Court métrage d’animation de Norman McLaren et de René Jodoin. Dans une sorte de jeu de mouvement, ils font virevolter des sphères blanches dans un ciel coloré en mouvance. Ces sphères s’alignent, se groupent et se multiplient, entrant parfois en collision l’une contre l’autre. Au piano, Glenn Gould exécute des extraits du « Clavecin bien tempéré » de Bach et donne au film son rythme et l'allure qui le caractérise.
Court métrage d’animation présentant des jeux de couleurs, de formes et de sons. En guise de musique, Norman McLaren a dessiné des sons synthétiques et il les a photographiés sur la bande sonore en conservant un parallélisme absolu entre le son et l'image. Synchromie est un film de « son animé » dans le vrai sens du terme.
Court métrage d'animation audacieux conçu au début de l’ère numérique. Une œuvre moderne au goût du jour. Une expérience visuelle qui couronne le caractère novateur de l'œuvre de René Jodoin, compagnon de la première heure de Norman McLaren et fondateur du studio français d'animation. Mise en garde : ce film peut poser un risque pour les personnes souffrant d’épilepsie.
Court métrage d'animation fantaisiste sur le triangle équilatéral. Un ballet de formes géométriques, dont le déroulement est réglé en fonction du caprice de l'auteur, mais dans les limites de l'analyse géométrique. Les cadences à trois temps d'une valse sentimentale viennent alléger la rigueur de cette danse triangulaire. Film sans paroles.
Animation de génie signée Norman McLaren et Evelyn Lambart. Le trio Oscar Peterson interprète quelques pièces de son répertoire, alors que les cinéastes transcrivent ces sons avec, comme seuls guides, leur talent et leur libre imagination. Titres inscrits en plusieurs langues, sans commentaire. Animation sans paroles.
Pour avoir plus d’informations sur ce film, visitez le Blogue de l'ONF.
Court métrage expérimental explorant les possibilités de l'animation par intermittence et des images spasmodiques. Norman McLaren joue avec les lois de la persistance rétinienne dans une œuvre de pure imagination faisant penser tantôt à un feu d'artifice très nourri, puis ensuite à un dessin lent à se former et dont on ne perçoit que des touches rapides et éphémères. Film sans paroles.
Court métrage d’animation inspiré de l’œuvre de René Jodoin et de l’art plus que centenaire de la courtepointe. Sur une musique traditionnelle enlevante, les motifs, les tissus et les couleurs tournent, s’entrecroisent et virevoltent, telle une danse de set carré.
Explication des procédés employés dans le dessin du son synthétique. Les vibrations sonores sont reproduites sur la pellicule en motifs de formes et de largeurs variables, qui se transforment à leur tour en sons sous la cellule photoélectrique. Cette technique est utilisée dans les courts métrages Points et Boucles.
Dans ce court métrage d’animation réalisé pour les obligations de la Victoire pendant la Seconde Guerre mondiale, Norman McLaren fait bouger un bonhomme-allumette, des symboles et du lettrage (peints) directement sur pellicule. Ceux-ci se déplacent et dansent sur The Thunderer, une musique militaire de John Philip Sousa. Narration en anglais seulement.
Ce court métrage documentaire nous présente le cinéaste Pierre Hébert, lauréat du prix Albert-Tessier du gouvernement du Québec en 2004. Ce vétéran de l’ONF se spécialise dans l’animation sans caméra, intervenant directement sur la pellicule à la façon de Norman McLaren et d’autres grands cinéastes. Ce film met en évidence l’extraordinaire savoir-faire de ces artistes : dextérité, rigueur, patience. À ne pas manquer : un classique animé sans caméra, Caprice en couleurs, de Norman McLaren et Evelyn Lambart.
Réalisé en hommage au poète-peintre Henri Michaux décédé en 1985, ce court métrage d'animation s'inspire d'un de ses livres, Mouvements (Gallimard 1951), et propose un rapprochement inhabituel entre une pratique exceptionnelle de l'écriture et de la peinture et l'art de l'animation et du cinéma. Techniques : prises de vues réelles et gravure sur pellicule.
Animation de papier découpé mettant en vedette un merle qui perd tour à tour son bec, son cou, son oeil, ses ailes, ses pattes, et qui les retrouve en double et en triple, en suivant le rythme d'une chanson folklorique interprétée par le Trio lyrique.
Âge 11 à 17 ans
Domaine des arts - Arts visuels
Histoire et éducation à la citoyenneté - Culture et mouvements de pensée (1500 à nos jours)
Médias - Film d'animation
Demandez aux élèves des cours de médias et de cinéma de discuter : de l’effet de la musique classique à titre d’inspiration et d’élément-clé du film; de l’utilisation des sphères qui glissent à l’écran; de la technique d’animation; de l’effet du papillon. Avant le visionnage, invitez les élèves des cours de musique et d’art plastique à écouter seulement; après le visionnage, ils pourront discuter de la dimension visuelle de la musique, et dessiner ou sculpter en réponse à la musique. Les élèves du cours de mathématiques peuvent pour leur part explorer la présence des éléments de géométrie et d’algèbre parmi les images.