Une étude impressionniste sur les activités dans une école de beaux-arts, entre 7 h et 17 h. Ce film étudiant de Norman McLaren est le premier film réalisé à la section Cinéma de la Glasgow School of Art; 1er prix au 2e Festival du film amateur de Glasgow, en 1934. Film muet.
Prenant pour point de départ le tableau intitulé L’île des morts, du peintre symboliste allemand Arnold Böcklin, Norman McLaren organise un rêve surréaliste d’où émane une profonde angoisse. Le premier film canadien a avoir été projeté au Festival de Cannes.
Court métrage expérimental explorant les possibilités de l'animation par intermittence et des images spasmodiques. Norman McLaren joue avec les lois de la persistance rétinienne dans une œuvre de pure imagination faisant penser tantôt à un feu d'artifice très nourri, puis ensuite à un dessin lent à se former et dont on ne perçoit que des touches rapides et éphémères. Film sans paroles.
Court métrage d'animation sur la chanson populaire Alouette, gentille alouette. Norman McLaren, à titre de premier producteur du studio Animation de l'ONF, collabore avec René Jodoin à cet extrait d'une série d'émissions intitulée Let's all sing together. Animation par image de découpages de papier.
This short film by Norman McLaren is a slow-motion study of the pas de deux adagio, one of the most exacting dances of classical ballet. A ballet originally choreographed by the Russian ballet master Asaf Messerer is performed for this film by the internationally known Canadian pair David and Anna Marie Holmes, to the music of Albinoni's Adagio.
Dans ce triptyque aux accents surréalistes, Norman McLaren utilise diverses techniques pour créer des paysages oniriques intrigants, faisant voyager le spectateur dans un espace imaginaire raffiné. La partie centrale du film est directement tirée de Sphères, coréalisé par McLaren et René Jodoin.
Animation de papier découpé mettant en vedette un merle qui perd tour à tour son bec, son cou, son oeil, ses ailes, ses pattes, et qui les retrouve en double et en triple, en suivant le rythme d'une chanson folklorique interprétée par le Trio lyrique.
Un documentaire qui explore la vie de Canadiens qui vivent à Paris ou à Londres. Pourquoi ont-ils choisi de s'y installer? Qu'y font-ils exactement? Gérard Pelletier interroge à ce propos le peintre Jean-Paul Riopelle, le chansonnier Raymond Lévesque, le romancier Eugène Cloutier, Mr Claude Lussier, attaché au bureau de l'UNESCO, le libraire Jean Lefebvre et Rooney Pelletier de la BBC de Londres.
Ce court métrage d'animation captivant fusionne les techniques d'animation classiques et par ordinateur pour explorer l'univers visuel du célèbre artiste néerlandais Maurits Cornelis Escher. Sur une trame sonore enivrante, ce film décompose, de façon amusante, l'illusion d'optique présente dans l'une des gravures les plus célèbres de l'artiste, L'air et l'eau I. Film sans paroles.
Documentaire sur le peintre et sculpteur Marcel Barbeau, l'un des plus irréductibles signataires de Refus global. Pionnier d'un art multiforme et pluridisciplinaire, ce passionné de danse et de musique contemporaines n'a cessé d'accumuler les audaces. En témoigne une œuvre majeure qui aura tardé à recevoir la reconnaissance qu'elle mérite. Mais voici que l'artiste obtient un atelier de la Ville de Paris et qu'un musée lui consacre une rétrospective. C'est pour nous l'occasion de suivre un Marcel Barbeau revigoré, d'admirer ses œuvres aux éclatantes taches de couleur ou de l'observer au travail. Autant d'éléments assemblés par la réalisatrice des Enfants de Refus global pour brosser ce portrait riche et chaleureux d'un artiste indomptable qui est aussi son père.
Court métrage documentaire réalisé par le photographe Serge Clément. Le photographe québécois a séjourné plusieurs fois à Hong Kong et à Shanghai, métropoles chinoises, d'abord fusionnées dans une publication intitulée Parfum de lumière, puis, dans ce film réalisé pour l'ONF. Ce parfum photographique et cinématographique nous révèle une ville fictive traversée dans l'espace et dans le temps, Hong Kong préfigurant le destin de Shanghai, et nous fait entrevoir les mégapoles du 21e siècle. Mais Serge Clément nous entraîne bien au-delà et en deçà de l'histoire, dans des clairs-obscurs pluridimensionnels qui nous parlent de lui et de nous, de ce que nous sommes et de ce que nous serons. Film sans paroles.
Un coup d'oeil sur Venise, ses habitants, ses touristes. Mais surtout un aperçu de ses splendides richesses artistiques. Tourné à l'occasion de l'ouverture du Pavillon canadien à la Biennale de Venise.