Comment sont distribués les rôles dans la famille inuite? Quelle est l'importance de la transmission orale des histoires chez les Inuits? Pourquoi la naissance d'un garçon dans la famille est si importante? Qu’est-ce qui différencie l’éducation des enfants inuits de celle des non Autochtones? Pensez-vous que les Inuits vivent de la même façon qu'en 1953? Quels sont les changements qui leur ont particulièrement nocifs depuis cette époque?
Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Documentaire sur les Inuits de la terre de Baffin, pendant le court été arctique, qu'ils mettent à profit pour faire leurs provisions en vue du long hiver à venir. Dans la région de Pont Inlet dans l'île d'Alukseevee, les Inuits Tununermiut chassent le phoque ainsi que le narval et le béluga. Nous rencontrons la famille d'un chasseur, dont chaque membre a un rôle à jouer afin de survivre dans cette contrée au climat si rude.
Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Sorti en 1977, ce court métrage au rythme paisible a été tourné, réalisé, monté et narré par Mosha Michael, l'un des premiers cinéastes inuits du Canada. Il y propose le récit personnel d'une excursion de chasse de trois semaines dans l'Arctique, un voyage de réhabilitation entrepris par de jeunes contrevenants et leurs familles. Jetant l'ancre à divers endroits dans la baie de Frobisher, ils pêchent la morue, chassent le phoque et le caribou, et réaffirment leurs liens familiaux et communautaires. À l'aide de sa caméra Super 8, Michael a saisi des moments captivants de la vie des Inuit dans les années 1970. La trame sonore inclut des prestations de Kowmageak Arngnakolak et de Mosha lui-même.
Documentaire de Bill Mason, gagnant d’une dizaine de prix internationaux, il a été tourné dans les eaux du Nord en 1974, et suit une expédition de scientifiques étudiant les caractéristiques physiques et comportementales des baleines franches, menacées d’extinction. Le phoque, le morse et l’ours polaire sont également étudiés.
Court métrage documentaire faisant partie d’une série sur le mode de vie traditionnel des Inuits de Netsilik. Parce qu’ils habitaient une région difficilement accessible, les Netsilik, aussi appelés « peuple des phoques », ont été les derniers Inuits à abandonner la vie nomade des chasseurs de l’Arctique. Dans cette première partie du film de Quentin Brown, nous suivons une famille qui dresse sa tente à Pelly Bay et apprête un phoque qu’elle vient de chasser, en évitant de perdre quoi que ce soit.
Un phoque sort d'une mare d'eau, tandis que le chasseur taille un os pour son harpon et que la femme coud une moufle, tous deux mangeant du poisson congelé. Son harpon réparé, le chasseur traque le phoque toute la nuit et il le manque par deux fois. Il ramasse alors des oeufs de mouette sur une falaise et la famille quitte la région.
Court métrage documentaire dans lequel on observe le chasseur Joshua Atagooyuk guetter en silence, penché au-dessus du trou d’air d’un phoque. Pendant que le soleil poursuit sa trajectoire et que les heures s’écoulent, Atagooyuk patiente en attendant le moment propice pour frapper.
Ce long métrage documentaire aborde la pratique ancestrale de la chasse au phoque. Aspect important du mode de vie inuit, la chasse au phoque constitue depuis longtemps un sujet de controverse. Mais voilà qu’une nouvelle génération d’Inuit animés d’un sentiment de justice et dotés d’un sens de l’humour bien particulier tire profit des médias sociaux pour défier les opposants à cette pratique et s’inviter à la conversation sur cet enjeu. Originaire d'Iqaluit, la réalisatrice Alethea Arnaquq-Baril se joint à ses compatriotes militants alors qu’ils remettent en question les anciennes perceptions à l’égard des Inuit et se présentent au monde entier comme un peuple moderne ayant terriblement besoin d’une économie durable.
Court métrage d'animation du Labo d'animation du Nunavut. Un explorateur colonial suffisant débarque d’un voilier et plante un drapeau dans les glaces de l’Arctique, sous l’œil stupéfait d’un chasseur inuit. L’explorateur plante un second drapeau, puis un troisième et un autre encore, pendant que le chasseur, de toute évidence peu impressionné par la « découverte » de ce territoire, reprend tranquillement ses occupations. Dans cette recréation pleine de charme et d’humour du premier contact entre Inuits et Européens, Jonathan Wright nous raconte l’histoire d’un chasseur rempli de bon sens et de l’explorateur sans ressources auquel il dame le pion.
