Renowned Métis author and screenwriter Maria Campbell explores themes of cultural identity, sexual assault and the familial impact of colonialism in The Red Dress, echoing the themes of her seminal memoir, Halfbreed.
Kelly is a Métis man without treaty or hunting rights, struggling to sustain his traditional life. His daughter Theresa longs for a red dress from France that she believes will give her power and strength, as the bear claw once did for her great-grandfather Muskwa. When Theresa escapes an assault and Kelly turns his back on his daughter, he realizes that he must reconnect with his culture in order to make things right. Today, the red dress is a powerful symbol recognizing over 1000 missing and murdered Indigenous women in Canada.
Le 52e film d’Alanis Obomsawin raconte comment la vie de Jordan River Anderson a déclenché un combat pour que les enfants inuits et des Premières Nations bénéficient de soins de santé, de services sociaux et de services d’enseignement public égaux à ceux du reste de la population canadienne.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin : un héritage
Long métrage de fiction sur l’adolescence au Canada durant les années 1960, la vie en marge de la société, l’apprentissage des responsabilités et l’affirmation de soi. Existe-t-il d’autres valeurs que l’argent, le confort, la sécurité et la respectabilité? C’est ce que se demande Peter, 18 ans, qui quitte son domicile familial de Toronto pour apprendre à vivre sans le soutien de ses parents. Amoureux de Julie, il doit faire un choix pénible et lutter contre les règles établies.
Une famille conformiste indo-canadienne d’une petite ville de la Colombie-Britannique porte un épouvantable secret : trois sœurs ont subi dès l’enfance les agressions sexuelles d’un proche plus âgé. Après avoir gardé le silence durant près de 25 ans, elles choisissent de révéler la vérité, non seulement pour protéger d’autres jeunes parentes, mais surtout pour donner l’exemple à leurs propres filles.
Les 11 et 20 juin 1981, la Sûreté du Québec mène des rafles dans la réserve de Restigouche, en Gaspésie. En cause : les droits ancestraux de pêche au saumon des Micmacs. Les restrictions que le gouvernement québécois tente d'imposer sur cette pêche, source d'alimentation et de revenus pour les Micmacs, ont soulevé colère et consternation. Lancé en 1984, ce compte rendu coup de poing de l'intervention policière a fait connaître Alanis Obomsawin à l'international. Le film comprend un échange mémorable entre le ministre des Pêches, Lucien Lessard, qui a ordonné les rafles, et la réalisatrice. Des décennies plus tard, Jeff Barnaby, réalisateur de Rimes pour jeunes goules, citera ce film comme source d'inspiration. « Pour moi, ce documentaire a cristallisé l'idée que les films peuvent être une forme de contestation sociale... Tout a commencé là, avec ce film. »
Kahentiiosta était à Kanehsatake, du début à la fin de la crise. Le film décrit ce qu'elle y a vécu, puis surtout sa comparution au tribunal parce que le Procureur général n'acceptait pas son nom mohawk et enfin sa vie et celle d'autres «warriors» au camp militaire de Farnham.
Pendant les vacances, un adolescent se retrouve seul à flâner dans les rues de sa petite ville, tous ses amis ayant suivi leurs parents à la campagne. Il croise près de chez lui un inquiétant personnage, revendeur de drogue en quête de clients, qui le convainc de s'initier aux paradis artificiels. L'adolescent découvre un univers à la fois séduisant et terrifiant, qui le ramènera souvent chez son voisin. Pour se procurer de la drogue, il vide sa tirelire, monnaye ses objets préférés et s'en prend finalement au sac à main de sa mère, dont le portefeuille est à sec. Le revendeur se montre sans scrupules. Incapable de payer, l'adolescent se laisse convaincre de commettre un vol. Le tandem est surpris par les policiers, mais le garçon parvient à s'échapper. L'incident déclenchera chez lui une réflexion salutaire. Un film d'animation sans paroles faisant partie du Volet 3 de la collection Droits au coeur destiné aux jeunes de 12 ans et plus.
