Partout au monde, les médias grand public dépeignent les hommes arabes comme des terroristes, des kamikazes ou au mieux, comme des extrémistes. Dans Chez le barbier, réflexions d’hommes arabes, la cinéaste d’origine égyptienne Nisreen Baker brosse un portrait bien différent. Nous accompagnons Jay, Ghassan et leurs amis qui se rassemblent au salon de barbier Eden et discutent avec animation de politique, de religion et d’identité pendant que Jamal leur fait une coupe de cheveux et un rasage. Bien que le salon de Jamal se trouve à St. Albert, en banlieue d’Edmonton, il pourrait se situer n’importe où, puisqu’il constitue un …
Les participants au film sont des expatriés que la guerre ou l’agitation civile ont chassés de leur pays d’origine. Comment en sont-ils venus à faire du Canada leur patrie d’adoption? La plupart des documentaires mettent l’accent sur les différences plutôt que sur les traits communs — Comment la cinéaste montre-t-elle les expériences communes dans ce groupe d’hommes de la diaspora arabe? Si vous aviez à quitter votre terre natale, qu’est-ce qui vous manquerait le plus? En quoi ce documentaire amène-t-il le public à réexaminer ses propres préjugés?