Fille du célèbre auteur-compositeur-interprète canadien Gene MacLellan, la musicienne Catherine MacLellan a grandi au rythme de la musique de son père. Elle avait 14 ans quand il est mort par suicide. Deux décennies après cette perte, la voilà enfin prête à affronter le douloureux mystère entourant l’absence paternelle et à faire sien l’héritage musical qu’il a laissé.
Les chansons de mon père accompagne Catherine alors qu’elle cherche à comprendre son père tout en menant son propre combat contre la maladie mentale. Les images d’archives et les entrevues intimes avec les amis, les membres de la famille et les musiciens qui connaissaient Gene et jouaient avec lui — dont Anne Murray, Lennie Gallant et le regretté Ron Hynes — révèlent un homme perturbé et aimant qui ne s’est jamais senti à l’aise avec la célébrité ou l’argent.
Déterminée à rompre le silence qui pèse sur la maladie mentale, Catherine espère que d’autres puiseront dans son histoire force et réconfort.
Suivant un minutieux choix d’extraits d’entrevues, de spectacles et de photos, puisés à même un colossal et riche fonds d’archives, Pauline Julien, intime et politique nous entraîne dans le sillage de cette femme résolument libre et engagée, figure emblématique de la chanson et d’une époque charnière de l’histoire du Québec.
Le long métrage documentaire musical de Chelsea McMullan nous invite à une odyssée poétique à travers champs. Ce portrait intimiste du chanteur transgenre Rae Spoon est aussi poignant et introspectif que les chansons du célèbre artiste. S’exécutant tantôt dans des mises en scène recherchées, tantôt dans de simples haltes routières, le chansonnier se raconte devant les paysages grandioses des Prairies. Le tout compose un portrait indélébile d’un artiste canadien inimitable. Sélection officielle à Sundance 2014
Socalled, le film est un portrait kaléidoscopique dynamique. Rythmé par le modus operandi de Socalled, le documentaire propose un échantillonnage de son travail, soit dix-huit courts métrages finement montés qui illustrent son incessante démarche créatrice.
Documentaire musical signé Marie Clements, Droit devant rattache un moment charnière de l’histoire des droits civils au Canada — les origines du nationalisme autochtone vers 1930 — au souffle puissant qui anime aujourd’hui le militantisme des Premières Nations.
Dans un monde qui aime délimiter clairement la place de chacun, quiconque souhaite définir plus largement la notion de genre doit s’armer de courage : il en faut beaucoup, pour comprendre et accepter. Le documentaire Beautés, de Christina Willings, examine la vie de cinq enfants qui réinventent le concept de genre, chacun tentant de déterminer ce que signifie pour lui être un humain à part entière. Revendiquer un genre à soi lorsque tout nous pousse à entrer dans le moule tient du défi, un défi parfois redoutable. Heureusement, famille et amis apportent leur soutien. Des éléments d’animation — images de pieuvres, d’astronautes et autres — flottent librement à l’écran, rassemblant les expériences communes des enfants en magnifiques fantaisies qui célèbrent le pouvoir de l’imagination et de l’autodétermination. Enjoué, maladroit, affectueux et courageux, chacun de ces enfants remarquables a trouvé sa voie vers la liberté et a su donner son sens profond à l’expression «être soi-même».
Court métrage documentaire rendant hommage à Blue Rodeo. Ce groupe de musique canadien sillonne les autoroutes et les routes de campagne du Canada depuis près de 30 ans. Fidèle à son credo, le groupe a fait voyager sa musique partout au pays, gagnant ainsi des fans passionnés et enthousiastes par milliers. Pendant les concerts, les expressions sur les visages des amateurs sont éloquentes : la musique de Blue Rodeo leur fait revivre des moments de leur vie à jamais gravés dans leur cœur. Blue Rodeo sur la route suit ce groupe emblématique dans la dernière étape de sa tournée 2014 et revisite ses débuts par l’entremise de métrage trouvé.