Ce court documentaire de 1969 est l'une des œuvres les plus influentes et les plus diffusées à être issues de l'Indian Film Crew (IFC), première équipe de production entièrement autochtone de l'ONF. Il relate la manifestation, en 1969, des Kanien'kéhaka (Mohawks) d'Akwesasne, un territoire qui chevauche la frontière canado-américaine. Lorsque les autorités canadiennes décident de leur imposer des taxes sur leurs achats effectués aux États-Unis – contrairement à ce qui avait été établi par le traité Jay de 1794 –, les manifestants de Kanien'kéhaka bloquent le pont international entre l'Ontario et l'État de New York. Le réalisateur, Michael Kanentakeron Mitchell, est plus tard devenu le grand chef d'Akwesasne. En 2017, le film sera officiellement reconnu comme son œuvre. Vous êtes en terre indienne a été montré à travers le continent, aidant à mobiliser une nouvelle vague de militants autochtones. Il a notamment été projeté durant l'occupation d'Alcatraz, en 1970.
À Saskatoon, en janvier 2000, sous une température glaciale de -20 ºC, le jeune autochtone Darrell Night est abandonné sur le bord de la route par deux policiers. Il parvient à échapper à une mort certaine en s'abritant dans une centrale électrique située aux abords de la ville.
Plus tard, à sa grande stupeur, Darrell apprend que le corps gelé d'un Autochtone est découvert dans les mêmes environs. Quelques jours plus tard, le scénario se répète quelques centaines de mètres plus loin.
Le choc de deux mondes (Two worlds Colliding) nous fait un récit des événements bouleversants entourant la mort tragique de ces deux jeunes autochtones. De plus, le film expose la dissidence d'une communauté méfiante face à une force policière qui doit maintenant affronter la vérité.
M. Night décide de partager sa mésaventure publiquement. Son action déclenche une série d'événements, dont l'ouverture d'une enquête majeure de la GRC sur plusieurs de ces morts suspectes, la condamnation des deux officiers qui ont abandonné Darrell, et la reprise d'une autre enquête sur le cas de Neil Stonechild trouvé mort dans les mêmes circonstances en 1990.
Dans une entrevue unique, Night nous raconte son cauchemar, et les parents de Lawrence Wegner, l'une des victimes, nous font part avec une grande émotion de leur impatience face à l'incapacité des autorités à trouver des réponses.
Un sergent sympathisant à la cause de Night et l'enquêteur spécial qui l'aide dans cette affaire partagent des sentiments de honte vis-à-vis de leur profession. Est-ce que la venue d'un nouveau chef de la GRC à Saskatoon réussira à rapprocher ces deux mondes?
Un jeune garçon n'a plus de temps pour lui-même tant ses parents lui ont organisé un horaire chargé : école, leçons particulières de tennis, natation, peinture, devoirs, pratiques de piano, alouette! Inspiré par l'article 31 de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant, ce court métrage illustre le droit de l'enfant au repos et aux loisirs.
Dans ce court métrage d’animation de la cinéaste Michèle Cournoyer, une fillette aime la musique à un point tel qu'elle néglige ses responsabilités domestiques. Son père la réprimande. En cachette, elle transporte alors ses « instruments » au jardin. Son père reconnaîtra finalement ses dons. Inspiré par l'article 29 de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant, cette œuvre illustre le droit de l'enfant à développer pleinement ses dons et ses aptitudes. Film sans paroles.
Long métrage documentaire de la réputée réalisatrice métisse Christine Welsh, levant le voile sur la triste expérience des femmes autochtones au Canada et mettant des visages sur cette tragédie nationale. Dawn Crey, Ramona Wilson et Daleen Kay Bosse ne sont que 3 des quelque 500 femmes autochtones portées disparues ou assassinées au Canada au cours des 30 dernières années.