Depuis plus de quatre mille ans, le peuple inuit vit en symbiose avec le continent arctique. Son savoir ancestral, intimement lié à la connaissance du territoire et de sa faune unique, lui a permis de traverser les âges et de faire face à de multiples transformations. Aujourd'hui, alors que le réchauffement planétaire menace la nature même de son environnement, le peuple de la glace pourra-t-il s'adapter à ce nouveau bouleversement?
Plusieurs représentants issus de différentes générations d'Inuits nous livrent leurs points de vue sur cette question de survie. La jeune Meeka Mike, propriétaire d'une pourvoirie à Iqaluit, et le vénérable Namoonai Ashoona, artiste-chasseur de grande réputation, ne sont que quelques-uns des personnages fascinants que nous propose de découvrir ce documentaire profondément humain. En insert, d'étonnantes images d'archives viennent aussi illustrer la continuité entre les gestes d'hier et ceux d'aujourd'hui.
Le climat arctique devient de plus en plus imprévisible. La glace craque, s'effrite, entraînant avec elle une culture qui lui est très étroitement associée. S'il demeure fortement ancré dans la tradition, le mode de vie inuit subit en effet l'influence croissante de la civilisation moderne. Désormais confronté au réchauffement du climat, le peuple inuit devra de nouveau miser sur ses valeurs traditionnelles et sur sa formidable capacité d'adaptation pour affronter ce nouveau défi.
Ce long métrage documentaire suit Navarana, une aînée inughuite venue du coin le plus reculé de la planète : le nord-ouest du Groenland. Par l’un de ses ancêtres, un shaman inuit ayant entrepris une traversée épique du Haut-Arctique dans les années 1860, elle est liée à un groupe d’Inuits canadiens. Aujourd’hui, Navarana s’inquiète pour l’avenir de son peuple, et se doute bien qu’il devra bientôt affronter les plus grands défis sociaux et environnementaux de son histoire.
Au rythme des huit saisons de la culture inuite, ce long métrage documentaire de Caroline Underwood et Jean Lemire aborde les effets du réchauffement planétaire sur le comportement de la faune arctique. Le recul constant des glaces menace l'existence des écosystèmes aux richesses insoupçonnées. Lauréat 2014 aux Earthwatch Film Awards, remis en collaboration avec la société National Geographic.
Court métrage documentaire de la série Tuktu, sur le mode de vie inuit. Lorsque le caribou traverse les petits lacs pour gagner de nouveaux pâturages, les Inuit montent dans leurs kayaks pour le chasser. Le père de Tuktu n'a pas eu de chance au cours de la chasse et un caribou a évité sa lance. Nous le voyons cependant ramener un caribou au campement et le film se termine autour d’un grand feu en plein air et un festin, auquel participe tout le monde, y compris Tuktu.
Court métrage documentaire de la série Tuktu, sur le mode de vie inuit. Après avoir été harponné par le père de Tuktu, un grand phoque s'échappe. Peut-être s'agit-il du phoque qui, jusque-là, avait évité le harpon d'autres chasseurs? Peu importe, le père de Tuktu réussira à ramener un phoque à l'igloo pour nourrir sa famille.
Court métrage documentaire de la série Tuktu, sur le mode de vie inuit. À une époque reculée, les Inuit se servaient d'arcs et de flèches pour chasser. Nous assistons à la fabrication d'un arc et voyons comment ces hommes développaient leur adresse au tir à l'arc à la façon ancienne, en prenant pour cibles des bonshommes et des ours de neige. Durant cette épreuve, c’est le père de Tuktu qui se révèle le tireur le plus adroit.
Documentaire sur l'aventure méconnue de Revillon Frères, grande maison de fourrure parisienne qui s'est installée, au début du siècle, dans le Grand Nord canadien. Largement méconnue, la saga de Revillon est pourtant riche en révélations historiques. Qui sait que la maison comptait au pays 60 postes de traite de fourrures? qu’elle a financé le premier documentaire de l'histoire du cinéma, le célèbre Nanook of the North de Robert Flaherty? Entre les propos des rares témoins de cette histoire oubliée, des descendants de ses protagonistes et de chercheurs passionnés, un univers se recrée sous nos yeux à partir des traces les plus infimes de son existence.
Court métrage documentaire qui nous démontre comment les Inuit se servent de leurs chiens, en hiver et en été : jeunes chiens, chiens de traîneau et chiens servant de bêtes de somme. Les bêtes peuvent aussi servir à la chasse et nous voyons l'une d'elles découvrir, grâce à son flair, les trous par lesquels le phoque vient respirer quand la surface gelée de la mer est recouverte d'une épaisse couche de neige.