Documentaire sur les Inuits de la terre de Baffin, pendant le court été arctique, qu'ils mettent à profit pour faire leurs provisions en vue du long hiver à venir. Dans la région de Pont Inlet dans l'île d'Alukseevee, les Inuits Tununermiut chassent le phoque ainsi que le narval et le béluga. Nous rencontrons la famille d'un chasseur, dont chaque membre a un rôle à jouer afin de survivre dans cette contrée au climat si rude.
Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Sorti en 1977, ce court métrage au rythme paisible a été tourné, réalisé, monté et narré par Mosha Michael, l'un des premiers cinéastes inuits du Canada. Il y propose le récit personnel d'une excursion de chasse de trois semaines dans l'Arctique, un voyage de réhabilitation entrepris par de jeunes contrevenants et leurs familles. Jetant l'ancre à divers endroits dans la baie de Frobisher, ils pêchent la morue, chassent le phoque et le caribou, et réaffirment leurs liens familiaux et communautaires. À l'aide de sa caméra Super 8, Michael a saisi des moments captivants de la vie des Inuit dans les années 1970. La trame sonore inclut des prestations de Kowmageak Arngnakolak et de Mosha lui-même.
Comment sont distribués les rôles dans la famille inuite? Quelle est l'importance de la transmission orale des histoires chez les Inuits? Pourquoi la naissance d'un garçon dans la famille est si importante? Qu’est-ce qui différencie l’éducation des enfants inuits de celle des non Autochtones? Pensez-vous que les Inuits vivent de la même façon qu'en 1953? Quels sont les changements qui leur ont particulièrement nocifs depuis cette époque?
Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Un phoque sort d'une mare d'eau, tandis que le chasseur taille un os pour son harpon et que la femme coud une moufle, tous deux mangeant du poisson congelé. Son harpon réparé, le chasseur traque le phoque toute la nuit et il le manque par deux fois. Il ramasse alors des oeufs de mouette sur une falaise et la famille quitte la région.
Court métrage documentaire réalisé par René Bonnière et écrit et produit par Pierre Perrault. Le film suit Henri et Rosaire Otis, de l'Anse-aux-Basques, deux chasseurs de loups marins et de marsouins, amoureux des grands espaces. Le savent-ils, les frères Otis, qu’ils sont les derniers descendants des chasseurs basques du 16e siècle?
Ce film fait partie de la série documentaire intitulée Au pays de Neufve-France.
Court métrage documentaire faisant partie d’une série sur le mode de vie traditionnel des Inuits de Netsilik. Parce qu’ils habitaient une région difficilement accessible, les Netsilik, aussi appelés « peuple des phoques », ont été les derniers Inuits à abandonner la vie nomade des chasseurs de l’Arctique. Dans cette première partie du film de Quentin Brown, nous suivons une famille qui dresse sa tente à Pelly Bay et apprête un phoque qu’elle vient de chasser, en évitant de perdre quoi que ce soit.
C'est une très ancienne tradition qui remonte peut-être aux pêcheurs de baleines basques qu'observe, bon an mal an, ce petit village entre les îles qui s'emploient à tendre d'immenses filets pour prendre le phoque du Groenland en migration vers le golfe des mises bas. Ce film fait partie de la série documentaire intitulée Au pays de Neufve-France.
Court métrage documentaire sur la pêche aux marsouins à l'Île-aux-Coudres. Avec un art suprême, les habitants fichent des harts dans la terre boueuse et tendent un piège en forme de cœur. Puis le long des perches, le marsouin s'engouffre, cherche à s'échapper, mais finit par s'échouer au fond de l’embarcation. C'est à ce beau plaisir de la capture du marsouin que nous convie ce documentaire tourné dans la plus pure tradition du cinéma vérité.
Les Indiens cris et chipewans sont des nomades qui errent dans les forêts et la toundra du Nord du Manitoba. Ils s'adonnent à la chasse et au piégeage, visitent le poste de la Compagnie de la baie d'Hudson où ils échangent des pelleteries contre les nécessités de la vie.
Long métrage documentaire sur la vie et la culture des Cris. Ces Indiens ont reçu, pendant quelques mois, la visite de cinéastes de l'ONF qui, de concert avec eux, ont entrepris de tourner un film sur leur mode de vie dans l’immense territoire sis au nord du Québec. Le film nous en présente les principaux aspects enrichis de commentaires dits par les Cris eux-mêmes dans leur propre langue. C'est un témoignage d'une rare actualité qui demeurera tel longtemps encore.
Deux courts reportages : Le Nouveau-Monde à Paris : en juin 1955, le Théâtre du Nouveau-Monde a représenté le Canada au Festival international d'art dramatique, à Paris, et a été accueilli avec enthousiasme tant par la critique que par le public. La Pêche aux phoques : chaque printemps, au moment où les glaces du Nord descendent vers Terre-Neuve, pêcheurs et fermiers vont à la pêche aux phoques.
Ben Risdale, trappeur de la tribu des Gitksan, gagne sa vie en posant des pièges le long de la Skeena, en Colombie-Britannique. Dès la première neige, il suit la Grease Trail, pratique des caches à divers endroits, tend ses pièges et cuit sa nourriture dans un environnement superbe de forêts et de montagnes avant de ramener ses peaux de grande valeur.
Décimées par une chasse abusive aux XIXe et XXe siècles, la baleine noire - ou baleine franche - est la plus menacée de toutes les grandes baleines. Aujourd'hui, leur nombre est évalué à moins de 350 dans l'Atlantique Nord. Mais de récentes études génétiques suggèrent qu'il y aurait peut-être d'autres baleines franches hors des zones de rassemblement connues par les biologistes.
