Ce court métrage documentaire présente le Pavillon indien de l'Expo 67 de Montréal. Reflétant l'histoire et la mythologie des communautés autochtones du Canada, ce pavillon porte le sceau de leurs revendications. Aillant comme guide une jeune Autochtone, le film débute avec la visite d'une réserve dans les Rocheuses, avant de nous amener ensuite au cœur de l'exposition, à Montréal.
Une visite au Pavillon du Canada à l'Exposition universelle de 1967 qui eut lieu à Montréal.
Évoquant les heures merveilleuses de l'Expo 67, ce film nous invite à une halte au coeur de ces nations que nous avons abritées. Dans sa course, la caméra rejoint le minirail, visite les îles, court à La Ronde, à la Cité du Havre, envahit les pavillons, les restaurants, suit les clowns et capte la joie de la foule et l'attitude ébahie des enfants qui s'ébattent sous le soleil.
Harold McComber, comme d’autres Mohawks de Kahnawake depuis des générations, est spécialiste en montage de l'acier et travaille à des hauteurs vertigineuses sur les grands chantiers. Ce court métrage documentaire nous emmène avec lui, en équilibre sur les poutres d’un gratte-ciel à New York. À travers l’activité du chantier de construction, on voit aussi des images de ses souvenirs et de ses désirs, c’est-à-dire la quiétude de la réserve de Kahnawake près de Montréal.
Court métrage d'animation : le cheval a donné à l'homme une mobilité jusque-là insoupçonnée.
Animation sur la vie rude des voyageurs à l'époque de la traite des fourrures au Canada.
Ce documentaire raconte le pillage des ressources tel que vécu par les Amérindiens Montagnais de la Côte-Nord. Ils réclament la reconnaissance de leur droit inhérent à l'autonomie politique et administrative, soutenus par l'anthropologue Rémi Savard, qui expose ses thèses historiques et juridiques.
Documentaire sur l'aventure méconnue de Revillon Frères, grande maison de fourrure parisienne qui s'est installée, au début du siècle, dans le Grand Nord canadien. Largement méconnue, la saga de Revillon est pourtant riche en révélations historiques. Qui sait que la maison comptait au pays 60 postes de traite de fourrures? qu’elle a financé le premier documentaire de l'histoire du cinéma, le célèbre Nanook of the North de Robert Flaherty? Entre les propos des rares témoins de cette histoire oubliée, des descendants de ses protagonistes et de chercheurs passionnés, un univers se recrée sous nos yeux à partir des traces les plus infimes de son existence.
S’appliquant à une vaste étendue dans le nord de l’Ontario, le Traité no 9 reflète les interprétations souvent contradictoires des traités conclus entre les Premières Nations et la Couronne. Pour le gouvernement canadien, ce Traité représente l’abdication de la souveraineté autochtone sur les terres visées alors que, pour les descendants des signataires cris, le but original du Traité – le partage des terres et des ressources qu’elles renferment – a été mal compris et non respecté. Aussi instructif que captivant, Ruse ou traité? trace de façon succinte et puissante le portrait d’une communauté qui tente de faire appliquer les droits lui ayant été conférés par traité et de protéger ses terres. Le film lève aussi le voile sur les complexités des traités modernes. Ruse ou traité? a marqué l’histoire en 2014 en tant que premier film d’une cinéaste autochtone à être présenté dans le volet Masters au Festival international du film de Toronto.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin : un héritage
Dans ce long métrage documentaire, le duo de réalisateurs derrière L'erreur boréale et Trou Story, Richard Desjardins et Robert Monderie, raconte l'histoire de la nation algonquine du Québec et dénonce ses conditions de vie actuelle.
Réalisé dans le cadre de la série Souvenir, ce court métrage de Kent Monkman utilise des archives de l’ONF pour établir des parallèles entre l’anéantissement du bison et les ravages provoqués par le système des pensionnats indiens. Une critique impitoyable de la période coloniale du Canada et de la douleur et de la perte infligées aux peuples autochtones.
C'est le premier film réalisé par l'Indian Film Crew, dans le cadre du programme Challenge for Change de l'ONF. Il a été tourné à Akwesasne (réserve de St. Regis). Deux porte-parole expliquent les aspects historiques et autres de la religion, de la culture et du gouvernement de la maison-longue, qui sont imbriqués. Ils réfléchissent sur l'impact de l'arrivée des colons sur le mode de vie autochtone et sur ce que l'avenir peut apporter.
Âge 15 à 17 ans
Histoire et éducation à la citoyenneté - Population et peuplement (1608 à nos jours)
Sciences humaines - Les communautés au Canada/Dans le monde
Éthique et culture religieuse - Valeurs morales
Études autochtones - Enjeux et défis contemporains
Les élèves dressent une liste des caractéristiques des Premières nations telles qu’elles sont montrées dans le film (tourné dans les années 1960), en précisant le langage utilisé; ils peuvent aussi en discuter ou en faire une analyse critique. Ils font une recherche sur l’histoire des pensionnats indiens, avant et maintenant, puis en discutent ou en font un rapport sous forme de rédaction ou de présentation à la classe. Ils font une recherche puis un rapport sur l’histoire de l’éducation des Premières nations au Canada, analysent les descriptions figurant dans les livres d’histoire du Canada, et présentent le point de vue des Autochtones et des Non-Autochtones. Les élèves font une recherche sur l’œuvre d’Alanis Obomsawin (ONF). Ils en font un rapport ou montrent des clips tirés de ses divers films sur les Premières nations, sur leurs points de vue, sur le passé et le présent.