découvre leur récit de migration et d’intégration à travers des ateliers d’art dramatique, des mises en scènes théâtrales et des entrevues où ils se révèlent à nous. Ils témoignent d’un « ailleurs » et d’un « avant » qui deviendront « ici » et « maintenant ». Ils sont jeunes, mais parlent de leur parcours avec une sagesse déconcertante, une émotion à faire trembler les plus durs et une authenticité désarmante.
Une animation qui convie le spectateur à une plongée au coeur de la culture noire, à un rapide et exaltant voyage à travers les lieux qui ont marqué l'histoire de ces peuples. Le récit que transmet une vieille dame à son petit-fils fait défiler sous nos yeux une succession de tableaux peints directement sous la caméra, accompagnant l'enfant sur les traces de ses ancêtres.
Documentaire sur des élèves d'une école secondaire francophone en Ontario. Bon nombre d'entre eux, issus de la francophonie, en sont à leurs premiers balbutiements dans la langue de Shakespeare. En s'attachant aux pas de quelques-uns d'entre eux, la réalisatrice montre la diversité et l'ampleur des défis que ces jeunes venus d'ailleurs ont à relever chaque jour.
Partout au monde, les médias grand public dépeignent les hommes arabes comme des terroristes, des kamikazes ou au mieux, comme des extrémistes. Dans Chez le barbier, réflexions d’hommes arabes, la cinéaste d’origine égyptienne Nisreen Baker brosse un portrait bien différent. Nous accompagnons Jay, Ghassan et leurs amis qui se rassemblent au salon de barbier Eden et discutent avec animation de politique, de religion et d’identité pendant que Jamal leur fait une coupe de cheveux et un rasage. Bien que le salon de Jamal se trouve à St. Albert, en banlieue d’Edmonton, il pourrait se situer n’importe où, puisqu’il constitue un microcosme de la communauté arabe. Parfois sérieux, mais astucieusement ponctué d’humour, le film suit les débats du groupe. Les points de vue exprimés étonnent quelquefois et nous amènent à faire évoluer le discours au sujet de cette communauté.
Long métrage documentaire de Mina Shum sur un tournant dans les relations raciales canadiennes et l’un des épisodes les plus contestés de l’histoire de la nation. À Montréal, un groupe d’étudiants issus des Caraïbes soupçonnent leur professeur de racisme et occupent une section de l’école en guise de protestation. Des décennies plus tard, les acteurs principaux du mouvement de contestation se remémorent les événements, cherchant à comprendre ce qui s’est passé et à mesurer le progrès réalisé depuis.
Le jeune et talentueux hockeyeur Josh Crooks évolue dans un sport où les Noirs sont systématiquement sous-représentés. Dans La ligue oubliée, Sandi Rankaduwa met au jour l’histoire méconnue du hockey noir au Canada atlantique alors que, parallèlement, Josh Crooks découvre le riche et remarquable héritage à l’origine de sa passion indéfectible pour ce sport.
Certains enfants choisissent de poursuivre un de leurs rêves au détriment de tous les autres. Ils ont 11 et 12 ans et entrent au programme professionnel de l’École supérieure de ballet du Québec. Le film Point d’équilibre s’invite au coeur même de l’enfance, ce moment de la vie où les mots sont encore trop petits pour dire l’ampleur de ce qu’on ressent.
Dans les communautés de la Colombie-Britannique, des gardiennes et gardiens du savoir s’appuient sur les archives pour façonner une histoire plus inclusive à l’échelle locale. Grâce à un collage composé d’entrevues personnelles, de plans d’archives et de souvenirs profondément enracinés, le passé, le présent et l’avenir se fondent pour faire émerger un espace où tout le monde est visible et où tout le monde a sa place. Car l’histoire devient ce que, ensemble, nous en faisons.
Ce long métrage documentaire met en scène de jeunes artistes sourds qui, après avoir passé une enfance inconfortable dans la zone grise entre les cultures orale et sourde, sont entrés dans l’âge adulte en proclamant leur identité sourde. Ce film démontre comment ils contribuent à bâtir et à faire rayonner la culture sourde, par la voie des arts.
Tourné au cœur des étendues nordiques entourant la petite ville subarctique de Dawson, au Yukon, Sol souverain est un hymne à la beauté de ces terres lointaines et inhospitalières, ainsi qu’à la sagesse de ceux et celles qui ont choisi d’y élire domicile.
Les tableaux de Jean-Paul Riopelle sont connus à travers le monde. Mais le peintre lui-même demeure secret et insaisissable. Le film, voulant cerner l'homme derrière l'artiste et le génie créateur derrière l'oeuvre, le suit au gré de ses activités journalières. Nous le voyons d'abord au travail, à l'atelier de la fondation Maeght; avec ses amis à son atelier de Saint-Cyr-en-Arthies; puis à la rétrospective Riopelle au Musée du Québec; enfin, chassant et pêchant au coeur de la forêt québécoise, qui demeure pour lui une source d'inspiration continuelle et profonde.
Documentaire personnel d’une jeune Canadienne aux prises avec des questions troublantes sur sa double identité. Entre une mère Canadienne qui, jusque-là, a été sa seule famille, et un père irakien qui, après seize ans de silence, veut connaître sa fille, Reema passe deux mois avec lui, en Jordanie. Le réalisateur épouse le point de vue de cette jeune fille sensible et pleine de contradictions propres à l'adolescence et à la nature humaine.
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