Après avoir suivi la migration des baleines franches au large de la Baie de Fundy, le voilier océanographique Sedna IV et son équipe de scientifiques s'engagent dans une grande mission historique. À partir des anciens livres de bord des baleiniers de la Nouvelle-Angleterre, le Sedna navigue dans le sillage des chasseurs d'hier. Après plus d'un siècle, les scientifiques retournent sur un des anciens sites de chasse à la baleine, près du cap Farewell. Ce site, connu pour sa concentration exceptionnelle de baleines franches, n'a plus les allures d'autrefois. Aujourd'hui, au coeur de cette vaste étendue océanique, l'abondance d'hier est chose du passé. Dans une mer souvent inhospitalière, les bilogistes scrutent l'horizon à la recherche du moindre indice. Chaque souffle sur l'horizon cache peut-être une des dernières survivantes d'une époque sanglante. Existe-t-il d'autres baleines franches qui empruntent encore ces routes migratoires d'hier?
Les résultats de cette expédition historique suscitent un nouvel espoir pour la survie des baleines franches de l'Atlantique Nord, une espèce dangereusement menacée de disparition.
Jamais le monde n'a été aussi près d'une reprise des hostilités envers les derniers géants de la planète. Après plus d'un siècle d'exploitation commerciale qui a décimé les populations de baleines du globe, un moratoire sur la chasse a finalement été établi en 1986. Mais depuis, chaque année, les membres de la Commission Baleinière Internationale s'entredéchirent quant à une éventuelle reprise de la chasse. Manipulation des votes pour fragiliser le moratoire, pratique d'une chasse dite «scientifique» et arguments sur la compétition entre humains et baleines pour les ressources de la mer sont autant de tactiques utilisées par les chasseurs modernes. Les écologistes et les pays opposés à une reprise de la chasse à la baleine, qui profitent d'une fragile majorité au sein de la Comission, réussissent à maintenir, pour le moment, les règles de protection. Mais pour combien de temps encore? Quel est le véritable avenir pour les derniers géants de notre planète?
Depuis plus de quatre mille ans, le peuple inuit vit en symbiose avec le continent arctique. Son savoir ancestral, intimement lié à la connaissance du territoire et de sa faune unique, lui a permis de traverser les âges et de faire face à de multiples transformations. Aujourd'hui, alors que le réchauffement planétaire menace la nature même de son environnement, le peuple de la glace pourra-t-il s'adapter à ce nouveau bouleversement?
Plusieurs représentants issus de différentes générations d'Inuits nous livrent leurs points de vue sur cette question de survie. La jeune Meeka Mike, propriétaire d'une pourvoirie à Iqaluit, et le vénérable Namoonai Ashoona, artiste-chasseur de grande réputation, ne sont que quelques-uns des personnages fascinants que nous propose de découvrir ce documentaire profondément humain. En insert, d'étonnantes images d'archives viennent aussi illustrer la continuité entre les gestes d'hier et ceux d'aujourd'hui.
Le climat arctique devient de plus en plus imprévisible. La glace craque, s'effrite, entraînant avec elle une culture qui lui est très étroitement associée. S'il demeure fortement ancré dans la tradition, le mode de vie inuit subit en effet l'influence croissante de la civilisation moderne. Désormais confronté au réchauffement du climat, le peuple inuit devra de nouveau miser sur ses valeurs traditionnelles et sur sa formidable capacité d'adaptation pour affronter ce nouveau défi.
Documentaire poétique et ethnographique sur la vie des habitants de l'Isle-aux-Coudres rendue d'abord par une langue, verte et dure, toujours éloquente, puis par la légendaire pêche au marsouin, travail en mer gouverné par la lune et les marées. Un véritable chef-d'oeuvre du cinéma direct. Pierre Perrault, Michel Brault et Marcel Carrière ont fait ce film.
Court métrage documentaire de la série Tuktu, sur le mode de vie inuit. Lorsque le caribou traverse les petits lacs pour gagner de nouveaux pâturages, les Inuit montent dans leurs kayaks pour le chasser. Le père de Tuktu n'a pas eu de chance au cours de la chasse et un caribou a évité sa lance. Nous le voyons cependant ramener un caribou au campement et le film se termine autour d’un grand feu en plein air et un festin, auquel participe tout le monde, y compris Tuktu.
Court métrage documentaire qui nous démontre comment les Inuit se servent de leurs chiens, en hiver et en été : jeunes chiens, chiens de traîneau et chiens servant de bêtes de somme. Les bêtes peuvent aussi servir à la chasse et nous voyons l'une d'elles découvrir, grâce à son flair, les trous par lesquels le phoque vient respirer quand la surface gelée de la mer est recouverte d'une épaisse couche de neige.
Court métrage documentaire de la série Tuktu, sur le mode de vie inuit. Après avoir été harponné par le père de Tuktu, un grand phoque s'échappe. Peut-être s'agit-il du phoque qui, jusque-là, avait évité le harpon d'autres chasseurs? Peu importe, le père de Tuktu réussira à ramener un phoque à l'igloo pour nourrir sa famille.
Court métrage documentaire de la série Tuktu, sur le mode de vie inuit. À une époque reculée, les Inuit se servaient d'arcs et de flèches pour chasser. Nous assistons à la fabrication d'un arc et voyons comment ces hommes développaient leur adresse au tir à l'arc à la façon ancienne, en prenant pour cibles des bonshommes et des ours de neige. Durant cette épreuve, c’est le père de Tuktu qui se révèle le tireur le plus adroit.