Ce film a été réalisé à l’occasion de la remise des Prix des Gouverneur général pour les arts du spectacle 2014.
L’auteur-compositeur-interprète de l’Île-du-Prince-Édouard Chad Matthews parvenait auparavant à gagner convenablement sa vie comme pêcheur sur la côte de la petite communauté de Northport. Souvent, les longues journées passées sur l’eau lui apportaient une bienheureuse sérénité. Mais une rafale suffit parfois à tout faire chavirer et, un jour, la détresse s’est mise à suivre Chad comme une ombre. Il est maintenant divorcé, père de quatre enfants, pêcheur à temps partiel et interprète très aimé du répertoire de Stompin’ Tom Connors, ce troubadour de la classe ouvrière. Dans une communauté rurale où gagner sa vie signifie travailler au salaire minimum, Ainsi chante mon âme, de Susan Rodgers, nous présente Chad qui tente d’atténuer sa douleur en se penchant sur sa guitare
Un soir, alors qu’il marche dans la rue dans une petite ville du Canada, Scott Jones, un jeune musicien gai, subit une violente agression qui le laisse paraplégique. S’amorce ensuite un périple courageux et empreint de vulnérabilité sur la route de la guérison, jusqu’à la transformation de la vie du jeune homme. Du choc brutal des premiers moments à l’hôpital au troublant retour à l’endroit même où il a été attaqué, Scott se trouve constamment face à un choix : s’abîmer dans la douleur ou s’ouvrir à l’amour plutôt qu’à la peur. Filmé sur une période de trois ans par la grande amie du protagoniste, Avec amour, Scott est un portrait intime et visuellement évocateur de l’expérience queer porté par une envoûtante musique de Sigur Rós.
Pour mieux saisir l’essence du bonheur, la réalisatrice Nathalie Hébert donne la parole à Lucien Comeau, « philosophe du quotidien » et musicien de Tracadie-Sheila, au Nouveau-Brunswick. Un portrait en toute simplicité, qui suscite pourtant une réflexion profonde sur le sens de la vie et la réussite, au-delà des idées préconçues.
Court métrage documentaire à propos de la DJ Rhiannon, une DJ de la scène EDM (Electronic Dance Music) qui connaît un succès important après avoir posé pour Playboy. Le film de Katherine Monk se demande : faut-il exhiber une image hypersexualisée dans ce milieu pour réussir quand on est une femme?
Ce documentaire réalisé en 1965 brosse un portrait décontracté du poète, romancier et auteur-compositeur Leonard Cohen. On le voit tantôt lisant sa poésie devant un public qui boit ses paroles, tantôt seul ou en compagnie de sa famille et de ses amis.
Âge 15 à 18 ans
Français, langue maternelle - Littérature et poésie canadienne et internationale
Médias - Films documentaires
Santé/Formation personnelle - Santé mentale/Stress/Suicide
Avertissement : Contenu délicat (discussion portant sur le suicide)
Cette exploration de la vie et de la mort du musicien Gene MacLellan par sa fille présente les effets que son suicide a eus sur elle, ainsi que des entretiens avec les amis et la famille. Ce film est parfait pour amorcer des discussions sur la santé mentale et sur le suicide. Les préjugés relatifs à la maladie mentale et à la dépression réduisent bien souvent au silence les personnes qui en sont atteintes, de même que leurs amis et leur famille. À votre avis, pourquoi Catherine MacLellan a-t-elle décidé de raconter son histoire et celle de son père? En classe, discutez des raisons pour lesquelles il est recommandé de parler de ses défis et de ses difficultés personnelles à ses amis, à sa famille ou à un professionnel de la santé. Pourquoi pourrait-on avoir peur de parler de sujets personnels délicats? Après le visionnage, effectuez une recherche sur les ressources disponibles en matière de santé mentale et de prévention du suicide à l’échelle locale et nationale.