Documentaire sur l’exploitation de l’uranium au Canada. Ce pays est le plus important producteur et exportateur d'uranium au monde. Or, les résidus des mines d'où est extrait ce métal se transforment à l'air libre en une douzaine d'autres substances radioactives dont certaines sont extrêmement dangereuses... et dont les effets sont incontrôlables.
Documentaire sur les débats entourant le complexe hydroélectrique de La Grande Rivière, vingt ans après la signature de la Convention de la baie James et du Nord québécois. Tandis que les uns célèbrent les succès du génie québécois, les autres crient à l'apocalypse et au génocide. Une lutte hautement médiatisée qui a pour enjeu le contrôle de la Radissonie.
Malgré de grandioses paysages qui semblent encore vierges, le Nunavut n'échappe pas aux maux du reste de la planète. Sous cette couche de neige immaculée, des montagnes de déchets de toute sorte s'entassent. À Iqualuit, on compte deux dépotoirs remplis au-delà de leur capacité et la municipalité n'a aucun plan pour remédier au problème. Certains citoyens inquiets ont décidé d'agir. À travers ces personnages, on découvre la gravité de la situation et les difficultés propres à ce territoire isolé. Mais surtout, on entend l'appel à l'action de ces citoyens qui ne veulent pas perdre leur Nord.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Pendant les préparatifs de leur pow-wow annuel, les hommes de Shoal Lake 40 racontent l’histoire de la vie dans la communauté selon leur perspective. Lorne Redsky s’emploie à faire fonctionner la station de pompage désuète : l’argent manque pour réparer les systèmes de base et il faut se servir quotidiennement de l’eau embouteillée. Alors que Lorne concentre son énergie sur la tâche monumentale qui consiste à acheminer de l’eau propre jusqu’au lieu du pow-wow, un membre de la communauté du nom de Kavin Redsky prépare sa tenue cérémonielle en vue de la danse, une démarche très personnelle liée à son parcours de guérison. Les deux hommes incarnent ces inestimables richesses que sont la communauté, la culture traditionnelle et la médecine, des cadeaux grâce auxquels la population de Shoal Lake 40 a pu trouver la résilience nécessaire pour continuer le combat pour la « route de la liberté ».
La série documentaire en cinq épisodes La route de la liberté relate la passionnante histoire du combat livré par une Première Nation pour mettre fin à l’impitoyable héritage colonial qui a provoqué le déracinement d’une communauté autonome et l’a transformée en une île isolée, pourtant toute proche de la Transcanadienne.
Les jeunes de Shoal Lake 40 racontent ce que signifie pour eux le fait d’être forcés de quitter une famille et une communauté très unies pour faire leurs études secondaires à Kenora, en Ontario. Comme l’école de la communauté n’assure la scolarité que jusqu’à la huitième année, aucune autre solution ne s’offre aux adolescents qui souhaitent poursuivre leurs études. Certains jeunes hommes peuvent travailler à la construction de la route, une rare occasion d’occuper un bon emploi au sein de la communauté : leur fierté est palpable, et ils expriment la satisfaction que leur procure cette possibilité d’assurer la sécurité de leurs aînés et d’offrir des débouchés aux générations futures. La construction de la « route de la liberté » suscite chez les jeunes beaucoup d’optimisme, malgré le racisme systémique et personnel dont ils ont déjà été victimes. Ce projet leur donne de l’espoir quant à l’avenir de leur communauté et à leur propre capacité d’y contribuer.
La série documentaire en cinq épisodes La route de la liberté relate la passionnante histoire du combat livré par une Première Nation pour mettre fin à l’impitoyable héritage colonial qui a provoqué le déracinement d’une communauté autonome et l’a transformée en une île isolée, pourtant toute proche de la Transcanadienne.
Les femmes de Shoal Lake 40 parlent des combats qu’elles-mêmes, ainsi que leurs parents et leurs grands-parents, ont menés pour essayer d’élever leur famille malgré cette situation risquée d’isolement forcé. Dans la communauté, chacun a une histoire déchirante à raconter au sujet d’un proche qui a vu la glace se rompre sous ses pas alors qu’il essayait de traverser le lac, de femmes enceintes et de jeunes mères craignant pour leur bébé, mais n’ayant d’autre choix que de braver ces dangereuses conditions. Le film nous apprend le rôle essentiel qu’ont joué les femmes de la communauté en sollicitant du financement pour la route auprès des trois ordres de gouvernement. Il nous montre que le fait d’avoir renoué avec leur culture et leurs rituels leur a insufflé la force d’aller de l’avant.
La série documentaire en cinq épisodes La route de la liberté relate la passionnante histoire du combat livré par une Première Nation pour mettre fin à l’impitoyable héritage colonial qui a provoqué le déracinement d’une communauté autonome et l’a transformée en une île isolée, pourtant toute proche de la Transcanadienne.
