Long métrage documentaire sur la création de la Force de maintien de la paix de l'Organisation des Nations Unies (Casques bleus). Le 29 octobre 1956, le monde est en émoi : les armées israéliennes envahissent le territoire égyptien. Deux jours plus tard, les forces franco-britanniques débarquent à Port-Saïd, et demandent à Israël et à l'Égypte de mettre un terme à toute action belligène. Devant le rejet de l'ultimatum, les combats font rage. Après que l'ONU eut exigé un cessez-le-feu immédiat, le délégué canadien aux Nations Unies Lester B. Pearson réclame la création d'une force internationale pour assurer la cessation des hostilités et maintenir la paix.
Ce long métrage documentaire suit Sorgul et Amir dans leur déchirant voyage de retour en Afghanistan après 16 ans hors du pays. Partis en séjour scolaire dans le Tadjikistan, pays voisin, durant l’occupation soviétique, ils sont abandonnés lorsque l’Afghanistan sombre dans le chaos, qu’une guerre civile éclate. Ensemble les deux jeunes hommes traversent les paysages les plus arides et les plus grandioses qui soient. Lorsque leurs chemins se séparent, l’avenir se présente à eux comme une suite d’aléas menant, l’espèrent-ils, à une forme d’aboutissement.
Ce long métrage documentaire éducatif montre de près le conflit qui a opposé la France et l’Algérie de 1954 à 1962. Avec une narration détaillée et des images tournées sur place, le film remonte aux origines politiques et sociales de la guerre d’indépendance algérienne. Un regard éclairant sur l’ensemble des événements historiques marquants qui ont mené à la formation, en 1962, du premier gouvernement de la République algérienne par Ahmed Ben Bella.
Dans ce documentaire réalisé par Ariel Nasr, des Afghans exilés au Canada racontent leur rapport complexe avec leur nouvelle identité, alors que l'armée canadienne se trouve en sol afghan. De la radio parlée à l'intervention militaire en passant par la musique, la jeunesse afghane tente de montrer son pays tel qu'il peut l'être au-delà de la présence des talibans.
Long métrage documentaire sur la Corée, une nation déchirée depuis les années 1950. Une zone démilitarisée (DMZ) divise le Nord communiste du Sud capitaliste et sépare des milliers de familles. Longeant cette frontière tristement célèbre, la réalisatrice Min Sook Lee entreprend un voyage révélateur et empreint d’émotion au cœur même de la Corée brisée. Tandis qu’elle embrasse la quête d’un homme cherchant à prouver que le tigre, symbole de résilience dans la mythologie coréenne, est encore bien vivant dans la DMZ, la réalisatrice fouille au-delà des symboles et pose une question cruciale : comment réunira-t-on les deux Corée?
Ce long métrage documentaire propose la mémoire en remède à l'oubli. Car le temps presse. Une génération de jeunes Chiliens a grandi dans l'ignorance des faits entourant le coup d'État du 11 septembre 1973. Ce jour-là, le gouvernement socialiste démocratiquement élu de Salvador Allende est renversé par le général Pinochet. Ce jour-là, Juan devait se marier. Il a failli mourir en combattant les troupes du dictateur. En sa compagnie, Patricio Guzman retourne pour la première fois au Chili, 23 ans plus tard. Dans ses bagages, il apporte La bataille du Chili. À l'époque, le film avait fait le tour du monde, mais il reste interdit au Chili. Discrètement, le cinéaste le montre aux siens, le fait découvrir aux jeunes. Après la projection, une petite assemblée d'étudiants est en état de choc. Leur soif de vérité est inextinguible. Ils se sentent investis d'un devoir historique. Ce sont eux qui feront le Chili de demain.
Documentaire sur le port de Montréal. Même s'il est fermé cinq mois par an à cause de la rigueur de nos hivers, ce port relie le cœur de l'Amérique du Nord aux quatre coins du monde. À l'automne, lorsque la récolte de blé de l'Ouest s'ajoute aux cargaisons de papier, de métaux, de denrées multiples, des quais retentissent les sifflets des navires, le bruit des grues mécaniques et des camions, les cris des débardeurs et des matelots.
Court métrage documentaire explorant les conséquences désastreuses de la Seconde Guerre mondiale sur 60 millions d’enfants. Après des années d’occupation nazie, les enfants, malades et affamés, seront livrés à la dure réalité de la lutte pour la vie, la famine et la tuberculose sévissant en Europe. Le Canada, les États-Unis et certains pays d’Europe moins démunis, apporteront leur secours.
Deux visions de la guerre, l'une «officielle» et l'autre «de propagande» et l'espoir que laisse entrevoir la collaboration entre les nations alliées.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, qui a fait quelque 37 millions de victimes, le président Woodrow Wilson est déterminé à créer la Société des nations. Il se rend à Paris où convergent les délégués de plus d'une trentaine de pays pour entreprendre les pourparlers de paix les plus ambitieux de l'histoire. Présidée par le Conseil des quatre (les dirigeants des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne et de l'Italie), la Conférence de Paris aura ironiquement semé le ressentiment et pavé la voie à la Deuxième Guerre mondiale. Dans ce remarquable exploit cinématographique, le réalisateur Paul Cowan amalgame avec brio les reconstitutions et les séquences d'archives pour nous faire vivre l'une des plus importantes rencontres du 20e siècle. Inspiré du succès de librairie de Margaret MacMillan, Paris 1919 relate un événement historique extraordinaire au cours duquel on a éliminé des empires, redessiné les cartes, et rédigé le Traité de Versailles. Un événement qui a généré les bouleversements politiques et sociaux qui assaillent aujourd'ui la planète.
Deux sœurs grandissent au Vietnam pendant la guerre et vont être séparées par les conséquences du conflit opposant le Nord et le Sud. Après la chute de Saïgon en 1975, Thao, adolescente, doit quitter son pays avec son oncle. Sa grande sœur, Sao Maï, à peine plus âgée, reste avec ses parents, nourrissant l’espoir de la rejoindre bientôt. Mais leur séparation va durer près de vingt ans, au cours desquels les lettres qu’elles échangent sont leur seul lien et un exutoire à leur solitude. Thao et Sao Maï y font le récit de leur quotidien, de leurs souvenirs, de la guerre et de ses fantômes.