L’histoire commence il y a plus d’un siècle, lorsque la Ville de Winnipeg décrète que l’étendue d’eau entourant le territoire traditionnel anichinabé, aujourd’hui celui de la Première Nation de Shoal Lake 40, sera déviée et utilisée comme principale source d’eau potable de Winnipeg. La communauté, ses lieux de sépulture ancestraux, son environnement et son mode de vie se trouvent à jamais perturbés, et l’accès aux possibilités et aux services essentiels lui est désormais fermé. La question des pensionnats obligatoires et les problèmes d’eau contaminée viennent encore aggraver les désastreuses conséquences de cette mesure. Le dirigeant de la communauté et ancien …