Premier long métrage filmé en inuktitut et entièrement réalisé par des cinéastes inuits, la dramatique Atanarjuat : la légende de l'homme rapide fait revivre une ancienne légende inuite de façon exceptionnellement puissante!
Tourné à Igloolik, au Nunavut, il ne s'agit pourtant pas d'un documentaire, bien que tous les éléments du mode de vie inuit, depuis les vêtements jusqu'aux habitations, en passant par les attelages de chiens, les lances et les lunettes de soleil, aient fait l'objet d'une recherche minutieuse. « Nous dépeignons avec réalisme la vie de nos ancêtres, leurs préoccupations, leurs échanges, leurs rires... et leurs façons de lutter contre le mal », précise le réalisateur Zacharias Kunuk.
« Ce film démythifie le stéréotype de l'autochtone exotique et détaché de ce monde en racontant une histoire universelle», ajoute le cinéaste. Plusieurs spectateurs enthousiastes ont d'ailleurs comparé ce récit épique à l'Illiade. Dans la foulée, un critique de cinéma a même déclaré : « Si Homère avait été cinéaste, il aurait réalisé une oeuvre semblable! »
Version originale inuktitut avec sous-titres français. Format panoramique.
Dans ce court métrage de six minutes, l’artiste, conteuse et réalisatrice inuite Germaine Arnattaujuq (Arnaktauyok) présente des histoires inuites sur la création dans toute leur splendeur. Chanson de l’Arctique relate comment la terre, la mer et le ciel ont vu le jour à l’aide d’une animation magnifiquement rendue. En racontant par le chant des récits traditionnels inuits de la région d’Iglulik, au Nunavut, le film ravive les connaissances anciennes et les transmet aux générations futures.
Court métrage d’animation mettant en scène un hibou et un corbeau. Dans un igloo construit selon les normes en usage chez les Inuit, un hibou et un corbeau tracent, avec de petits os de phoque, le contour d'un igloo miniature, puis passent à un autre divertissement qui consiste à se peindre le plumage avec de la suie jusqu'à ce que le hibou perde patience... Les marionnettes et les décors ont été fabriqués selon des dessins ou des modèles authentiques. La bande sonore, où alternent conversation et chants inuits, crée l'ambiance nécessaire au déroulement de la légende.
Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Tiré de la riche culture mythologique du Nord canadien, ce court métrage de fiction mélange des scènes réelles et des séquences d'animation pour raconter l'histoire d'un chasseur qui fuit la femme d'un géant qu'il vient de tuer. Son imagination et sa ruse lui permettent de se sortir à bon compte d'une certaine situation. Des chants de gorge accompagnent ce film sans paroles.
Film d'animation, basé sur une légende inuit populaire, et réalisé selon les règles d'une technique qui s'apparente à celle du théâtre de marionnettes. Les décors et les chants exécutés par des artistes inuit confèrent une indéniable authenticité à ce film et contribuent à recréer l'atmosphère d'un folklore en voie de disparition.
Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Court métrage d'animation du Labo d'animation du Nunavut. Au plus profond de l’Océan Arctique vit Qalupalik, un monstre marin à moitié humain s’attaquant aux enfants qui désobéissent à leurs parents ou aux aînés. Le jeune Angutii refuse d’aider au campement de sa famille et préfère s’amuser près du rivage... Un jour, Qalupalik le saisit et l’emporte au loin. Le père d’Angutii, un grand chasseur, doit alors entreprendre un long périple en kayak pour tenter de ramener son fils à la maison. Ame Siqiniq Papatsie fait le récit de ce conte traditionnel au moyen d’une saisissante animation image par image conçue à l’aide de découpures de cuir.
Ce court métrage d’animation met en images une légende populaire inuit, qui raconte la vengeance d’un jeune aveugle dupé par sa mère. Abandonné par celle-ci, le garçon avait pu compter sur l’aide de sa sœur et l’heureuse intervention des huards. Tiré de dessins inuit originaux, ce film est présenté en inuktitut.
Amusante fable inuite teintée d'humour et rendue par un court métrage d'animation qui a su conserver toute la couleur locale de la légende. Des Inuits ont prêté leurs voix pour les dialogues et les effets sonores. Ce film raconte l'histoire de ce pauvre hibou qui épouse une oie. Elle lui donne une progéniture, mais quand vient le temps pour les oies d'écouter la nature qui les appelle à la migration, papa hibou ne peut pas suivre sa famille sans risques.
Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
La nuit du Nalujuk nous invite à examiner de près une réjouissante — et parfois terrifiante — tradition de la population inuite du Labrador. Chaque année, le 6 janvier, de la nuit noire du Nunatsiavut émergent soudain des Nalujuit se profilant sur la glace de mer. Bien qu’ils se déplacent sur deux jambes, leurs visages évoquent ceux d’animaux, de squelettes ou de créatures d’outre-tombe. La neige crisse sous leurs pas alors qu’ils s’approchent de leur destination : la communauté inuite de Nain.
Malgré les frayeurs qu’elle suscite, la nuit du Nalujuk est une tradition très prisée qui, l’espace d’un soir, réconcilie plaisir et peur. Rarement observée à l’extérieur du Nunatsiavut, cette manifestation annuelle offre à la population inuite, tous âges confondus, une formidable occasion d’illustrer son courage et de se rassembler, en tant que communauté, pour célébrer sa culture et ses traditions.
La cinéaste inuite Jennie Williams entraîne le public directement au cœur de l’action dans cet effrayant court métrage documentaire en noir et blanc qui nous révèle une soirée d’hiver unique en son genre.
Shaman est le fruit de la première collaboration entre l’Office national du film du Canada et l’artiste inuite du Labrador Echo Henoche, qui signe ici sa première œuvre en tant qu’animatrice. Le court métrage donne vie à la légende préférée d’Echo Henoche, celle d’un ours polaire féroce transformé en pierre par un shaman, que racontait son grand-père dans son village natal de Nain, au Nunatsiavut, sur la côte nord du Labrador. Dessiné et peint à la main dans un style unique, Shaman communique le regard de l’artiste sur cette légende inuite du Labrador