L’histoire commence il y a plus d’un siècle, lorsque la Ville de Winnipeg décrète que l’étendue d’eau entourant le territoire traditionnel anichinabé, aujourd’hui celui de la Première Nation de Shoal Lake 40, sera déviée et utilisée comme principale source d’eau potable de Winnipeg. La communauté, ses lieux de sépulture ancestraux, son environnement et son mode de vie se trouvent à jamais perturbés, et l’accès aux possibilités et aux services essentiels lui est désormais fermé. La question des pensionnats obligatoires et les problèmes d’eau contaminée viennent encore aggraver les désastreuses conséquences de cette mesure. Le dirigeant de la communauté et ancien sapeur de combat Daryl Redsky fait la lumière sur la façon dont les générations successives ont contribué à la planification complexe, à la préservation du patrimoine culturel et à la mobilisation qui ont mené au moment présent et à la construction de la « route de la liberté ».
La série documentaire en cinq épisodes La route de la liberté relate la passionnante histoire du combat livré par une Première Nation pour mettre fin à l’impitoyable héritage colonial qui a provoqué le déracinement d’une communauté autonome et l’a transformée en une île isolée, pourtant toute proche de la Transcanadienne.
Les aînés de Shoal Lake 40 organisent une fête dans le cadre de leurs récoltes automnales. C’est pour eux l’occasion de partager leur savoir traditionnel et leurs enseignements avec les membres de la communauté. En préparant la banik, le poisson et la viande, ils racontent non sans douleur les expériences traumatisantes de leur enfance, par exemple le fait d’avoir eu à se cacher pour échapper au pensionnat. Ils se rappellent aussi ceux qui ont risqué leur vie ou qui ont péri en tentant de traverser la surface gelée du lac. Lorsqu’ils évoquent la responsabilité qui leur revient de veiller sur les membres de la communauté et de transmettre leurs connaissances à la génération suivante, les aînés mettent en lumière la résistance et la force soutenues qui animent cette population.
La série documentaire en cinq épisodes La route de la liberté relate la passionnante histoire du combat livré par une Première Nation pour mettre fin à l’impitoyable héritage colonial qui a provoqué le déracinement d’une communauté autonome et l’a transformée en une île isolée, pourtant toute proche de la Transcanadienne.
Sébastien Aubin vit dans un loft à Winnipeg et occupe un emploi de graphiste. C'est aussi un Cri francophone de la nation d'Opaskwayak, au Manitoba. Parallèlement à sa vie professionnelle, il poursuit une quête spirituelle et identitaire. Son désir de transcender le concret l'a amené à apprendre la médecine traditionnelle autochtone.
Mark Thompson est guérisseur. Il a choisi de transmettre ses connaissances à Sébastien. Dans cette transmission du savoir d'une génération à l'autre, on sent le poids du temps qui s'est accéléré, phénomène incarné par Sébastien, qui appartient à la fois à la modernité et à la tradition. Ce parcours de 360 degrés, des valeurs du passé à celles d'aujourd'hui, prend tout son sens dans un contexte de crise environnementale.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Portrait documentaire d'Hubert Reeves, humaniste et écologiste engagé. Son combat : laisser aux générations futures une planète habitable. Les heures sont comptées, croit-il. Il nous rappelle les découvertes scientifiques qui font de nous les «enfants du cosmos» et, à ce titre, nous rendent responsables de la survie d'une terre promise, laquelle menace de devenir notre enfer...
Documentaire qui fait revivre la légende entourant la rivière Nahanni, laquelle veut que tous les hommes qui ont tenté de lui arracher son secret y aient laissé leur vie. Comme les fameux frères McLeod, en 1908. Mais on a retrouvé, près des ossements des deux frères, leur « testament »: un billet affirmant qu'ils avaient repéré une mine d'or. Malgré sept échecs, Albert Faille, soixante-treize ans, persiste à croire à la présence de riches filons. Une fois de plus, il tente de résoudre l'énigme.
Documentaire montrant une partie des travaux qu'accomplissent dans les parcs nationaux canadiens les scientifiques du Service canadien de la faune pour conserver nos animaux, favoriser leur reproduction et empêcher que de nouvelles tueries mettent en danger la survivance de bon nombre de nos espèces.
Âge 14 à 17 ans
Géographie - Sujets environnementaux
Science - Sciences de la terre et géologie
Sciences humaines - Défis environnementaux
Études autochtones - Enjeux et défis contemporains
Demandez aux élèves d’effectuer une recherche, d’échanger et de rédiger un texte sur la situation des mines d’uranium au Canada depuis la réalisation du film (1990). Les élèves peuvent se pencher sur l’une des villes minières dont il est question dans le film (p. ex. Port Radium, Uranium City) et voir comment celle-ci a évolué depuis, tant sur le plan industriel que sur celui de l’écologie. Demandez aux élèves ce qu’ils ressentent après avoir vu ce film : comment réagissent-ils devant toute la pollution et les dommages causés par une industrie aussi stratégique et indispensable?