Long métrage documentaire sur la vie et la culture des Cris. Ces Indiens ont reçu, pendant quelques mois, la visite de cinéastes de l'ONF qui, de concert avec eux, ont entrepris de tourner un film sur leur mode de vie dans l’immense territoire sis au nord du Québec. Le film nous en présente les principaux aspects enrichis de commentaires dits par les Cris eux-mêmes dans leur propre langue. C'est un témoignage d'une rare actualité qui demeurera tel longtemps encore.
Court métrage d’animation dressant le portrait de grand-mère Kay (inspiré de Kitty Smith), une aînée qui noue des liens avec les enfants du village de Carcross grâce à la tradition du conte oral.
Tish, une fillette de 12 ans, intelligente et réfléchie, adore se retrouver dans la cuisine de grand-mère Kay. Ici, passé et présent s'entremêlent, mythe et réalité se côtoient, et le feu embrase tous les cœurs dans ce lieu baigné de mémoire spirituelle et culturelle.
L'époque est révolue où un seul individu assurait la transmission des légendes amérindiennes. Il fallait faire un pas plus loin pour en assurer la réelle survivance. Quatre artistes amérindiens, originaires de provinces différentes, ont entrepris, poussés par une force intérieure, d'illustrer les multiples aspects de leur patrimoine. Fierté sur toiles nous présente ces noms qui ont maintenant place dans la peinture canadienne : ces artistes se prêtent, avec une fierté bien légitime, à des entrevues qui servent aussi à signaler au public un art fin, sensible et coloré. Ces artistes sont Norval Morrisseau, Alex Janvier, Daphne Odjig et Allen Sapp.
L’âme de la langue innue s’incarne dans le territoire, l’eau et la forêt, témoins de la disparition rapide du caribou. La musique de Florent Vollant continue de porter cette langue à travers le monde.
Dans ce long métrage documentaire sorti en 1977, Pierre Perrault retourne à Unamenshipu (La Romaine) et à Pakuashipi (près de Saint-Augustin), des communautés innues de la Basse-Côte-Nord du Québec qu’il a filmées en 1960. Exercice de cinéma direct exempt de narration, il s’inspire de l’esprit de la Révolution tranquille — le propre processus de décolonisation du Québec — et s’attaque à la dépossession culturelle et sociale des Autochtones. Le recours de Perrault à des spécialistes non autochtones pour médiatiser l’expérience des Premières Nations a été remis en question par des universitaires autochtones contemporains. La direction de la photographie est signée Bernard Gosselin, l’un des premiers praticiens du cinéma direct.
« De 1960 à 1985, Alexis Joveneau, un missionnaire catholique belge de la congrégation cléricale des Oblats de Marie-Immaculée qui fut le curé des Montagnais de La Romaine (Innus d’Ulamen-Shipit) de 1953 à 1992, a participé à cinq films de l’ONF : Attiuk (1960), Ka Ke Ki Ku (1960), Le goût de la farine (1977), Le pays de la terre sans arbre ou le Mouchouânipi (1980) et La grande allure II (1985).
Depuis novembre 2017, des allégations d’agressions ont été portées contre M. Joveneau par des membres de la communauté de La Romaine pendant les audiences de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Des enquêtes et articles journalistiques récents ont rapporté d’autres allégations d’agressions sexuelles, d’abus physiques, psychologiques ou financiers ayant fait des dizaines de victimes. Le 29 mars 2018, une demande d'action collective a été déposée contre les Oblats de Marie-Immaculée en Cour Supérieure (du Québec). Le 16 novembre 2021, l’action collective a été autorisée. Les Oblats visés par ces allégations sont entre autres Alexis Joveneau, Omer Provencher, Edmond Brouillard, Raynald Couture et Édouard Meilleur. »
Ce documentaire du cinéaste Hyacinthe Combary fait le lien entre les cultures africaine et autochtone. Dans un monde où valeurs et traditions tendent à disparaître, un immigrant québécois tente de renouer avec la tradition de son ethnie, les Gourmantchés. Il suivra la piste autochtone du Québec. À partir de Montréal, son film nous mènera dans des réserves autochtones, au cœur de la tradition animiste de la nation attikamek. Un point de vue personnel sur ce retour aux sources. Un voyage au sens propre et figuré au cœur de la forêt, de la mémoire et des traditions.
Un aîné se remémore une rencontre entre Sept-Îles et Caniaspiscau en des temps difficiles.
Depuis 2004, le Wapikoni mobile donne aux jeunes des Premières nations du Québec l'occasion de s'exprimer par le biais de réalisations vidéo et musicales. Cet essai a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du DVD - Sélection 2008 - Wapikoni mobile.
Une incursion dans l’intimité de l’auteur, musicien, dramaturge et conteur cri Tomson Highway, lauréat du Prix de la réalisation artistique 2022 des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle. Avec sa cordialité et son humour typiquement cri, Tomson nous invite chez lui, à Gatineau, au Québec, où il nous parle de ses parents, de notre raison de vivre et de la musique, une langue en soi.