In a series of playful portraits, Stl’atl’imx (Líl̓wat) children and youth go about their daily duties at the community’s summer camp outside Mount Currie, B.C. Infused with a sense of love, togetherness and pride, this short documentary is a remarkable visual archive of a Stl’atl’imx (Líl̓wat) community through the beautiful faces of their young people.
This short is part of the L’il’wata series. In the early 1970s, at the outset of her documentary career, Alanis Obomsawin visited the Stl’atl’imx (Líl̓wat) Nation, an Interior Salish First Nation in British Columbia, and created a series of shorts that provide personal narratives about their culture, histories and knowledge.
Richard Cardinal s’est suicidé à l'âge de 17 ans, après avoir passé la plus grande partie de sa vie dans de nombreux foyers d'accueil et refuges un peu partout en Alberta. Dans ce court documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin tisse, à partir d'extraits du journal intime du jeune homme, un puissant hommage à sa courte vie. Sorti en 1984 – des décennies avant la Commission de vérité et de réconciliation –, le film a révélé la négligence systémique et les mauvais traitements dont les enfants autochtones sont victimes dans le système canadien de protection de l'enfance. Lauréat du prix du meilleur documentaire de l'American Indian Film Festival en 1986, le film a été projeté au Museum of Modern Art de New York en 2008 dans le cadre d'une rétrospective consacrée à Alanis Obomsawin et continue d'être diffusé dans le monde entier.
C'est avec ce court documentaire poétique, paru en 1971, que l'éminente réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin a débuté son parcours derrière la caméra. Filmé dans un pensionnat du nord de l'Ontario, il se compose entièrement de dessins faits par de jeunes cris et d'histoires qu'ils racontent. L'écoute a toujours été au cœur de la démarche de la réalisatrice. « Le film documentaire, a-t-elle expliqué dans une entrevue en 2017, est le seul espace dont nos peuples disposent pour parler de leur réalité. J'ai le sentiment que les documentaires sur lesquels j'ai travaillé ont eu cette utilité d'aider les gens, nos gens à poser un regard sur nous... et par la suite à apporter des changements réellement significatifs pour l'avenir de nos enfants. »
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Inspirés et motivés par la résilience, l’endurance et le courage de leurs ancêtres qui franchissaient de longues distances en hiver, six jeunes hommes cris de la Première Nation de Whapmagoostui parcourent à pied les 1600 kilomètres qui les séparent de la Colline parlementaire. La marche nous guérira nous entraîne dans un parcours remarquable alors que les jeunes arrivent à Ottawa et s’entretiennent avec les membres de nombreuses autres nations en quête d’un avenir meilleur. Commandé par la Canadian Broadcasting Corporation. Produit par l’Office national du film du Canada.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Séries de plans fixes qui montrent les beaux visages brillant d’intelligence et de curiosité des enfants de la communauté attikamek de Manawan qui jouent ou se reposent. Ce court métrage fait partie de la série Manawan réalisée par Alanis Obomsawin.
François Néwashish est le seul de sa famille, dans la communauté attikamek de Manawan, à ne pas avoir fréquenté le pensionnat indien. Il nous raconte le souvenir d’une chasse avec son père et nous apprend que l’esprit de la perdrix protège les enfants. Ce court métrage fait partie de la série Manawan réalisée par Alanis Obomsawin.
Portrait intime de Marie Leo, une Sto:lo adoptée tout bébé par des Líl̓’wats. Quand elle raconte doucement la tendre enfance paisible qu’elle a vécue, on constate que ses liens profonds à la culture, à la terre et à la famille persistent. Ce court métrage fait parte de la série L’il’wata. Au début des années 1970, au tout début de sa carrière de documentariste, Alanis Obomsawin a visité la nation líl̓’wat, une Première Nation salish de l’intérieur de la Colombie-Britannique, et a créé une série de courts métrages où des Autochtones parlent de la culture, des histoires et du savoir-faire des Lil’wats.
Dans son premier long métrage documentaire, sorti en 1977, Alanis Obomsawin rend hommage à la place centrale des femmes et des mères dans les cultures amérindiennes. Album de témoignages féminins autochtones, le film dépeint ces cultures matriarcales fortes, auxquelles on a tenté d'imposer pendant des siècles des habitudes et coutumes étrangères. Suivant le cycle de la vie des femmes autochtones de la naissance à la vieillesse en passant par l'enfance, la puberté, l'âge adulte et la maturité, il montre comment ces femmes se sont battues pour retrouver un sentiment d'égalité, inculquer la fierté de leur culture à leurs enfants et transmettre leurs histoires aux nouvelles générations.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Le 52e film d’Alanis Obomsawin raconte comment la vie de Jordan River Anderson a déclenché un combat pour que les enfants inuits et des Premières Nations bénéficient de soins de santé, de services sociaux et de services d’enseignement public égaux à ceux du reste de la population canadienne.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Élevé par son grand-oncle et sa grand-tante sur la réserve indienne d'Odanak, à une heure et demie à l'est de Montréal, Eugene «Gene Boy» (prononcer Genie Boy) Benedict quitte la maison à 15 ans. Il prend le chemin de l'État de New York pour travailler dans le secteur de la construction. À 17 ans, un peu perdu et à la dérive, il s'engage dans la marine américaine à la suite d'un défi qu'on lui lance. Quelques mois plus tard, le voilà parti vers les premières lignes de combat au Vietnam.
Gene Boy revient chez lui est le récit accablant et profondément émouvant des deux années que Gene passe dans l'armée au Vietnam, puis de son long voyage de retour vers Odanak.
À ce moment critique de l'histoire du monde, la réputée cinéaste Alanis Obomsawin pointe sa caméra sur l'horreur de la guerre vue par un survivant. Ce nouveau documentaire trouvera un écho auprès de tous ceux et celles que la guerre a frappés et de quiconque a dû un jour parcourir le pénible chemin de la guérison qui conduit finalement à la maison.
Dans son long métrage documentaire Hi-Ho Mistahey!, Alanis Obomsawin raconte l’histoire du «Rêve de Shannen», une campagne nationale pour que les enfants des Premières Nations aient accès à une éducation équitable et à des écoles sécuritaires et adéquates. Elle rassemble les témoignages de personnes ayant porté la cause de la jeune Shannen Koostachin, emportée dans un accident de voiture en 2010, avec succès d’Attawapiskat jusqu’aux Nations Unies de Genève.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Cinquantième film de la réalisatrice Alanis Obomsawin, Le chemin de la guérison rend compte de l’enrichissement d’une communauté crie du Manitoba grâce à l’éducation. À Norway House, l’école Helen Betty Osborne bénéficie d’un financement dont jouissent peu d’établissements autochtones. L’œuvre transmet un message d’espoir : avec un encadrement scolaire adéquat, intégrant leur histoire, leur langue et leur culture, les jeunes Autochtones peuvent réaliser leurs aspirations.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage