Le film traite de personnes prises avec la maladie mentale. Ils souffrent de névroses, de psychoses, de schizophrénie, de démence, de troubles affectifs, anxieux ou de troubles de la personnalité. Parmi eux, un groupe d'artistes. Ils peignent, dessinent, sculptent, s'expriment, expriment leur difficulté d'être comme tant d'autres êtres dits «normaux.» Au Centre hospitalier Robert Giffard, à Québec, ils ont été regroupés à l'intérieur d'un programme appelé Vincent et moi. Ce programme leur fournit le matériel nécessaire à leur art et un lieu d'exposition annuel. Les artistes y découvrent la possibilité de sortir d'un désoeuvrement dans lequel ils ont tout l'espace et la liberté de nourrir leur souffrance. C'est une façon de les valoriser, de les inscrire dans la communauté pour qu'ils retrouvent l'estime d'eux-mêmes et la reconnaissance extérieure. Au-delà du contexte, Le diable au corps nous amène au sujet plus large et combien plus mystérieux de la maladie mentale, de la folie. Les artistes qui ont participé au documentaire sont authentiques, ils n'ont pas de masques, de façade de sociabilité; ils se livrent avec une franchise qui trouble, touche, dérange. Le diable au corps rétablit un contact avec l'entourage et la société, et combat la répulsion encore trop répandue à l'égard des malades mentaux.
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